Palerme les lumières éteintes lors des barrages, à Bolzano pour défendre… la sixième place

Palerme les lumières éteintes lors des barrages, à Bolzano pour défendre… la sixième place
Palerme les lumières éteintes lors des barrages, à Bolzano pour défendre… la sixième place

Avec les phares éteints vers moi séries éliminatoires. Vendredi 10 mai à 20h30 Palerme clôture la saison régulière du championnat série B avec le voyage à Bolzanoinvité de Tyrol du Sud.

Ce sera un match tout aussi important pour les Rosanero qui doivent obtenir un résultat positif pour défendre la sixième place face aux attaques – à distance – de la Sampdoria et de Brescia respectivement à Catanzaro et chez l’incertain Bari.

Avec une victoire, l’équipe de Michele Mignani serait assurée de la sixième place avec Blucerchiati et Rondinelle qui pourrait tout au plus atteindre une ou deux longueurs. En cas d’égalité, cependant, les Siciliens auraient des affrontements directs contre les deux équipes.

Les Roses ont perdu un énorme avantage en récoltant quatre points lors des huit dernières journées et en favorisant le retour de leurs adversaires. Levez la main si vous aviez déjà pensé à quelque chose comme ça.

L’importance de la sixième place

La sixième position, le résultat maximum possible, garantirait à l’équipe de jouer le premier tour avec le septième (et donc celui entre Samp et Brescia) entre des murs amis.

Dans le pire des cas, et donc avec la huitième position, Brunori et ses coéquipiers se rendront à Catanzaro, sur le terrain du cinquième du classement. Le premier tour est sec et il y aura prolongations en cas d’égalité. Si l’équilibre n’est pas rompu même après 120 minutes de jeu, l’équipe la mieux classée à la fin de la saison régulière sera qualifiée. C’est pourquoi il serait fondamental de pouvoir clôturer le championnat à la sixième place.

Mais après le trio à Côme, Feralpi a également marqué plus de points

Mais c’est une équipe en chute libre. Palerme est absent depuis la mi-février. Depuis le 3-0 à Côme le 17 février, c’est l’effondrement total. Et dire qu’après le triplé contre les Larians, les Rosanero n’étaient plus qu’à un point de la deuxième place, c’est-à-dire de la Serie A directe. Ironiquement, les Larians eux-mêmes ont la balle de match à domicile vendredi, Cosenza étant déjà à l’abri d’atteindre l’élite et de rejoindre Parme qui est déjà promu.

Et Palerme ? Qui a vu ? Au cours des 12 jours suivants, il n’a récolté que 8 points dérisoires. Une victoire difficile, sur la pelouse de Lecco, déjà relégué, le 10 mars, et entre-temps cinq nuls et six défaites. Pas un chemin comme prévu après la belle victoire contre Côme dans laquelle nous avons tous vanté la capacité de souffrir et le cynisme de l’équipe d’Eugenio Corini.

Palerme s’est perdu en chemin et ne s’est plus jamais retrouvé. Il suffit de dire que dans les 12 matches mentionnés ci-dessus, seuls Lecco, désormais comme en C, et Bari, qui sont troisièmes et courent un grand risque de relégation en troisième série, avec six et cinq points récoltés, ont fait moins.

Feralpisalò, qui a accueilli dimanche dernier la cadetterie pour sa première expérience, a récolté 12 points, quatre de plus que les Siciliens.

Il suffit de dire que pendant cette période, Corini a été limogé et Michele Mignani a pris sa place et en six matches, il a eu quatre nuls et deux KO.

Trop de déceptions à la maison

Palerme s’est tiré une balle dans le pied trop souvent mais les revers à domicile restent trop nombreux. Et même lors du dernier match du calendrier à Barbera contre Ascoli, la performance a été décevante. En effet, la somme de la saison : deux attaquants en première mi-temps, une deuxième mi-temps somnolente et en même temps médiocre en termes d’apport offensif et un nul moqueur.

Mais cette saison, les roses ont laissé trop de points d’avance sur Barbera, qui est devenu un tabou plutôt que le fort que supporters et adversaires avaient l’habitude de connaître.

Le bilan à domicile cette saison, définitif et incontournable en cette saison régulière, est sombre : seulement huit victoires, quatre nuls et sept défaites pour un total de 28 points : 33 buts marqués et 27 encaissés.

Cosenza, Lecco, Cittadella, Catanzaro, Ternana, Venezia et Reggiana se sont réjouies au Barbera.

Ce n’est pas exactement la manière d’être un protagoniste du football italien comme l’espérait Giovanni Gardini fin mai de l’année dernière, quelques jours après une autre amère déception de la part de la direction du City Group : l’exclusion des barrages après le match nul 2-2 contre Brescia en le classement s’est séparé de Venise.

Quelles perspectives ?

Sebastiano Desplanches a fait ses débuts dans la saison en défendant le but de Palerme lors du match contre Ascoli qui s’est terminé 2-2. Photo Pasquale Ponente

Palerme ira en barrages et s’il faut faire comme si de rien n’était et (forcément) regarder le verre à moitié plein, le résultat sur le terrain est déjà meilleur que la saison dernière. Mais il existe un risque très sérieux d’élimination dès le premier tour compte tenu des résultats obtenus et du jeu exprimé.

L’équipe, au-delà de tous les mots rituels compréhensibles, est découragée. Le terrain le dit et que quelque chose ne fonctionne pas est devenu évident dans la seconde moitié du match à Crémone. L’équipe rose, en avance de deux buts et avec l’homme supplémentaire, a permis aux gris-rouges de récupérer deux buts en début de seconde période. Les Siciliens occupaient la quasi-deuxième place à la pause. Puis quelque chose s’est cassé.

Palerme à Bolzano sur le terrain Sudtirol est au dernier carrefour. Un succès remonterait le moral, donnerait une sixième place et probablement, sur le papier, quelques chances supplémentaires.

Il faut cependant se demander avec quelles perspectives Brunori et ses coéquipiers affronteront ces barrages. Et comment une équipe qui a montré qu’elle ne savait plus gagner pourrait-elle soudainement se rappeler comment le faire ?

Enfin, compte tenu du terrible bilan interne de cette saison 2023-2024 née sous d’autres attentes, à quel point serait-il commode pour ce Palerme, en quête de lui-même, de son âme et de sa conviction, de disputer un match à élimination directe à domicile ? Surtout avec des équipes plus confiantes en leurs capacités comme la Sampdoria et Brescia.

Mignani, auteur de quatre points en six matchs, saura-t-il redonner confiance à son équipe ? Les questions seraient nombreuses, le terrain – comme toujours – apportera les réponses.

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