Cinq choses à faire et à voir à Florence au printemps

Cinq choses à faire et à voir à Florence au printemps
Cinq choses à faire et à voir à Florence au printemps

Florence il n’est certainement pas nécessaire de le présenter au touriste qui se presse sur la Piazza del Duomo, la Piazza della Signoria et tous les lieux emblématiques de la ville de Giglio. Mais pour ceux qui recherchent quelque chose de plus exclusif et authentique, en ville mais loin de la foule, le voici 5 choses à faire et à voir au printempspour ensuite quitter la capitale toscane… avec une grande envie d’y revenir.

Dormir au paradis ou en enfer ?

Des nuits dans une douce ambiance paradisiaque ou parmi des nuances de feu infernales (en compagnie de Topotto) ? Vous pouvez choisir de 25hours Hôtel Piazza San Paolino, un complexe hôtelier de trois propriétés sur 10.750 m2, avec 170 chambres au coeur de Florence, à deux pas de Santa Maria Novella d’un côté et des Lungarni de l’autre. La structure, conçue par l’architecte d’intérieur Paola Navone et son équipe, est inspiré de la Divine Comédie de Dantedans un jeu élégant et amusant qui commence dans les couloirs, avec les murs décorés d’illustrations de l’artiste américain Seymour Chwast et la voix de Benigni récitant la “Comédie”.

Entrée à la salle Paradiso de l’Hôtel 25 heures

Et puis il y a les chambres dédiées chacune à un personnage de Dante, les salles claires si elles viennent du Paradis, rouges si elles viennent de l’Enfer, et toutes avec des éléments d’écrits et d’objets ironiques et amusants. Sur les lits, nous trouvons une grande “souris” en peluche qui, conçue par le Studio Otto, s’appelle Topottoet on le retrouve aussi dans la salle, fil ironique d’un voyage entre l’Enfer et le Paradis où les distances s’annulent à table.

Le Restaurant San Paolino, dans un jardin couvert luxuriant (dans le bâtiment historique qui appartenait autrefois à la Banque d’Italie), propose de la classique “Fiorentina” aux plats locaux et internationaux, avec des produits typiques et de saison. Le Companion Bar propose, de l’apéritif jusqu’au soir, les classiques cocktails aigre-doux, avec un large choix de Bitters, Spiritueux ou Vermouth, sans oublier le Negroni, la boisson née à Florence.

Épicerie 25 heures

Épicerie 25 heures

Ensuite, il y a le Magasin d’alimentation et boulangerie, où l’on peut acheter des produits locaux, mais surtout s’asseoir aux tables de la petite place pour déguster des plats froids : sandwichs, pizzas, porchetta, pâtes ou salades de légumes, le tout dans un emplacement privilégié car calme même si à deux pas de le centre. Le fleuron de l’hôtel est l’espace bien-être, du sauna finlandais à l’espace fitness de 70 m2 sur deux étages : du yoga au Pilates, en passant par la salle dotée d’équipements Technogym pour le cardio et la musculation. Enfin, pour ceux qui aiment les “goodies” cinématographiques, le Cinéma paradisiaque propose des cycles réguliers de projections cultes. L’hôtel est bien adapté pour célébrer des événements corporatifs et privés, comme dans la Garden House, un loft avec piscine, cuisine, etc. idéal pour les dîners et les fêtes.

Sur les traces de Dante

Après un séjour entre Enfer et Paradis il est presque obligatoire de se plonger dans «Quartier Dantesco»ces lieux entre la Piazza della Signoria, l’église d’Orsanmichele et la Badia Fiorentina où Alighieri a vécu depuis sa naissance (1265) jusqu’à son exil (1302).

Une visite qui n’est pas aussi évidente qu’il y paraît : par exemple, combien de non-Florentins connaissent le “La pierre de Dante”? Elle est pourtant là, derrière la Cathédrale, un peu à l’écart d’un mur : c’est la pierre sur laquelle le grand poète s’est assis pour observer les travaux de la Cathédrale (ancêtre de la umarell qui s’arrête devant les chantiers ?). On raconte qu’une connaissance de passage lui a demandé quel était son plat préféré et il a répondu « l’œuf ». Un an s’est écoulé, Dante était toujours assis là et cette connaissance est revenue et a demandé “Avec quoi ?” et lui “Avec du sel”. Une histoire peut-être inventée mais qui vise à souligner l’excellente mémoire de Dante.

La pierre de Dante, où l'on dit que le grand poète était assis en observation

La pierre de Dante, où l’on dit que le grand poète était assis en observation

Sur les traces de qui nous pouvons suivre les « pierres parlantes », les épigraphes qui sur les murs florentins rappellent le lieux par Dante ou mentionnés par lui dans la Divine Comédie. C’est un chemin qui nous mène de la prétendue maison natale du poète (aujourd’hui musée) à l’église de Santa Margherita dei Cerchi où a eu lieu la première rencontre avec Béatrice : ici on dit que la jeune femme est enterrée et de nombreux amants laissent aujourd’hui des notes dans un panier (même si, selon de nombreux érudits, elle reposerait à Santa Croce dans la tombe familiale de son mari).

Une curiosité à voir : le profil du poète sculpté au sol de la place de l’église. Dante a déclaré qu’il était né dans l’ombre de la Badia Fiorentina et qu’à proximité se trouvait l’église de San Martino, lieu du mariage d’Alighieri avec Gemma Donati, bien que, selon une autre version, ils se soient mariés à Santa Maria dei Cerchi. Dans la proche Via del Corso, au n.6, se trouve Palais Portinari Salviati où Béatrice a vécu son enfance. Stade suggestif, en Salle des Prieurs du Palazzo Vecchio on retrouve le masque en plâtre d’Alighieri devenu célèbre dans le film de Dan Brown.

Pour conclure un voyage Dante, il faut aller à la merveille qui est là Basilique de Santa Croceoù dans le cimetière se trouve le monument de Dante d’Enrico Pazzi, placé à l’occasion des célébrations de Dante de 1865, et à l’intérieur de l’église se trouve le cénotaphe de Dante de Stefano Ricci de 1829.

École de restauration au Studiolo Ponzani

Le Studiolo Ponzani

Le Studiolo Ponzani

Depuis l’Hôtel 25hours, en traversant le Ponte alla Carraia, vous arrivez à Oltrarno, dans la Florence la plus authentique, au cœur de San Frediano. Ici, via Santo Spirito, 27, nous trouvons Studiolo de Ponziani, le laboratoire où la famille Ponziani se consacre à la restauration artisanale de meubles et de tableaux depuis le XIXe siècle. Cité par les magazines internationaux les plus prestigieux, le lieu est encore aujourd’hui un véritable trésor. secrets de fabrication anciensqui s’apprend également avec des cours de décoration, de restauration, de reproduction de meubles anciens et d’objets de valeur organisés sur demande.

Déjà au XIXe siècle, les Ponziani étaient cités comme experts dans l’art de la dorure (qui s’enseigne aujourd’hui avec l’utilisation de matières premières anciennes, comme la colle) : c’est ainsi qu’est née la société Ponziani, au rez-de-chaussée d’un immeuble de 1500. , Palais Graziosi. L’histoire et l’art se ressentent également à l’extérieur, dans le jardin exclusif du Studiolo, ce qui en fait un lieu unique à Florence pour organiser un événement : plus de 200 m2 d’espace, avec des haies, des parterres de fleurs et des citronniers qui transforment le jardin en un emplacement splendide (www.ponzianilostudiolo.com).

Jardin de Ponzani

Jardin de Ponzani

Nous sommes dans la Florence la plus authentique et la plus populaire, où même la nourriture reflète la tradition. Gurdulu(via delle Caldaie 12R, www.gurdulu.com) en est un gastronomie savoureuse également des plats à emporter et un excellent restaurant, avec une agréable cour extérieure. Les plats proviennent principalement du tradition florentine: tripes, lampredotto, porchetta, pâtes fraîches, excellentes entrées végétales, produits de boulangerie artisanale. L’un des secrets de ces délicieuses choses est que la plupart des matières premières proviennent de la Fattoria Le Sodera, à Impruneta, propriété du père du chef de Gurdulù, de la volaille au porc, des prémices du jardin à l’huile, et la qualité c’est vraiment ce que l’on ressent.

Basilique Santo Spirito, la « renaissance » de Foschi

L'intérieur de la basilique de Santo Spirito

L’intérieur de la basilique de Santo Spirito

Restons à Oltrarno pour découvrir le trésor d’œuvres d’art qui s’y trouve Basilique du Saint-Esprit, gouvernée par les frères augustins, peut-être pas assez connue de ceux qui ne sont pas florentins. Et c’est dommage : conçu par Filippo Brunelleschi – commencé en 1444, ce fut la dernière grande œuvre du maître – il conserve un crucifix en bois sculpté par un Michel-Ange dix-huit ans en 1493, grâce au Prieur qui l’hébergea et lui permit d’étudier l’anatomie sur les cadavres provenant de l’hôpital du complexe.

Le bâtiment est lumineux, élégant et compte 40 autels enrichis de nombreux trésors et œuvres d’art. Parmi ceux-ci se distingue retable de La Transfiguration de Pier Francesco Foschi, dont on a beaucoup parlé à l’occasion de la toute récente restauration qui a eu lieu sur place, et maintenant l’œuvre a été transférée à la chapelle Capponi d’Altopascio. La restauration a été réalisée grâce à l’exposition Pier Francesco (1502- 1567) Peintre florentin à la Galleria dell’Accademia de Florence et qui s’est terminée le 14 avril.

Foire artisanale devant l'église du Santo Spirito

Foire artisanale devant l’église du Santo Spirito

Une vie active et populaire se déroule devant la façade élégante et sobre de Santo Spirito, reflet d’un quartier authentique, avec des stands vendant des produits Fierucolina tous les troisièmes dimanches du mois. Et chaque deuxième dimanche du mois ceux des petites antiquités, de l’artisanat, des produits alimentaires bio, des plantes et des fleurs animent cet espace jusqu’au soir où les Florentins se rencontrent et se mêlent aux touristes en quête de souvenirs de bon goût et artisanaux.

Boboli et le jardin secret des camélias

Nous restons Oltrarno mais dans une atmosphère complètement différente, celle pour le moins magique des jardins de Boboli, si grands avec ses 45 mille m2 que même s’il y a des touristes, il y a toujours un petit endroit pour profiter de ce paradis et de celui de Villa Bardini (avec un seul ticket). On accède aux jardins par quatre entrées : depuis la cour Ammannati du Palais Pitti, depuis la Via Romana (connue sous le nom d’entrée Annalena), depuis le Fort Belvédère, depuis la Piazzale di Porta Romana.

Les jardins proviennent des potagers de la famille Borgolo, derrière Santa Felicita in Oltrarno, achetés en 1418 par Luca Pitti (client du palais du même nom), dont la propriété passa en 1549 à Eleonora da Toledo, épouse de Cosimo. de Médicis, qui confia la tâche de rénover le jardin, fut confié à l’architecte Niccolò Tribolo. Au fil des siècles, les Médicis, les Habsbourg-Lorrains et les Savoie ont donné au jardin de Boboli sa splendeur actuelle.

Tunnel de Glycines à la Villa Bardini dans les Jardins de Boboli

Tunnel de Glycines à la Villa Bardini dans les Jardins de Boboli

Une fois à l’intérieur, il est impossible de ne pas se perdre parmi les bois et les sentiers, les statues et les fontaines, les grottes, les avenues, les bâtiments, les lacs, construits au cours de quatre siècles. A voir là-bas Maison de citron pouvant contenir 500 vases, le très célèbre Grotte des Buontalentile Fontaines Neptune et OcéanLe Pavillon Kaffeehaus du 18ème siècle. Un parcours rendu encore plus fascinant s’il est réalisé avec un guide environnemental, qui raconte l’histoire des plantes et la symbolique des sentiers qui montent vers Forte Belvedere, le sentier droit et escarpé pour les plus courageux, le secondaire pour les plus calmes, puis pour les ruelles et avenues indécises comme celle des chênes verts (il existe une plante vieille de 400 ans) qui forme une arche un peu sombre. Bref, même les chemins sont le symbole des chemins de vie.

Un autre symbole, celui de l’amour, est dans le jardin secret, celle des camélias, entre l’aile sud du palais Pitti et le bastion Meridiana, construit pour relier les appartements du prince Mattias de Médicis aux jardins de Boboli. C’est une sorte d’avenue longue et étroite flanquée des camélias tant aimés par le cardinal Giovan Carlo, frère du prince Mattias, et c’est une petite oasis de grand charme, qui ne peut être visitée qu’à certaines heures. Une fois au sommet de Boboli, au Forte Belvedere, nous trouvons l’entrée (Costa San Giorgio 2) de la Villa Bardini, dont le célèbre jardin présente des attraits uniques, comme l’escalier baroque, les terrasses surplombant la ville et surtout le pergola de glycine, de 70 mètres de long et 4,6 mètres de large, qui fleurit entre avril et mai et crée un passage évocateur et très photographié.

C’est vraiment dommage de quitter parcs et jardins en ce printemps florentin, mais ce plaisir peut se prolonger dîner dans une serre!

Serres Torrigiani

Serres Torrigiani

Restant Oltrarno, via Gusciana 21, quartier Santo Spirito, le Serres Torrigiani dans le jardin italien du même nom, ils sont vraiment spéciaux. La Serre Historique de plus de 200 m2 abrite des plantes rares dans leurs pots anciens en terre cuite et une fontaine du XIXème siècle ; la Serra Grande de 530 m2, de la seconde moitié du XXe siècle, longue de plus de 60 m, permet l’organisation de divers types d’événements ; la serre haute de plus de 350 m2 abrite les plantes les plus grandes et est idéale pour des moments plus insouciants et informels. Dîner au Bistrot au milieu des plantes est une expérience formidable, la carte est authentique et raffinée, l’ambiance animée par la musique. Une belle façon de dire au revoir à Florence non pas en tant que touristes mais en amis qui reviendront.

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