Frioul en zone rouge pour les accidents du travail. Il manque des inspecteurs. À Pordenone, 13 sur 23 en service

Frioul en zone rouge pour les accidents du travail. Il manque des inspecteurs. À Pordenone, 13 sur 23 en service
Frioul en zone rouge pour les accidents du travail. Il manque des inspecteurs. À Pordenone, 13 sur 23 en service

PORDENONE – Quatre décès au travail depuis le début de l’année dans la région, le dernier à la veille du 1er mai dans la province de Pordenone. Mais il y a plus. Le Frioul occidental lui-même a été placé dans la zone rouge, c’est-à-dire celle qui a une incidence plus élevée que la moyenne nationale. Une situation qui devrait nous faire réfléchir, mais surtout, comme beaucoup l’ont souligné, elle devrait déplacer les embauches dans les Inspections de travailler de manière à avoir des personnes qui effectuent quotidiennement des contrôles dans les usines et les chantiers de construction. La situation dans la région est dramatique : sur 108 effectifs prévus, 48 ​​sont au travail. Essayez de réfléchir quel domaine est le plus touché par ces absences ? Exactement Pordenone, qui se classe en tête du classement national en termes d’accidents du travail. Pourtant, des gens meurent à cause du travail.

INSPECTEURS DU TRAVAIL

Il y a 27 postes à Pordenone qui a son propre bureau, mais en fait cela dépend d’Udine où se trouve le responsable du service. Le fait est qu’il n’y en a que 13 au travail, les autres sont des postes complètement vides. Malgré cela avec Avec 13 inspecteurs du travail en service, il n’est certainement pas possible de couvrir une zone qui, du point de vue numérique, regorge de petites et grandes entreprises.Outre les chantiers de construction, il existe un autre problème qui ralentit les visites de contrôle. En effet, l’Inspection du travail de Pordenone compte treize postes administratifs. Eh bien, seuls trois d’entre eux sont employés, dont un à temps partiel. Morale de l’histoire, le personnel dédié aux visites d’inspection doit également faire face à des problèmes administratifs, ce qui fait gagner du temps aux contrôles.

LES SORTIES

Face à ces chiffres, il devient de plus en plus compliqué pour les inspecteurs de planifier jour après jour une série d’interventions sur le lieu de travail, se limitant en effet aux sorties “institutionnelles”, celles liées à d’autres corps de police (Finances, Carabiniers, Préfecture de Police). et rien d’autre. Ainsi disparaît un moyen de dissuasion qui devrait plutôt être l’un des plus ciblés pour tenter de garder les gens en alerte et les obliger à utiliser toutes les mesures de sécurité possibles et imaginables sur le lieu de travail. Le conseiller régional Massimo Moretuzzo avait, entre autres, demandé que la Région travaille pour pouvoir utiliser son statut spécial et prendre en charge le Service National d’Inspection en mettant immédiatement en œuvre le personnel. La question va encore exploser avec le prochain décès au travail. Cynique, mais malheureusement réel.

LE BUT

« Alors que les accidents du travail se multiplient, les inspecteurs appelés pour effectuer les contrôles sont la moitié de ceux attendus. Il est urgent de renforcer les effectifs, car la bataille de la civilisation contre les accidents ne peut se limiter aux louables déclarations d’intention faites à la suite de tragédies, mais nécessite des actions concrètes en matière de prévention. C’est ce qu’a déclaré le conseiller régional Nicola Conficoni (Pd), qui a posé ces dernières semaines une question pour attirer l’attention sur le manque de personnel en service à l’Inspection Nationale du Travail de Pordenone. «Les récentes statistiques – continue Valentina Francescon, représentante pour les activités productives du secrétariat régional de la dem – ont photographié une situation préoccupante en particulier dans l’ouest du Frioul. Malheureusement, dans notre région, le nombre total d’accidents a encore augmenté et le nombre d’accidents mortels est le quatrième en Italie après Catanzaro, Asti et Ferrare”.

ÉVÉNEMENTS DRAMATIQUES

«Ces événements dramatiques, qui touchent également les familles des victimes et ont un coût social élevé – conclut le conseiller Conficoni – doivent nous pousser à faire davantage pour combattre un fléau qu’il faut éradiquer, soit en diffusant la culture de la sécurité, soit en menant des actions adéquates. contrôle du respect fondamental des règles. Les treize inspecteurs en poste à Pordenone représentent cependant la moitié des vingt-sept effectifs attendus. Les trois seuls bureaux administratifs sur quinze opérant sur les rives du Noncello souffrent encore plus. Remédier à cette pénurie de personnel contribuerait sans aucun doute à la prévention. »

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Le Gazzettino

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