Lombardie sûre / La pétition continue jusqu’au 10 juin

Plus de 60 000 signatures ont été recueillies depuis le 1er mars. Après l’audience d’avril, le TAR fixe la prochaine à novembre, rejetant les conclusions de la Région sur le recours et demandant qu’elles soient notifiées également au Conseil Régional, ainsi qu’au Conseil. Tramparulo (FP Cgil) : « La bataille juridique continue et nous aussi, avec l’ensemble du Comité, espérons une issue positive. Nous avons de nombreuses raisons, à commencer par les cinq représentées dans la pétition”

7 mai 2024 – Avec plus de 60 mille signatures recueillies jusqu’à présent, la pétition, lancée le 1er mars par le Comité « Lombardie Sûre », continue de défendre « le droit à la santé et la santé publique » dans notre région, qui est devenu le paradigme négatif d’un modèle qui pousse de plus en plus vers le privé et transforme donc un droit en privilège.

La pétitiontant lors de banquets organisés de temps en temps localement, que en lignedurera jusqu’au 10 juin prochain.

Le soutien à la cause vient aussi des « motions votées dans les Communes ». Pour être précis, à ce jour, ceux de Canegrate, Pregnana Milanese, San Felice Benaco et Mantoue, où, en plus de relancer les cinq piliers de la pétition, il est demandé au Conseil régional de Lombardie et aux maires de « soutenir toute initiative visant à améliorer le service régional de santé afin qu’il garantisse le droit à la santé à travers un accès universel et non discriminatoire », avec des ressources adaptées et basées sur la progressivité dans la mise en œuvre de l’art. 32 de la Constitution de la République”.

Le Comité (fondé par Medicina Democratica, Osservatorio Salute, Arci Lombardia, l’Acli, la CGIL avec la catégorie Fonction publique et le Syndicat des retraités, auquel se sont ajoutés au fil des jours diverses associations et partis), en faisant le point sur l’évolution du chemin entrepris après l’arrêt, par le Conseil Régional, de l’idée originale – et à laquelle il ne veut pas abandonner – d’amener les citoyens de Lombardie à voter pour abroger certains paragraphes de la loi régionale sur la santé , il informe que , après le recours présenté au TAR, lors de l’audience d’avril dernier, le Juge n’a pas retenu les conclusions de la Région et a décidé de « notifier le recours au Conseil Régional (en plus du Conseil Régional »). La prochaine audience est fixée au 13 novembre 2024.”

La bataille juridique continue donc et nous aussi FP CGILNous espérons, avec l’ensemble du Comité, un résultat positif. Nous avons de nombreuses raisons, à commencer par les cinq représentées dans la pétition : créer une Centrale Unique de Réservation (CUP) entre les structures publiques et privées, supprimer les listes d’attente, cesser de recourir aux médecins payants, améliorer les RSA et les services aux personnes âgées et, pour tous, jeunes et vieux, renforcer et relancer les soins de santé locaux – dit Lello Tramparulo, secrétaire de la catégorie Lombard -. Nous continuerons à récolter des signatures pour cette pétition que nous remettrons à la Région après le 10 juin. Lorsque nous parlons aux gens lors des banquets que nous organisons dans les hôpitaux et sur les places, nous n’avons pas besoin de beaucoup d’explications : beaucoup, trop, savent ce que signifie réserver une visite médicale ou un examen en public et doivent attendre des mois et mois. C’est pour cette raison que certains abandonnent malheureusement le traitement. Payer en privé n’est pas pour tout le monde. Mais il faut aussi noter – souligne le syndicaliste – que le droit à la santé concerne également les personnels soignants et sociaux: les travailleurs, avec l’affaiblissement progressif de la santé publique, ont aggravé leurs conditions, ils sautent le repos et les vacances, ils ont des charges de plus en plus lourdes et ils se sentent écrasés entre le devoir d’accomplir leurs tâches et la pression quotidienne des citoyens et des citoyennes. La situation dans les hôpitaux, par exemple, est préoccupante : la pénurie de personnel pèse chaque jour davantage, accentuée par la fuite des travailleurs en quête de meilleures conditions. Nous devons et voulons inverser la tendance. La santé publique est un bien commun, protégeons-la».


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