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Les financiers, entrés en action dès l’aube, trouvèrent les deux faussaires couchés, qui avaient vivait pratiquement isolé dans un entrepôt du quartier de Ponticelli depuis avril. Dans le hangar, il y avait environ 80 000 feuilles contenant chacune 12 billets de 50 euros pratiquement prêts : il suffisait de les couper pour apposer la bande verticale argentée.
Pour empêcher l’arrêt de la production, le gang a utilisé un colombier qui subvenait aux besoins des deux faussaires « détenus » : c’est lui qui gardait le contact avec le patron, un imprimeur de 70 ans avec de nombreux casiers judiciairesqui a coordonné la production ainsi que le soutien logistique avec trois transporteurs de Giugliano en Campanie.
De l’enquête, coordonnée par la députée Maria Di Mauro, il est ressorti que l’imprimerie n’avait été transférée que récemment à Naples depuis la province, précisément depuis Casavatore, et qu’elle serait entrée en service à pleine capacité dès le mois d’avril. Pour accueillir ces imposantes machines, le hangar (loué à une entreprise de réhabilitation environnementale indépendante des enquêtes et surveillé par des caméras) avait été modifié en conséquence, comprenant également des articles ménagers tels que des lits et divers meubles.
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