Naples, De Laurentiis prépare le plan pour Pioli mais conserve également Italiano

Cherchez un autre entraîneur. Cette pensée aimable et reconnaissante qui a fait croire à De Laurentiis qu’il pouvait encore donner quelques chances à Calzona s’effondre à Udine, avec l’équipe…

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Cherchez un autre entraîneur. Cette pensée gentille et reconnaissante qui t’a fait croire en De Laurentiis pour pouvoir donner encore plus de chances à Calzone il s’est effondré à Udine, l’équipe bleue poursuivant son voyage touristique en enfer et quittant le terrain comme d’habitude, offensée et vilipendée. Sa taille habituelle désormais : c’est un signal qui pèse sur le choix du nouvel entraîneur. Car ici tout est à refonder et pour comprendre qui garder (net des décisions instinctives liées à la performance) il faut rapidement identifier le nom du coach. Ce que De Laurentiis n’a pas encore fait. Pour parler franchement, un seul serait beau et prêt à dire oui à Naples : Vincenzo Italien. Il a déjà fait ses adieux à la Fiorentina et embrasserait immédiatement le projet De Laurentiis. Sauf que pour le propriétaire de Filmauro ce n’est pas le premier choix. Et Italiano ne doit pas y voir une offense. En fait, il est calme et a fait preuve d’une totale disponibilité. Même s’il n’est pas prêt à attendre éternellement : l’entraîneur de la Fiorentina, quant à lui, a également été sondé par Bologne et Turin mais les aurait invités à attendre la fin de la saison. Non seulement parce qu’il y a la Conférence à conquérir, mais aussi parce qu’il y a Naples qui lui doit une réponse.

La stratégie

Il fait toujours ça, De Laurentiis. Ce n’est pas un mystère : il parle, écoute puis met en pause les candidats. En 2015, avant Sarri, il avait choisi Mihajlovic. Puis quelque chose ne s’est pas bien passé pour lui et il a opté pour l’entraîneur d’Empoli. Bref, le premier choix de Naples est Stefano Pioli. Avec les premiers scrutins commençant en janvier. Mais Chevilles ce n’est pas un entraîneur libre. Et ce n’est pas tout : parce qu’il attend de rencontrer le PDG des Rossoneri, Furlani, pour être libéré (il a encore un an de contrat) comme on lui a dit. À ce moment-là, il comprendra si Milan a l’intention de résilier le contrat plus tôt. Clairement, avec une indemnité de départ. Il gagne 4 millions net par an, il en veut au moins 3. Evidemment, et ici commencent les différentes stratégies, s’il avait déjà un accord avec Naples, Milan chercherait un accord logique à la baisse. Ou alors il essaierait de le bloquer. Il existe donc un risque de bras de fer dangereux entre Pioli et Milan que Naples ne peut pas se permettre, également parce que l’issue est imprévisible. Ici, le problème qui empêche Pioli et Naples de se lier est précisément le suivant : Pioli se sent trahi par Furlani et Cardinale qui le brûlent depuis des mois. Et donc, il aura tendance à ne pas faire de remises. Peu importe qu’il risque de rater le train bleu. Certes, lorsqu’il sera libéré, son entourage pourra entrer dans les détails de l’offre que De Laurentiis lui fera : 3 millions par an pendant 3 ans. Plus de bonus. Mais c’est cette situation d’incertitude qui pousse le président de Naples à continuer de tourner en rond et l’état-major de Pioli le sait. Il sait que De Laurentiis et le PDG Chiavelli (l’année dernière, il a personnellement tenté le coup d’État de Nagelsmann) continuent d’enquêter et de passer des appels téléphoniques. Et, à force de flâner, ils arrivèrent à Gasperini. Le point ici aussi est lié au fait que Gasp n’est pas un entraîneur libre car il a un contrat avec l’Atalanta jusqu’en 2025. Naples n’a jamais négocié avec un club pour libérer un entraîneur. Et il ne commencera pas à le faire avec Percassi dans ces semaines.

L’étranger

Deux noms à surveiller. L’un est l’entraîneur de la Belgique, allemand ; l’autre est l’entraîneur de Leipzig, Rose. Et deux suggestions liées à deux retours : celui-là Maurizio Sarri (suggéré par certains loyalistes, mais De Laurentiis n’a jamais appelé l’ancien maestro, du moins jusqu’à hier soir) et Fabio Pecchia (fraîchement sorti de trois promotions en Serie A et adjoint historique de Benitez). Sans oublier Antonio Conte dont les traces se sont perdues après les fréquentations de ces derniers mois. Conte ne pense plus devoir gagner le salaire du passé, il a depuis longtemps réduit ses demandes car il a hâte de se jeter dans la mêlée. Mais De Laurentiis, après l’assaut de janvier et quelques messages ces derniers mois, a décidément lâché prise. En revanche, il connaît les conditions de Conte pour accepter Naples. Alors, s’il comprend que la bonne personne est l’ancien sélectionneur de l’Italie, il connaît son numéro de téléphone par cœur.

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