comment les quartiers populaires changent

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Rendez-vous ce soir, à 20h40, au Tinni Tinni Arts Club via Scuto. La projection est gratuite

Gentrification. C’est le thème du troisième et dernier rendez-vous, prévu le aujourd’hui soir, 9 mai 2024, à 20h40avec “L’excitation au cinéma», le ciné-club qui se déroule à Cataneau Club artistique Tinni Tinni, via Scuto. Le collectif l’organise Effervescence urbaineen collaboration avec le Tinni Tinni Arts Club lui-même et avec Magma – exposition de courts métragesle festival du court métrage d’Acireale.

Le thème de la gentrification sera abordé grâce à la projection du long métrage “Le dernier homme noir de San Francisco», de Joe Talbot (2019). L’histoire est celle du neveu de Jimmyun homme noir qui a construit l’une des plus belles maisons victoriennes du quartier Fillmore de San Francisco. C’est autour de l’évolution de ce quartier que se construit l’histoire du film : si ce quartier de la ville californienne était autrefois un centre florissant de la culture noire, dans les années où vit le neveu de Jimmie, il est devenu un quartier destiné principalement pour les riches.

L’excitation au cinéma» est un ciné-club imaginé pour parler des villes, et pas seulement de Catane, comme de systèmes complexes. Environnement, mobilité, inégalités, spéculation : ce ne sont là que quelques-uns des sujets abordés, également à travers le commentaire des projections, lors de “débats créatifs». C’est-à-dire des occasions où les spectateurs présents dans la salle participeront à la réflexion collective. La réflexion sur ce que signifie « être une ville » passe avant tout de l’attribution de sens à « être une communauté ».

La première séance, en entrée gratuite, c’est à dire sans paiement d’un quelconque billet d’entrée, a eu lieu le 14 mars avec la projection du film “Mains sur la ville», film daté 1963dirigé par Francesco Rosi. Là Naples des années soixante c’était la toile de fond pour parler de spéculation immobilière, de construction illégale et d’expulsions de quartiers populaires.

La thématique du droit au logement a été abordée grâce à trois courts métrages : “Habitat», d’Ina Georgieva (2013) ; “Les maisons où nous étions», d’Arianna Lodeserto (2018) ; Et “L’état sauvage“, De Carlo Lo Giudice (2018). Le Juge, classe 1968né à Catane, était l’invité de la salle: son film raconte l’histoire de la capitale de l’Etna à partir de l’histoire d’un homme, Giovanni Cutuli, videur de cave, contraint de faire face à un ordre d’expulsion. Il devra donc quitter la maison où il vit avec sa femme et ses deux enfants.

Un débat sera également lié à cette projection. Lors de la discussion, les participants recevront une carte postale, au dos de laquelle sera transcrite une idée inspirante raisonnement sur le sujet abordé. Pour que la réflexion ne s’arrête pas, même lorsque vous rentrez chez vous.


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