«Il y a une base solide, pas de bouleversements mais quelques ajustements aux bons endroits»

«Il y a une base solide, pas de bouleversements mais quelques ajustements aux bons endroits»
«Il y a une base solide, pas de bouleversements mais quelques ajustements aux bons endroits»

Quelques jours après ce “tout va bien qui finit bien” paru dans les dernières pages de la saison d’Ancône, Filippo Perucchini reprend la parole. C’est-à-dire l’un des grands protagonistes de la saison, l’une des pierres angulaires de l’équipe rouge et blanche qui s’est souvent montrée décisive par ses interventions. «Ça a été une saison très difficile – commente-t-il – et je dois dire que de ma part il y a même des regrets car les playoffs étaient à notre portée. Mais au point où nous en étions, nous devions amener le navire au port et nous avons réussi. Il est difficile d’expliquer ce qui n’a pas fonctionné, certainement quand on est obligé de courir après, on n’a pas l’esprit clair et tout devient plus difficile. Au cours des cinq derniers matchs, la vraie valeur d’Ancône s’est révélée. L’objectif du salut était trop important, décisif pour l’avenir de la société. La clé a été de comprendre, malheureusement tardivement, qu’on n’avait pas le temps de suivre le rythme de l’individualisme et de la stupidité. Et puis la réponse du groupe est finalement arrivée et m’a rendu fier d’en faire partie. »

Ce qui soutient Perucchini, c’est la confiance dans la réalisation de l’objectif fixé. «Malgré les difficultés – explique le gardien – il n’y a jamais eu un moment où je pensais que nous n’y arriverions pas. Quelques moments de découragement, d’anxiété, oui. A Arezzo où nous avons perdu 3-0, dans les vestiaires nous nous sommes regardés et nous nous sommes promis de ne jamais abandonner. Il faut dire que le club a toujours été proche de nous, en particulier notre PDG Roberta Nocelli : elle a souffert avec nous, elle s’est réjouie avec nous.

Désormais, les pensées du « gardien » de la porte rouge et blanche se tournent vers l’avenir. «Personnellement, j’espère que nous pourrons suivre les traces de Cesena, Torres et Carrarese. Ils ont peu changé en termes d’effectif par rapport à l’année dernière – réfléchit-il – et pourtant ils ont joué un grand championnat. Il faut savoir intervenir aux bons endroits mais sans déranger une équipe qui a une base solide. Une saison comme celle-ci doit nous aider tous à grandir, une expérience importante à chérir. Il va y avoir des changements, un nouveau directeur sportif va arriver, il faut repartir avec un autre esprit. Antonio Cioffi? Il a des qualités de frappe, ainsi que des dribbles et de l’imprévisibilité, il a aussi un tir fort et net. Je suis sûr que cela va bientôt s’établir.

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