Valentina Noce (Lega) : le tribunal reste dans le centre historique

Valentina Noce (Lega) : le tribunal reste dans le centre historique
Valentina Noce (Lega) : le tribunal reste dans le centre historique

ROVIGO – L’avocate de Rovigo Valentina Noce, secrétaire particulière du Ministre de la Justice Carlo Nordio, intervient concernant l’emplacement du nouveau tribunal de Rovigo dans les espaces de l’ancienne Préfecture de Police de Rovigo via Donatoni.

Le meilleur est l’ennemi du bien : c’est en recherchant la perfection ou en se fixant des objectifs trop ambitieux que l’on risque d’obtenir le résultat inverse du résultat souhaité.. C’est un enseignement que m’a transmis le ministre de la Justice Carlo Nordio et qu’il répète souvent dans son action gouvernementale : en essayant d’atteindre un niveau toujours plus élevé vous risquez de perdre ce que vous avez déjà de bon.

Que l’excellent soit l’ennemi du bien est un avertissement qui devrait avertir plus d’un à Rovigo qui voudrait déplacer le Tribunal en dehors du centre historique, provoquant la mort des services et des établissements commerciaux qui y sont liés.
Un problème commun à de nombreuses villes concerne en effet la réorganisation de la justice qui implique également la mise en place de personnel et la rationalisation des bâtiments.

Au cours de ces presque deux années de visites dans les offices judiciaires de toute l’Italie aux côtés du Ministre Nordio, nous avons recueilli les demandes des territoires et partout la question est toujours la même : obtenir une meilleure justice locale et maintenir en vie les centres dans lesquels la Cour est un élément synergique du tissu socio-économique, en particulier des petites et moyennes entités.

Dans cette direction, on cherche des solutions pour un service meilleur et efficace aux citoyens, qui implique non seulement les usagers des tribunaux mais la communauté entière, au profit de l’ensemble du territoire, dans un équilibre d’intérêts indépendamment des catégories individuelles.

La communauté de Rovigo a déjà exprimé son désir de maintenir le tribunal municipal dans le centre historique : le ministère étudie et s’intéresse à la refonctionnalisation de l’ancienne caserne de Gattinara et au réaménagement et restauration complète du siège historique actuel du tribunal, situé dans la Via Verdisachant que l’ancienne Caserne Gattinara est la seule alternative possible pour le succès du projet de rationalisation des espaces utilisés par l’UU.GG.
Il s’agit d’une des interventions majeures prévues dans le domaine de la construction judiciaire financée sur les fonds propres de la Justice.

Hypothèse graphique développée par le cabinet d’architecture Alessio Pipinato & Partners

Il est vrai qu’il apparaît que l’Agence des Domaines de l’État, suite à un rapport des offices judiciaires concernant les cadres d’exigences utilisés dans le DIP (documents d’orientation de conception) a décidé d’évaluer des solutions de conception alternatives, mais dans l’hypothèse d’une demande de mise en œuvre de l’effectif maximum qui c’est une simple utopie car en fait cela ne correspond pas à la réalitén’a jamais été payé et ne le sera probablement jamais.

Chaque bureau peut se plaindre qu’il manque un certain nombre d’opérateurs pour atteindre la couverture maximale en personnel envisagée sur papier, et donc exiger plus d’espace, mais il doit savoir que la solution optimale sera inaccessible. Et c’est bien connu, l’excellent est l’ennemi du bien.
Donc la bonté doit être recherchée pour avoir la meilleure solution possible, et non l’idéal d’une perfection inaccessible et déraisonnable.

Un caractère déraisonnable donné également par un éventuel plan financier qui n’est pas soutenable pour le ministère, qui pourrait un jour envisager d’autres solutions viables comme l’hypothèse de la probable disparition du tribunal de Rovigo au profit d’une autre province. Est-ce ainsi que certains veulent revitaliser Rovigo ?

Manquer l’opportunité de réaménager un complexe ayant une valeur historique et une fonction sociale très élevée est impensable pour Rovigo, ce serait une moquerie envers les citoyens. L’engagement et la parole donnée aux citoyens ont une valeur, ne pas le faire signifie décréter la mort de la ville.
Celui qui sera élu aux prochaines élections devra en rendre compte aux citoyens de Rovigo, aujourd’hui et demain” conclut l’ancien conseiller municipal de Rovigo de la Ligue, candidat sur la même liste aux élections administratives des 8 et 9 juin 2024.

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