TRENT. “Je m’engage sérieusement, avec le Département, à expérimenter le service éducatif 0-6 ans”. Dire que c’est Francesca Gerosa, vice-président et conseiller de la Province de Trente. “Un service conçu avant tout comme un lieu d’épanouissement de la personnalité de l’enfant qui peut être banalisé et réduit à une simple solution logistique pour répondre temporairement à des urgences liées à des pénuries structurelles à la crèche”.
Le Commune de Trente ont fait état d’obstacles de la part de la province au souhait du Palazzo Thun de créer des crèches dans ses installations. De cette façon, cela pourrait récupérer des espaces au sein des écoles maternelles sous-utilisé.
Le risque est d’exclure, comme le rapportent certains journaux, plus de 300 enfants ayant besoin de trouver des espaces à louer. Dans le bande 3-6 il y a par exemple 32 enfants inscrits contre 101 places à Povo. Une situation similaire à Cadine (54 membres et 101 places) e Rouleau à pâtisserie (156 membres et 256 places). On prévoit une très forte réduction, une réduction de moitié, l’année prochaine.
Malgré la baisse des naissances il n’y aurait pas de place pour environ 300 enfants dans les crèches. C’est pourquoi, après les expériences de l’année dernière et proposées à nouveau cet été, la municipalité de Trente, comme l’a expliqué à les Dolomites du adjoint au maire de la capitale, Elisabetta Bozzarelliest prêt pour ramener l’école maternelle dans le cadre de l’éducation universelle et fusionner la tranche 0-6 ans à partir de septembre prochain (Article ici).
Mais la Province hésiterait à porter plainte et le Parti démocrate intervient et se fait entendre au niveau provincial. “Les nœuds arrivent à leur paroxysme“, le commentaire de Lucia Maestri et Francesca Parolari. “Les mots semblent rester vides face aux proclamations avec lesquelles il a exprimé à plusieurs reprises sa volonté de soutenir et de diffuser ces services, également pour répondre dans les vallées”.
Tenir à l’écart des nids des centaines de familles “quand les espaces sont là et la disponibilité pour les activer aussi – continuent Maestri et Parolari – cela signifie causer des dommages très graves non seulement aux parents qui ont besoin de ce service, aux mères qui doivent retourner au travail, mais aux mêmes enfants qui sont privés de précieuses opportunités éducatives. L’attitude de la structure provinciale et du conseiller compétent face à cette opportunité, que la Commune de Trente a construite d’abord avec une analyse sérieuse et réfléchie pour évaluer sa faisabilité, est vraiment décourageante car elle est juchée sur des positions qui semblent hors du temps”.
Le conseiller provincial dit “un peu surpris par la polémique à une époque où les discussions politiques et techniques avec la municipalité de Trente sont continues et constantes. En effet, plusieurs rencontres ont eu lieu entre moi et le conseiller Bozzarelli et entre les structures provinciales et municipales : rencontres visant à partager comment la construction du modèle de service 0-6 est un processus caractérisé par la progressivité pour activer des formes d’expérimentation qui voient l’atteinte des différents objectifsà travers la création d’un contexte composé d’espaces, de matériels, de temps et de moments de soins et de routines, d’expériences et d’activités dans lesquels impliquer les enfants”.
Le vice-président provincial rapporte également les données. « Les écoles maternelles mentionnées par le conseiller Bozzarelli et pour lesquelles nous avons élaboré une proposition d’insertion, ils ont pu voir ces premières expériences activées dans les chiffres hypothéqués par le service“.
À Bienrapporte le vice-président de la Province 9 enfants (et avec intervention structurelle 6 autres lieux), Rouleau à pâtisserie 18 petits et avec intervention sur la structure et contrôles anti-incendie 6 autres enfants qui pourraient atteindre un maximum de 12, tandis qu’un Cadine il y a 9 places sans autre possibilité d’augmentation.
“Je me souviens – continue Gerosa – que les bandes 0-3 et 3-6 répondent à différents critères et exigences et à la sécurité des espaces d’hébergement, le respect des critères requis pour l’accueil des enfants fréquentant le service de crèche, ainsi que l’âge, pour une insertion et une composition correctes des groupes, ils sont et restent des priorités. Ainsi que précisé dans la note avec laquelle le Service a envoyé la proposition à la Municipalité, les principes inspirateurs de celle-ci sont précisément progressivité, durabilité Et prudence: les seules conditions qui permettent une conception pédagogique et organisationnelleet qui, dans cette première phase de démarrage, a également voulu réfléchir à la maîtrise des coûts d’adaptation des structures impliquées, nécessaires pour augmenter le nombre d’enfants pouvant être accueillis”.
Le service, explique Gerosa, représentait donc un projet de faisabilité pour les trois structures concernées, sur demande spécifique de la municipalité, strictement liée aux exigences structurelles établies par la loi réglementaire en vigueur sur les services socio-éducatifs pour la petite enfance, qui, à l’annexe 2 de la résolution provinciale numéro 1891 de 2003, prévoit le paragraphe B.1. “que l’espace intérieur ne peut être inférieur à une surface nette utilisable de 10 mètres carrés par siège enfant“.
“Le choix – souligne Gerosa – a été de s’en tenir à ces critères, même si c’est expérimentalfaisant plutôt une exception aux espaces extérieurs pour le potentiel pédagogique (la législation prévoirait 30 mètres carrés par enfant hors exceptions). Les mêmes effectifs identifiés sont strictement liés à la contrainte réglementaire du ratio numérique éducateur/enfants (1 à 6 pour les enfants de 3 à 18 mois ; 1 à 9 pour les enfants de plus de dix-huit mois)”.
Quand, au-delà de la gestion des espaces, on parle alors de planification pédagogique“Le sujet – continue le vice-président de la Province – devient encore plus complexe et nécessite des discussions approfondies avec le monde des enseignants et des pédagogues. Mais cela n’a pas été la discussion approfondie entreprise avec la Municipalité en ce moment”.
Là la priorité était d’identifier un espace stable qui n’était pas créé occasionnellement. “Cela constitue en effet une étape pour les sections zerosei, car l’espace identifié et non soumis à une réorganisation constante pour d’autres fonctions (ce qui se traduit par une section) donne le sentiment d’une expérience légitimée au sein de la structure et permet des marges de flexibilité et de Ainsi, dans l’évaluation, le critère d’identification d’un espace spécifique identifié dans une section est une des garanties de qualité du démarrage des expérimentations, un espace recherché pour les trois structures”.
Enfin, le Service “a évalué la nécessité absolue de garantir, au-delà de l’espace sectionnel, sespaces et environnements supplémentaires fonctionnels à un projet inclusif qui implique la possibilité de former de petits groupes face à une présence de plus en plus marquée d’enfants atteints besoins éducatifs spéciaux“.
En jeu également le projet de loi de Vanessa Masè (article ici). “Je réitère en conclusion combien il est important que les objectifs sont partagéssans laisser de place à l’exploitation, en rappelant que la protection de l’enfant et son développement sont prioritaires, pas la solution logistique rapide sans réflexion. Pour cela à l’échelle provinciale J’ai déjà activé le groupe de travail 0-6 dans le Département également avec les écoles équivalentes, dont les travaux ont commencé à la mi-avril. Bref, nous ne perdons certainement pas de temps”, conclut Gerosa.
