Autobrennero et Veneto émergent dans le match pour le contrôle

DeDaniele Cassagi

Piazza Dante n’est pas fermée à la possibilité de reprendre les actions d’Infracis par l’intermédiaire d’un particulier

Une dette de 5 millions qui pourrait faire de la Vénétie un problème pour la conception du Province autonome de Trente pour gravir le spa Autobrennero. C’est ce qui ressort d’une résolution du conseil dirigé par Luca Zaia en novembre 2022 et reprise par une question au conseil régional du Trentin – Haut Adige par l’équipe K. En substance, si les liquidateurs de Compagnia Investimenti e Sviluppo (Cis spa) n’étaient pas en mesure de vendre les actions d’Infrastrutture Cis srl (Infracis) d’ici le 30 juin 2025Infracis pourrait être donné aux créanciers de la CEI, y compris la Vénétie, en échange d’une annulation de la dette.

Actions Autobrennero

Court résumé. Cis est en liquidation depuis un certain temps. Pour faire face à ses obligations, il a mis le sien en vente actions dans Infracis, qui représentent 38,7% de la société subordonnée. La province autonome de Trente est intéressée depuis longtemps par la reprise des actions d’Infracis à Cis, obtenant ainsi plus de la moitié des parts. Actions Infracis elle-même et, par conséquent, le contrôle (bien que non direct, mais médié par deux autres sociétés, à savoir Cassa del Trentino et Trentino Sviluppo). Le contrôle d’Infracis apporterait un cadeau à la Piazza Dante le véritable objet du désir : les actions d’Autobrennero. En effet, Infracis possède à son tour 7,8% des actions d’Autobrennero Spa, qui passerait, par l’intermédiaire d’Infracis, sous le contrôle de la province de Trente. Dans ce scénario, la structure d’entreprise d’Autobrennero verrait Piazza Dante contrôler 23,6% d’Autobrennero, immédiatement après la région Trentin-Haut-Adige, qui en détient 32,2%. Et en tout cas, il n’est pas difficile d’imaginer l’influence que la Province de Trente peut exercer au sein de l’organisme régional. Enfin, le poids de la Province de Trente dans les décisions concernant l’autoroute du Brenner, cela serait également sanctionné par le fait que, dans ce contexte, Piazza Dante doublerait Bolzano en termes de nombre d’actions détenues. Tout cela à la veille du fameux plan cinquantenaire d’investissement de 7,2 milliards.

La situation de la dette

Cette conception pourrait toutefois rencontrer un problème dans le situation de la dette de la Cis. En effet, cette dernière se retrouve à devoir négocier pour restructurer une dette de 20 millions, dont 5 souscrits par Veneto Sviluppo spa, contrôlée par la Région Vénétie. Les liquidateurs de Cis ils ont jusqu’au 30 juin 2025 pour préparer la vente d’Infracis à des tiers aux prix du marché. Il s’agit donc de l’horizon temporel à l’intérieur duquel la province doit avancer pour finaliser l’acquisition. En effet, si les liquidateurs ne parvenaient pas à vendre Infracis avant cette date, trois scénarios se présenteraient, décrits dans un résolution du conseil régional de Venise. En particulier, parmi les hypothèses, il y aurait que les créanciers (dont Veneto Sviluppo) pourraient recevoir “en paiement, par l’intermédiaire de Datio in solutum, la participation dans Infracis, avec libération simultanée de la dette par Cis spa”. Traduit : Veneto Sviluppo fait partie de ces créanciers qui pourraient recevoir les actions d’Infracis spa en échange de l’annulation de la dette. S’il les avait tous acquis, Développement de la Vénétie obtiendrait que 7,8% des actions d’Autobrennero soient entre les mains d’Infracis et, par conséquent, se trouverait dans une position comparable à celle des deux provinces autonomes en ce qui concerne le contrôle de via Berlin.

L’hypothèse

Les autres hypothèses envisagées dans la résolution vénitienne sont celles de vendre les actions d’Infracis, dans le cas où seules les offres arrivent en dessous de la valeur marchande des actions. Ou celui de créer une newco ad hoc détenue par les créanciers, dont Veneto Sviluppo, pour racheter Infracis et tenter encore de la revendre à des tiers. Selon le conseiller au développement Achille Spinelli, cela n’arrivera pas : « Une date aussi lointaine ne peut même pas être discutée. Il y a un absolu il faut fermer le jeu Infracis dans quelques mois.” Mais le fait que le liquidateur n’ait pas encore mis en œuvre la stratégie qu’il souhaite adopter pour se débarrasser d’Infracis joue contre les espoirs de l’édile. Aussi pour cela, la province autonome de Trente elle a été reportée par une résolution du 20 octobre 2023 signée par Maurizio Fugatti et Spinelli lui-même. Il envisage “la possibilité d’acquérir cette action également à travers la participation éventuelle d’actionnaires privés et la création d’un véhicule social dédié”. Tous les scénarios sont donc ouverts : acquérir les actions d’Infracis via Trentino Sviluppo ou Cassa del Trentino, créer une société ad hoc ou demander à un particulier de les reprendre, puis de les remettre à la Province. Spinelli ne clôt pas cette hypothèse, en faisant référence à la stratégie du liquidateur. Et il n’est même pas possible que ce rôle soit assumé par Pizzarotti de Parme, déjà connu comme candidat malheureux à la construction du nouvel hôpital et qui fait partie des partenaires d’Infracis.

La réponse du conseil

Finalement, revenant à la question de l’équipe K, la réponse du conseil régional est arrivée dans la soirée. Sur les deux questions, la dette de Cis et le rôle des particuliers dans la reprise d’Infracis pour le compte de Piazza Dante, il répond : « Compte tenu de l’autonomie décisionnelle des deux provinces, cela n’entre pas dans le fond de l’affaire. ».


Accédez à toutes les nouvelles de Trente

La newsletter du Corriere del Trentino

Si vous souhaitez rester informé de l’actualité du Trentin, inscrivez-vous gratuitement à la newsletter Corriere del Trentin. Arrive directement dans votre boîte de réception tous les jours à 12h. Cliquez ici.

7 mai 2024 (modifié le 7 mai 2024 | 14h56)

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

PREV Kit déchets, protestations des quartiers de Côme
NEXT ADM, Alesse en Sicile pour rencontrer le personnel de l’Agence