la production s’arrête une fois pour toutes, une fois qu’un accord a été trouvé avec les travailleurs

Adieu usine de chaussures. La dernière page de l’histoire de Moreschi à Vigevano, la fabrique de chaussures la plus célèbre et la plus luxueuse de Lombardie, a été écrite lundi avec le licenciement des 59 derniers travailleurs de l’usine de chaussures (dans cet article l’histoire de Sergio Currao, l’un d’entre eux : « Je travaille ici depuis 1988, qui me prendra six ans après ma retraite ? »). Maintenant, il ne restera plus personne: dans les années d’or, il y en avait 300. Hurleys, le fonds suisse propriétaire de la marque, l’avait déjà communiqué en février, avec l’intention de “déplacer la production ailleurs” dans un domaine de “durabilité verte” évidemment impossible à poursuivre ici.

Dans l’ancienne capitale de la chaussure seuls les bureaux resterontne fabrique plus. L’usine a également déjà été vendue. Un bâtiment blanc, neuf et très reconnaissable, visible de loin sur la route nationale 494 en arrivant après un rond-point dont le symbole, le M pour « Moreschi », est composé de deux chaussures. La famille historique qui la dirigeait en 1946 a vendu ses parts il y a quelques années.

Le dernier jour disponible la négociation entre syndicats et propriétairesdans la Région (rapporté par l’hebdomadaire L’Informatore Vigevanese), il a été débloqué: un accord économique a été conclu avec les travailleurs, qui ont approuvé l’accord à l’unanimité à l’assemblée. En fait, les salaires sont toujours en retard. Hurleys s’engage à payer les salaires de février au plus tard le 10 mai, ceux de mars et avril au plus tard à la fin du mois. Les indemnités de départ et autres indemnités expireront le 30 juin (30 %) du montant dû et le reste au plus tard le 14 juillet.

En cas de non-conformité l’accord comprend une clause échappatoire, qui annule l’accord et permet aux travailleurs de demander lepaiement de la totalité des sommes. La question des retards de paiement des salaires était devenue une polémique impliquant indirectement l’acteur Stefano Accorsi, choisi comme témoin de la marque. “Espérons qu’au moins vous soyez payés…”, avaient ironisé les salariés sur le point d’être licenciés dans une lettre ouverte.

PREV Panetta: les banques sont aujourd’hui le point fort de l’Italie, mais ne baissez pas la garde
NEXT Des certificats de pompier ont été décernés à 20 étudiants par la Confindustria Udine et les pompiers