+52% de psychotropes pour les filles. «La prise en charge des plus petits est en danger»

L’augmentation du nombre d’adolescents atteints troubles neuropsychiatriques qui se tournent vers les services de santé publics en Lombardie se fait au détriment des enfants, qui trouvent moins de disponibilité dans un système aux ressources limitées. «Nous laissons les petits de côté». L’alarme vient de Antonella Costantinomenant le Neuropsychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à la Polyclinique.

L’occasion est la présentation du 48e cahier de la Fondation Cariplo, intitulé « Neurodéveloppement, santé mentale et bien-être psychologique des enfants et adolescents en Lombardie 2015-2022 ». Un voyage à travers les données pour raconter comment hôpitaux et cliniques ils se sont occupés du mal-être des jeunes et de l’impact du Covid.

Au cours de la dernière année prise en compte, explique la recherche, ils ont été 137 mille jeunes en Lombardie atteints de troubles neuropsychiques qui ont été aidés par des établissements publics ou qui ont pris des médicaments psychotropes. Un chiffre inférieur à 2019, pic d’une augmentation constante avant Covid et qui peut être vu comme le signe de la «saturation des services». Non seulement cela : l’estimation est que un utilisateur sur deux n’a pas été intercepté par le système. Il est possible qu’il ait été contraint de se tourner vers des centres privés en raison des longues listes d’attente ou qu’il soit resté sans traitement.

Il frappe le augmentation des cas graves arrivant aux urgences, constaté à plusieurs reprises par les médecins généralistes. Vous enregistrez un en hausse de 61 pour cent par rapport à 2016. Ils font aussi lever prescriptions d’antidépresseurs et d’antipsychotiques (respectivement plus 75 et plus 60 pour cent), surtout chez les fillesbien que l’Italie soit l’un des pays où la propension à administrer des psychotropes aux très jeunes est faible.

Toujours là petites filles Ils viennent admis à l’hôpital plus fréquemment (plus 16 pour cent par rapport à 2019). «Mais les places dans les services de neuropsychiatrie infantile de Lombardie sont insuffisantes – rapporte Costantino – : il y en a 112 et trois Ats n’en ont même pas sur leur territoire». Selon le document, il en faudrait entre 50 et 85 de plus. Les effets de cette pénurie ? Une augmentation des admissions d’enfants et d’adolescents dans des services inappropriés.

Un autre élément préoccupant est la difficulté de créer des parcours : « Malgré l’énorme effort du personnel pour garantir des réponses – dit le neuropsychiatre -, deux usagers sur trois parmi ceux qui arrivent aux urgences et un tiers des personnes hospitalisées ou ayant pris des psychotropes ils n’ont pas eu de contact avec les services locaux». Un chiffre qui, bien qu’en amélioration par rapport aux années précédentes, est « une indication de l’extrême criticité pour assurer la continuité des soins ». Parmi les aspects dramatiques, l’augmentation du nombre de jeunes filles qui tentent de se suicider: moins de 100 en 2016, environ 270 en 2016. Mais le risque est que le phénomène soit sous-estimé.

L’étude, coordonnée par l’Université de Pavie et réalisée en collaboration avec Bicocca, l’Université de Brescia, la Polyclinique, le Mondino, les Spedali Civili et la Région, analyse également les baisse des services ambulatoires pour les enfants de 0 à 2 ans et de 6 à 10 ans, calculé sur la base de la prévalence (nombre de cas pour mille enfants). La conséquence? Moins de « possibilités de détection précoce et de traitement des troubles dès les premiers stades de la vie ». C’est-à-dire plus de difficultés de traitement et des coûts plus élevés. La même tendance est signalée pour les hospitalisations. “L’impact du Covid sur les nouvelles générations ne fait que commencer – conclut-il – et viendra s’ajouter aux autres facteurs de risque”. Parmi les indications pour juguler l’urgence, le renforcement de l’assistance territorialece qui limite l’accès aux salles d’urgence.

La Fondazione Cariplo, pour sa part, continuera à financer pour la troisième année l’appel d’offres «Attenta-mente», dédié au bien-être psychologique des jeunes, comme l’a rappelé le président Giovanni Azzone. 2 millions d’euros sur la table destiné aux organisations à but non lucratif, au tiers secteur, aux services de neuropsychiatrie, aux écoles.

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