Cibus, délégation Coldiretti Piacenza à Parme : “SOS cuisine italienne”

Une délégation de Plaisance Coldiretti dirigé par le réalisateur Roberto Galliziaoli a participé à la journée inaugurale du Cibus, le salon international de l’alimentation qui se déroule à Parme.

« Les charcuteries et fromages italiens DOP marqués de l’autocollant rouge, les étiquettes alarmistes sur les vins qui, après l’Irlande, arrivent également en Belgique, les exportations de fruits et légumes fraîchement coupés menacées par la directive sur les emballages et les produits étrangers qui comme par magie deviennent italiens grâce à un traitement minimal. Ce sont les principaux dangers pour notre made in Italy à table, au centre de l’installation dans le stand Coldiretti (Hall 8 Stand K024) », lit-on dans la note.

« Le Nutriscore reste un danger. Malgré les succès obtenus par Coldiretti avec les mobilisations à Bruxelles, du retrait de la directive agropharmaceutique à la simplification de la PAC, pour n’en citer que quelques-uns, plusieurs fronts restent ouverts qui menacent les records du secteur agroalimentaire italien – continue la note Coldiretti -. Un exemple est le système Nutriscore, le label feu tricolore qui semblait figé, mais auquel le Portugal a récemment ouvert les portes, rejoignant la France, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Un système soutenu par des multinationales qui pénalise les produits emblématiques de la diète méditerranéenne, sans fournir d’informations mais en tirant la sonnette d’alarme sur certains produits pour influencer les choix alimentaires des citoyens. Et en effet, les couleurs des feux de signalisation, jaune, rouge et vert, sont utilisées pour indiquer la salubrité des aliments, en se concentrant uniquement sur certains nutriments comme le sucre, les graisses et le sel, mais sans tenir compte des quantités consommées.

Il suffit de dire que certains bijoux du Made in Italy à table sont classés avec la lettre « E » en rouge (la pire « note ») mais la même huile d’olive extra vierge, reconnue par tous comme un élixir de longue vie, peut se vantent d’un simple “C”, tandis que les boissons gazeuses et les aliments ultra-transformés dont souvent même la recette n’est pas connue sont promus avec brio avec l’autocollant vert et la lettre “A”. Un risque également pour la santé des consommateurs que la prochaine Commission européenne devra définitivement éviter.”

COLLECTE DE SIGNATURES POUR L’ORIGINE

Une collection de signatures pour l’origine. Mais la nouvelle Union qui émergera des urnes en juin est également appelée à assurer une plus grande transparence sur ce que ses citoyens apportent à la table, en soutenant la proposition de loi européenne promue par Coldiretti visant à introduire l’obligation d’indiquer l’origine sur l’étiquette de tous les aliments sur le marché. le marché. Coldiretti a apporté à Cibus quelques exemples des produits découverts lors de la mobilisation du Brenner, où dix mille agriculteurs, dont 150 de Plaisance, ont vérifié le contenu des camions et des camions-citernes en collaboration avec la police. Ils vont des tomates hollandaises San Marzano aux cuisses de porc danoises prêtes à devenir des jambons tricolores, jusqu’au fromage qui rappelle les Alpes mais produit en Europe du Nord. Tout cela en profitant de la dernière règle de transformation prévue par l’actuel code des douanes alimentaires qui permet aux produits étrangers de devenir 100% italiens avec une transformation même minime.

Des questions ouvertes également concernant la directive sur les emballages. Si l’action Coldiretti a sauvé les bouteilles de vin et les vases à fleurs de l’obscurité, les fruits et légumes fraîchement coupés restent en jeu, tandis que l’avenir des salades en sachet ou des paquets de tomates cerises est confié à des dérogations au niveau national. Le risque est une multitude de positions différentes qui pourraient notamment nuire aux exportations de fruits et légumes italiens.

Par ailleurs, la folie des étiquettes alarmistes sur les vins risque aussi de se propager. Après que l’Irlande ait obtenu le feu vert de la Commission européenne pour adopter des avertissements terroristes sur les bouteilles de vin et de bière qui ne tiennent pas compte des quantités et que la Belgique ait annoncé son intention de suivre la même voie.

« Nous avons lutté à tous les niveaux pour freiner certaines distorsions de l’UE qui menaçaient l’avenir du secteur agroalimentaire national, provoquant l’effondrement de la production et mettant en opposition l’agriculture et l’environnement – ​​souligne le président national de la Coldiretti Ettore Prandini – Nous espérons que l’avenir La Commission fera des choix plus conscients et non idéologiques, résolvant les problèmes encore ouverts qui pèsent encore sur les budgets des entreprises agricoles européennes, mais affirmant également les principes de réciprocité des règles et de transparence envers les citoyens sur ce qu’ils apportent. Un objectif que Coldiretti soutient avec une large collecte de signatures pour une loi d’initiative populaire qui impose l’obligation d’indiquer l’origine sur tous les produits alimentaires présents sur le marché de l’UE”.

À Plaisance, il est possible de signer dans tous les bureaux de Coldiretti et au marché couvert de Campagna Amica.

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