Tarente en tête, mais quelle lutte : 0-0 contre Latina

TARANTO-LATINA 0-0

Photo Max Todaro

TARENTE (3-4-3) Vannucchi 7 ; Riggio 5,5 (dès la 1ère minute Ladinetti 6), Miceli 6,5, Enrici 6 ; Luciani 6, Calvano 6, Zonta 6, Ferrara 6 (depuis 43′ st Mastromonaco sv) ; Kanoute 5,5 (du 12ème Orlando 6), Simeri 5,5 (du 12ème De Marchi 6), Bifulco 5,5 (du 1er Valietti 6,5). (Loliva, Costantino, Matera, Papaserio, Fiorani, Travaglini, Capone, Fabbro). Tous. Capuano 6.

LATINE (4-3-3) Gains 6 ; De Santis 6, Marino 6 (depuis 35′ st Fabrizi sv), Vona 6, Ercolano 6,5 ; Crecco 6 (à partir de 23′ st Capanni 6), Riccardi 5,5, Di Livio 6 (à partir de 43′ st Fella sv) ; Paganini 6, Mastroianni 5,5, D’Orazio 7 (depuis 35′ st Del Sole sv). (Cardinali, Fasolino, Perseu, Cittadino, Sorrentino, Polletta, Scravaglieri, Di Renzo). Pièce jointe Fontana 6.5.

ARBITRE Caldeira de Côme 6.
NOTE Payeurs 8 819, produit non communiqué. Averti Marino, Enrici. Angles 4-2.

Même un 0-0 peut faire sourire. Tarente commence ses séries éliminatoires par un match nul, souffre contre une Latina jamais maîtrisée, mais passe finalement au tour suivant. Un match qui nous a fait comprendre ce que signifient les playoffs, à quel point c’est compliqué de jouer même avec deux résultats en sa faveur. Les Rossoblu ont souvent été envahis par la tension, ils ont concédé un peu trop d’occasions, mais ils peuvent finalement continuer leur aventure avec leur cœur et leurs ongles.
Ambiance playoffs, près de neuf mille participants payants, chorégraphie rouge-bleu. Capuano est prudent dans le onze de départ : il insère Luciani sur le couloir droit au milieu de terrain (Valietti sacrifié), pour le reste c’est une équipe typique avec les retours de Miceli et Calvano par rapport au dernier match de championnat. Latina profite du retour de Di Livio, numériquement à la place de Del Sole. L’entraîneur Fontana surprend en choisissant le 4-3-3 avec l’ancien Crecco comme milieu de terrain droit. Latina qui démarre fort : contre-attaque et corner sur lequel De Santis part haut. Premières lignes électriques, Bifulco perd un redémarrage. Puis sur le centre de Luciani à la 5ème minute, Ercolano semble le toucher du bras, mais l’arbitre le laisse continuer, jugeant que c’était par inadvertance. Le VAR reste silencieux. Luciani à droite doit souvent revenir pour bloquer les initiatives de D’Orazio, très vif au début. Sur un désengagement incorrect de Riccardi, Taranto crée un danger se traduisant par un haut pied droit de Calvano. La tactique est mise au grenier, on joue ouvertement. C’est toujours D’Orazio qui fait des ravages : le centre de Mastroianni manque la déviation aérienne. Tarente semble vouloir laisser l’initiative à ses adversaires qui ralentissent et relancent l’action de manière syncopée. Capuano rappelle Zonta et Calvano qui doivent limiter la pénétration centrale. Latina semble trouver une supériorité numérique dans différentes zones du terrain. Après vingt minutes, les équipes semblent reprendre leur souffle, Tarente ne semble pas aussi lâche qu’en d’autres circonstances. Luciani sauve d’un tir profond en diagonale suite à une incursion de l’habituel D’Orazio. Les joueurs de la Lazio exagèrent avec leurs dribbles même devant leur propre surface, mais les rossoblù ne semblent pas mauvais dans la phase finale. Crecco tire à la 35e minute : ballon haut. Latina recommence à broyer : Paganini descend à droite, mauvais centre pour D’Orazio. Quelques gémissements du public pour quelques relances déséquilibrées. Nous souffrons et Tarente, comme le dit Brera, défend le 0-0 en attendant des temps meilleurs. Capuano court se mettre à couvert et met en place un 3-5-2 avec les entrées de Ladinetti et Valietti. Bifulco est abandonné. Il existe désormais une parité numérique dans la médiane. Au bout de deux minutes, D’Orazio appelle Vannucchi pour intervenir. Ce qui se répète à Herculanum. Ce sont des frissons pour les neuf mille personnes qui continuent de se presser depuis les tribunes. Kanoute ne démarre pas, mais au moins le dispositif défensif tient le coup avec Miceli surtout. D’Orazio est partout. D’un de ses centres, Enrici parvient à se dégager difficilement. Taranto serre les dents et pique à la 10e minute : centre de Valietti, volée de Zonta qui siffle sur le poteau droit. La meilleure opportunité rossoblù. Ce qui semble tirer une nouvelle vie de la nouvelle opportunité. Capuano revoit l’attaque avec Orlando et De Marchi, à la recherche de fraîcheur athlétique. Valietti est une référence constante : d’une de ses passes décisives découle un tir du pied gauche d’Orlando qui appelle Guadagno à réaliser un superbe arrêt. D’Orazion est un moustique agaçant : sa frappe à la 16e minute sort heureusement faiblement du pied gauche. Désormais, c’est un renversement de situation : depuis la gauche de Ferrara, le rebond libérateur vient de De Santis. L’égalité rend tout le monde anxieux, la qualification est vraiment en jeu. Latina a dépensé beaucoup, maintenant Taranto tient mieux le terrain, plus rationnel avec le 3-5-2 même si Zonta est le plus avancé des milieux de terrain et rapproche le schéma du 3-4-3 de départ. Les jeux de D’Orazio sont arrêtés avec toute l’énergie possible. De Marchi et Orlando défient Guadagni vers la demi-heure. Désormais, nous nous battons à chaque plaquage, chaque ballon est contesté. Fontana joue ses cartes en attaque avec Fabrizi et Del Sole sait que le 0-0 est bon et ferme tous les espaces. Mastroianni avait pris l’avantage à la 38e minute, Vannucchi a surmonté la tête de l’attaquant Nerazzurri. Orlando rate le lob à la 40e minute, cela aurait été un but bluffant. Les derniers changements ralentissent le pathétique des derniers instants. Nous devons surmonter les quatre dernières minutes du temps additionnel, même les lancers dans les tribunes sont autorisés. Tarente passe, la fièvre des séries éliminatoires commence à monter de plus en plus

PREV Nous recherchons 190 employés Il Tirreno
NEXT Contrairement au travail illégal en Calabre. 24 positions irrégulières découvertes dans un gymnase