«Voici un match décisif pour le financement du Pnrr»

«Voici un match décisif pour le financement du Pnrr»
«Voici un match décisif pour le financement du Pnrr»

Un match décisif, celui de Naples. Un défi sur lequel se penchent les observateurs européens, qui pèse sur la possibilité de rendre crédibles les projets qui débloquent…

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Un match décisif, celui de Naples. Un défi que se penchent les observateurs européens, qui pèse sur la possibilité de rendre crédibles les projets qui débloquent les fonds du Pnrr. Il a les idées claires Maria Rosaria Covelli, première femme présidente à diriger la Cour d’appel de Naples. Famille d’origine napolitaine, élevée à Rome, dans le milieu judiciaire depuis 40 ans, a élu domicile hier dans la Tour du Centre d’Affaires, comblant une lacune remontant à janvier 2023. Une installation saluée par le Ministre de la Justice Carlo Nordiomais aussi par l’ancien président de la Cour constitutionnelle Marta Cartabia et par les chefs des bureaux judiciaires du district de la Cour d’appel de Naples.

Il connaît les chiffres du bureau qu’il va diriger, avec les dossiers en attente et le manque de personnel (nous en parlons page ci-contre), mais aussi la nécessité de sortir la machine judiciaire des bas-fonds, en garantissant des processus rapides et décisifs. Un enjeu lié notamment aux contentieux de justice civile, qui – s’ils s’éternisent – rendent notre territoire peu attractif. Un point crucial est que la capacité de planification est en jeu dans l’ombre du financement européen. Le président Covelli explique: «Ici, à Naples, se joue un match décisif pour atteindre les objectifs du Pnrr, pour saisir pleinement l’opportunité de contribuer à l’avenir de la justice». C’est encore Covelli qui rappelle que le district de la Cour d’Appel de Naples est “parmi les plus grands d’Italie et d’Europe”, pour cette raison “nous devons agir pour rétablir l’actualité”. Puis un passage lié au plan bio du quartier : «Il y aura le plus grand engagement de ma part et de celle du Ministère pour assurer l’adaptation du personnel en attendant la couverture complète du plan bio» et la résolution du d’autres problèmes, étant donné que «la taille du quartier est directement proportionnelle à l’attention qu’il nécessite». Il déroule les chiffres, ceux des procès en cour d’assises d’appel (92) et des procès en appel de la Camorra (1079 en trois ans), rappelle l’importance de valoriser le siège historique de Castelcapuano, celui qui aujourd’hui accueille – entre autres – l’école de formation des magistrats et «qui reste un centre culturel napolitain». Et ce n’est pas tout. En tant qu’ancien chef du bureau d’inspection de via Arenula, le président Covelli rappelle l’attention portée à la question de la libération des biens des entrepreneurs de Acerra Pellinià la lumière de la disposition de la Cour suprême qui ordonne la restitution d’un trésor de 220 millions d’euros pour les retards accumulés dans le procès en appel : “Les raisons de la condamnation sont claires”, dit-il, en se référant au point sur lequel le tribunal romain les juges eux-mêmes proposent une assistance au parquet général en vue d’une seconde saisie.

Le proverbe

Une matinée pleine d’idées, comme celle offerte par le discours du ministre Carlo Nordioqui – avant de s’adresser à “Iaia” Covelli – a adressé un salut au procureur de Naples Nicolas Gratteri, assis au premier rang. Comme on le sait, il y a deux jours, le procureur Gratteri il avait réitéré son opposition “à tous les projets de réforme en cours (à commencer par la loi Cartabia)”, parlant également de “procureurs sous pression”, à propos de la redoutée abolition du principe de l’action pénale obligatoire. Thèmes sur lesquels Nordio il répondit par une phrase latine : « Amantium irae amoris integratio est » (« les disputes entre amoureux sont le complément de l’amour »). «Nous – a également insisté le Garde des Sceaux – pouvons avoir des idées différentes sur beaucoup de sujets, mais nous restons d’accord sur la grande valeur de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Pour ma part, je ressens le besoin d’affirmer avec force et sincérité que le procureur ne sera jamais, au grand jamais, démis de son travail indépendant.”

Un point sur lequel le président de l’arrondissement ANM, le procureur, est intervenu Ida Thérèse, qui a réitéré « le sens de l’abnégation des magistrats napolitains », mais aussi la force de garder les épaules droites dans l’exercice de leur rôle : « Si, comme l’a dit aujourd’hui le ministre Nordio, l’objectif n’est pas d’attirer le procureur à la politique alors que créons-nous ? Un monstre autoréférentiel à la manière du procureur américain qui a droit de vie et de mort sur un suspect. » Mais la synthèse la plus partagée est celle proposée par le président du Conseil de l’Ordre des Avocats. Carmin Forêtqui a rappelé l’importance d’«un pacte entre les magistrats et les avocats, le ministère, les offices judiciaires et les autorités locales pour répondre aux besoins du territoire».

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Le matin

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