Schlein appelle la rue contre le poste de Premier ministre et l’autonomie : « Manifestation le 2 juin »

«Le 2 juin, à Rome, nous sommes mobilisés pour la Constitution, pour l’Europe fédérale, contre le premier ministre et l’autonomie différenciée». Elly Schlein lance…

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«Le 2 juin, à Rome, nous sommes mobilisés pour la Constitution, pour l’Europe fédérale, contre le premier ministre et l’autonomie différenciée». Elly Schlein lance (encore) le défi à la Première ministre Giorgia Meloni. Elle le fait en marge de l’ouverture de la campagne électorale de Nicola Zingaretti au Monk de Rome, un endroit qui lui apporte certainement de la chance : là-bas, Elly s’est officiellement présentée à la direction des Démocrates en 2022. Elly appelle son peuple, à l’occasion de la Fête de la République, à “construire un mur” avec “nos corps” contre une réforme accusée de “bouleverser la structure de la Constitution”. Et il parle d’un “troc sordide” au centre-droit, un échange “qui maintient le gouvernement à flot”. Répondant à distance au Premier ministre – qui avait accusé l’opposition de manquer d’arguments – il ajoute: «Nous les avons amenés à la réunion avec le gouvernement, la seule qui ait eu lieu il y a plus d’un an. Ils n’ont jamais voulu de dialogue. » En tout cas, « ça ne sert à rien que tu m’attaques, ça ne nous fait pas peur. Nous nous opposerons de toutes nos forces à cette réforme dangereuse qui affaiblit la démocratie et tourne en dérision les citoyens. » Comme mentionné, Elly est à Rome pour présenter la candidature de Zingaretti aux prochaines élections européennes. Il ne met aucune barre à côté de celui qui a dirigé les Démocrates lors des dernières élections européennes, en 2019. Schlein retrace le choix des listes, construites en s’ouvrant à « la société civile et aux forces de notre parti ». Il est de ma responsabilité – en tant que leader au Centre et dans les Îles – de prendre les devants. »

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Le duel

Mais le défi à distance avec Giorgia Meloni se poursuit même lorsqu’il s’agit de l’avenir de l’Union européenne, où “nous avons besoin d’un poids politique et d’une vision”. Alors que “d’un autre côté, ils réduisent le programme électoral à un nom”, affirme-t-il, rappelant le choix de Meloni de donner aux électeurs la possibilité d’écrire uniquement “Giorgia” sur le bulletin de vote et de se présenter ainsi sur les affiches électorales.
Après les réformes institutionnelles, c’est au tour de l’école et de la santé : “Ils ont choisi de démanteler l’école publique, qui est pour nous un ascenseur social”. Schlein réclame une réforme de la citoyenneté, “car 70 pour cent des étudiants étrangers sont nés en Italie” et des investissements pour multiplier les écoles maternelles.
Puis il ajoute : « Giorgia Meloni ne m’a jamais répondu sur la proposition de congé parental de cinq mois pour les deux parents. Ils l’ont fait en Espagne, ils le font en France.” Dans son discours, Schlein relance une fois de plus la proposition d’une bataille commune avec l’opposition sur la question de la santé et va plus loin en proposant au niveau européen “une agence commune pour les vaccins et les médicaments qui sauvent des vies, pour les sortir de la logique du profit”. “. Et encore, il demande une « loi sur les soignants » et « plus d’argent pour la santé mentale : les jeunes et les étudiants me le demandent ». Au point de dire que “la seule chose que le gouvernement a fait en matière de santé, c’est de laisser entrer les objecteurs dans les cliniques”.

Le salaire minimum

Alors que l’autre sujet de conflit avec le gouvernement (et de convergences passées avec l’opposition) est celui du salaire minimum : “En dessous de 9 euros, c’est l’exploitation”, dit-il depuis la scène Monk, avant de parler de la proposition née des jeunes démocrates. et soutenu par le secrétariat : « Il faut supprimer les stages gratuits parce que vous ne payez pas notre loyer et vous ne construisez pas d’avenir. Et en Europe, « grâce aux socialistes », des propositions allant dans ce sens ont été avancées sur ces deux fronts. Et, encore une fois, le passage sur l’environnement, en évitant les conflits avec le monde des affaires : «Revenir sur le Green deal ne nous privera pas de l’urgence climatique mais les entreprises qui ont su s’adapter aux nouveaux besoins ont été récompensées», tandis que le «Les agriculteurs (parmi les plus actifs dans les manifestations, ndlr) sont les premières victimes du changement climatique.»
Enfin, aux côtés du ministre de l’Économie de l’époque (et aujourd’hui maire de Rome) Roberto Gualtieri, Schlein s’attaque une fois de plus à la droite, citant le chemin qui a conduit pendant la pandémie à la Next Generation Eu, une disposition sur laquelle à l’époque “ils s’étaient abstenus”. ” . Alors qu’aujourd’hui, au contraire, il n’en demeure pas moins qu’il est difficile de construire une Europe plus forte « si le budget commun ne représente qu’un pour cent du PIB européen ».

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