Le plus grand nombre de loups du nord de l’Italie est concentré dans la province de Cuneo – Le Guide

Le plus grand nombre de loups du nord de l’Italie est concentré dans la province de Cuneo – Le Guide
Le plus grand nombre de loups du nord de l’Italie est concentré dans la province de Cuneo – Le Guide

Au fil des années, la présence du loup dans les Alpes s’est progressivement accrue et avec elle les actes de prédation contre les troupeaux, malgré l’utilisation généralisée des outils de prévention disponibles.
« Il est tout à fait clair que les différents outils d’atténuation proposés jusqu’à présent, depuis les réseaux électrifiés jusqu’aux chiens de garde, ne sont pas en mesure de prévenir efficacement les conflits, même lorsqu’ils sont correctement appliqués » souligne le président de Coldiretti Cuneo, Enrico Nada.
C’est dans les Alpes occidentales que sont concentrés 70% des loups présents dans le nord de l’Italie et c’est la province de Cuneo qui compte le plus grand nombre d’individus, de plus en plus observés également dans les plaines, à proximité des zones habitées, étant désormais les zones de montagne. complètement affecté par la présence de troupeaux de ces animaux, plaçant
Au vu de ces données, force est de constater que l’objectif de créer et de maintenir une population de ces animaux dans de bonnes conditions de conservation a non seulement été atteint mais dépassé : la présence du loup n’est plus en cause, elle va même bien au-delà des attentes. normes.
« C’est pourquoi les politiques de protection absolue – affirme Coldiretti – devraient être remplacées par des mesures de gestion plus conscientes et adaptées à la situation actuelle. L’Union européenne elle-même envisage de soumettre la question à la Convention de Berne en proposant de retirer l’espèce de loup de la liste des « espèces strictement protégées » et de l’insérer dans celle des « espèces protégées ». Le plan de conservation et de gestion du loup en Italie, qui n’a jamais été définitivement approuvé, doit être revu et adapté aux besoins territoriaux en fonction de l’évolution de la situation. L’objectif d’une croissance numérique inconditionnelle de ces animaux doit céder la place à une politique active de gestion de la population, sans exclure la possibilité d’adopter des mesures de confinement numérique si nécessaire, comme cela a déjà été fait depuis un certain temps dans de nombreux autres États également de l’Union européenne. .
La concentration des meutes de loups dans certaines régions européennes est devenue un réel danger et rétablir l’équilibre de la population locale de loups est une nécessité incontournable.
Il y a plus de loups dans le Piémont que dans toute la Suède. La situation, en particulier dans la région de Cuneo, est telle qu’elle impacte gravement l’élevage de montagne, avec des dommages à l’élevage ovin et à l’élevage qui menacent gravement sa survie, avec de graves conséquences environnementales et économiques.
«Cette situation non seulement met en danger la survie de l’élevage ovin, mais compromet également la possibilité qu’un tissu social productif subsiste dans nos vallées alpines, avec des dommages importants pour l’ensemble de la communauté – affirme Coldiretti Cuneo -. Si des raisons écologiques ne justifient plus les attaques et les pertes continues contre les troupeaux, ce ne peuvent pas être des raisons idéologiques qui dictent les règles de gestion de ces animaux : la vie d’un mouton vaut-elle moins que celle d’un loup ? Un sentiment de découragement et de frustration règne parmi les bergers, non seulement pour le prix payé en termes d’animaux perdus ou blessés, pour le travail plus important devenu nécessaire pour garantir une présence constante pour la défense des animaux, mais aussi et dans certains cas surtout par le manque de reconnaissance de leur rôle, en raison de l’indifférence de la société face à une situation trop souvent présentée comme marginale ou dépassée. Une plus grande responsabilité est nécessaire dans la défense, de la part des institutions et organismes compétents, des éleveurs qui continuent courageusement à présider le territoire, à maintenir la biodiversité dans les zones de pâturage malgré les difficultés du changement climatique en cours et à garantir la protection des le paysage contre la dégradation, les glissements de terrain, les inondations et l’érosion. Seuls, bergers et éleveurs paient le prix de la présence du loup ; Les compensations prévues pour les objets pillés ne valent pas grand-chose, il n’y a aucune compensation pour le coût et le poids du travail supplémentaire ni pour la désolation de le voir détruit en quelques heures. Il est donc devenu impératif que les institutions définissent un plan national de gestion qui tienne compte de ce qui a été dit et qui place les bergers et l’élevage ovin au centre de la problématique relative à la gestion du loup.

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