VICENZA – Présentation du Festival “City Lights”

Elle a été présentée aujourd’hui – mercredi 8 mai 2024 – au Teatro Comunale de Vicenza « City Lights », un nouveau festival promu par la Fondazione Teatro Comunale Città di Vicenza en collaboration avec le Département de la Culture et du Tourisme de la Commune, avec le soutien du Trivellato Mercedes Benz qui est né, dans cette première édition, en lien étroit avec les thèmes et l’esthétique apportés à la Basilique Palladiana de l’exposition « POP/BEAT Italia 1960-1979. Liberi di Sognare » (jusqu’au 30 juin), édité par Roberto Floreani, et les traduit en poésie, musique, littérature et histoire sociale de ces années uniques.

Lumières de la ville” montera sur scène samedi 8 juin au Théâtre Municipal de Vicence, de 16h00 à minuit, un événement spécial non-stop qui porte la signature, en tant que direction artistique de Marco Ghiotto, journaliste et critique musical, créateur et directeur du magazine en ligne vicult.net, qui s’occupera de la section musique contemporaine de la nouvelle saison artistique de la Fondation ; le festival se présente comme une vitrine et une ouverture sur cette période historique particulière, notamment sur la musique et les aspects sociaux et littéraires qui ont caractérisé et rendu uniques ces décennies « révolutionnaires », riches d’idées et de ferments encore aujourd’hui capables de contaminer la contemporanéité.

Le nom est une référence évidente à la City Lights Book Store, inaugurée par Lawrence Ferlinghetti en 1953, non seulement une librairie et une maison d’édition, mais le lieu d’élection et de naissance de la beat génération, un lieu de rencontre où de nombreux protagonistes de Durant cette saison incroyable, ils ont passé leur temps à lire, à échanger des poèmes et des opinions et à se forger un style de vie qui a marqué les générations suivantes. Mais City Lights veut aussi être le symbole d’une ville comme Vicence, qui entend orienter ses lumières vers de nouveaux et ambitieux horizons musicaux et artistiques ; car City Lights sont aussi ces lumières de la ville du film extraordinaire de Charlie Chaplin (1931), un rayon de lumière pour que Vicence puisse être “illuminée” par les ferments intellectuels que propose également ce nouvel événement, dans l’intention des promoteurs.

Lumières de la ville” il se présente donc comme un festival (l’innovation et l’approfondissement sont les deux axes principaux de la journée), avec une programmation riche qui se développe de l’après-midi jusqu’en fin de soirée, une succession de performances, de lectures, de conférences et d’improvisations musicales, mettant en vedette des acteurs, des auteurs, des musiciens et des invités vraiment spéciaux, comme Carlo Massariniprésentateur de télévision historique (et bien plus encore) de Monsieur Fantaisieun programme dédié à l’art vidéo et aux vidéoclips alors nouveau-nés, e James Senese, saxophoniste universellement reconnu pour son style musical très particulier, parmi les fondateurs de Puissance napolitaine, aux côtés de quelques noms bien connus de la scène Vicence comme Danilo Memoli, Titino Carrara, Giorgia Antonelli et Piergiorgio Piccoli.

Le créateur et directeur artistique du nouveau festival, Marco Ghiotto, « dirigera les débats » et animera les rencontres, toutes ouvertes au public.

La journée sera divisée en deux parties, consacrées respectivement à rythme américain et autres pop italiennepour aborder les deux sujets en profondeur ; huit rendez-vous programmés, entrecoupés de moments de rencontre et de socialisation.

En 1956 fut publié « Howl » d’Allen Ginsberg, le quatrième d’une série d’éditions de Série des poètes de poche City Lights, une ballade psychédélique qui est un cri de protestation contre les États-Unis d’Amérique, une œuvre qui a conduit à l’arrestation de Ferlinghetti pour obscénité ; mais l’esprit qui anime

le poème a réussi à imprégner tout ce qui a suivi, de Jack Keroauc à Bob Dylan : l’Amérique des années 60 était précisément ce que l’on pouvait respirer dans les Lumières de la ville de Ferlinghetti.

Lors du festival City Lights du 8 juin, nous commencerons consciencieusement par les années 60 aux États-Unis, pour parler de la beat génération, de la culture pop, de l’underground, du monde freak et hippie, grâce à la lecture de quelques œuvres manifestes de Allen Ginsberg Et Jack Kerouacjoué par Titino Carrare Et Giorgia Antonelli, accompagné de musique live de Quatuor Bobpets De Danilo Mémoli; à suivre, une leçon-spectacle sur Andy Warholfondateur du Pop Art et son Plancher de velour qui ont été lancés par sa propre Factory, organisée par Marco Ghiotto.

La scène freak et la contre-culture de Frank Zappa seront présentées à la place Marco Dragoécrivain, traducteur et animateur radio, qui présentera l’émission en direct de Dan Martinazzi & The Torture Never Stops, tandis que Piergiorgio Piccoli conclura la première partie du festival avec la lecture de « It’s Allright Ma’ (I’m Only Bleeding) », le sombre et immense chef-d’œuvre de Bob Dylan qui contient certaines des paroles les plus importantes de sa production, une lecture interprétée par Piergiorgio Piccoli accompagnée d’une finale Live Jam Session avec les membres des deux groupes Martinazzi et Memoli.

La pop made in Italy, la scène des années 70 entre tensions politiques, musique prog/pop, festivals, nouvelles modes et scène artistique sans précédent, sera plutôt les thèmes principaux de la seconde moitié du festival – “Une tulipe rouge” – un hommage à l’expérience de l’Antigroupe sicilien, avec le titre de la séance faisant référence à leur première anthologie publiée en 1971.

Ce deuxième volet de City Lights, la soirée qui débutera à 20h30, toujours au Tcvi Ridotto, s’ouvrira en grande pompe avec Carlo Massarini qu’il présentera au public « Cher M. Fantasy photo-récit d’une époque musicale où tout était possible”, ou l’Italie des années 1969/1982 racontée par l’un des protagonistes absolus de la scène musicale de l’époque. Des Rolling Stones au rock progressif et aux premiers grands concerts, des voix de la West Coast aux auteurs-compositeurs-interprètes, en passant par le punk et la scène new-yorkaise, Carlo Massarini fera revivre le rêve d’une génération qui, grâce au rock, a pu ouvrir jusqu’au reste du monde.

A suivre, une autre conférence dédiée à «Italia Beat – Les Capelloni »dirigé par Marco Ghiotto, pour interroger les voix autoritaires de Carlo Massarini, Renato Marengo (producteur de disques historique et découvreur de talents), Riccardo Bertoncelli (le père de la critique musicale italienne, rendu célèbre plus tard par Francesco Guccini) e James Senese pour parler de la ferveur de cette époque, de la fin des années soixante à la période de protestation, des festivals et de la pop italienne, mais aussi des affrontements de rue, avec le boom du prog et l’engagement social des auteurs-compositeurs-interprètes.

Et ce sera exactement ça James Senese avec son groupe Centre de Naples, l’un des principaux protagonistes de la saison prog/jazz italienne des années 70, clôturera en beauté la première édition de City Lights, avec un live qui présentera des morceaux cultes du répertoire du groupe, avec leur mélange très particulier de jazz- le rock et les ajouts de musique populaire napolitaine. Le groupe apporte aujourd’hui sur scène une expérience renouvelée toujours équilibrée entre jazz-funk, touche de musique latine et tradition méditerranéenne.

Une journée qui se veut un véritable voyage dans le temps et dans une époque qui a façonné la culture du XXe siècle. « Un voyage dans ces années qui – pour citer John Lennon – ne nous a peut-être pas donné les réponses, mais nous a donné un aperçu de toutes les possibilités ».

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