Jonathan Milan entre l’Aurelia et la mer


Giro d’Italia – Mots par kilomètre

Jonathan Milan entre l’Aurelia et la mer

Giovanni Battistuzzi

08 mai 2024

Poursuites, retrouvailles, évasions et vitesse Le récit de la quatrième étape de la course rose, l’Acqui Terme-Andora, 190 kilomètres, en 190 mots

Le Giro d’Italia peut être raconté de plusieurs manières, ici nous avons décidé de suivre l’effort des coureurs au mètre, un mot au kilomètre. C’est au tour de la quatrième étape de la course rose, l’Acqui Terme-Andora, 190 kilomètres, en 190 mots.


L’Aurelia suit la mer sans jamais l’atteindre, elle la touche à peine, elle la maintient à gauche et regarde au-delà. De temps en temps, la mer l’atteint les jours de tempête, mais ce n’est guère plus qu’un pinceau. Aurélia ressemble à une coureuse en fuite, une de celles qui errent longtemps pour tenter d’échapper à l’étreinte du groupe, rêvant d’être la première à passer sous la bannière d’arrivée sans jamais pouvoir l’atteindre. Ou presque jamais. Cela arrive de temps en temps, même sur l’Aurelia.

Hier n’était pas le jour.

L’Aurelia n’a pas rencontré la mer, les fuyards n’ont pas eu la joie de franchir la ligne d’arrivée les premiers, même si ce n’était que sur cinq kilomètres : De Bod et Muñoz ont fait transpirer les compagnons des sprinteurs pour récupérer.

Hier aussi, l’Aurelia qui va vite, comme le prétendait Jean-Louis Trintignant – et pas seulement en référence à la Lancia – récompensait les plus rapides des coureurs, des hommes si insaisissables qu’ils se transformaient en un tourbillon coloré vers l’arrivée. Et cela malgré la tentative désespérée de Ganna de renverser l’évidence.

Rien à faire. Groupe élargi, sprint lancé, victoire de Jonathan Milan.

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