“Banc milanais ? Conceiçao semble avoir toutes les caractéristiques idéales pour être l’élu. Allegri est également proposé”

Milan. En fait non, “entraîneur de Milan”. Le Diable, s’exprimant dans les médias, ressemble à un boxeur cash-in, où les poings portent les noms des entraîneurs à côté du banc. Ce « défilé d’alternatives » est franchement injuste, même envers Chevilles, qui avale des pilules amères et a hâte de baisser le volet (destination Naples). Il y a jusqu’à 40 noms aux côtés des Rossoneri, dont beaucoup sont complètement inventés (sinon Milan aurait vraiment un problème).

Conception il semble avoir toutes les caractéristiques idéales pour être l’élu : international, doué pour monter des projets à long terme, capable de tirer le meilleur parti des ressources et, en quelque sorte, « italien ». Les autres? Tout le monde, plus ou moins, a des contre-indications : De Zerbi il y a une clause effrayante, Lopetegui il s’est retrouvé mouillé à cause d’un soulèvement populaire, Fonseca semble être une alternative crédible mais pas trop, Van Bommel idem avec les pommes de terre. ET Joyeux? Il semble qu’il ait proposé et il n’a pas été entièrement restitué à l’expéditeur, mais ce serait certainement très surprenant (ne serait-ce que pour la relation avec Ibra).
Y a-t-il une précipitation ? Non, même si un doute demeure et qu’on le traduit par une question : qui choisit l’entraîneur à Milan ? Ibra ou Furlani ? La réponse « les deux » est légitime, mais dangereuse. Si tel était le cas, une fois la décision prise, l’un des deux ferait bien passer le nom choisi par l’autre, avec des conséquences dangereuses à long terme (“Ibra doit le choisir ! Sinon, qu’est-il revenu faire ? “. Parole de mon père, très vieux coeur Rouge-noir).