N’oublions pas le coin fiscal

par Carlo M. Ferro

Iciquand ces réflexions seront publiées, la course à la présidence de Confindustria sera conclu par la désignation de Emmanuelle Orsini. Le timing nous permet d’aborder le sujet des priorités des entreprises sans aborder le mérite des candidats et des programmes, qui sont des affaires privées des membres. J’identifierais : l’innovation, les coûts de main d’œuvre, la formation et la productivité. Le succès d’un système manufacturier qui exporte 45 % de sa production dépend de l’innovation et de la compétitivité, qui est le produit du coût des facteurs et de leur productivité.

Sur le plan des coûts, c’est le coût horaire moyen du travail qui fait la différence : en Italie, 29,8 €, contre 31,8 € en moyenne dans l’UE. Mais l’écart entre les Etats membres pèse lourd – les pays de l’Est entre 9 et 13 euros – et surtout les marchés mondiaux, l’écart de l’Europe par rapport à l’Asie. En Italie, 1 euro de salaire coûte 38 centimes supplémentaires de cotisations, ce qui place notre pays au cinquième rang du classement des plus fortes incidences du coin fiscal en Europe. Pour cette raison – et en raison de ses implications sociales – je placerais la réduction structurelle du coin fiscal en tête de la liste des priorités. Avec le thème de productivité, compte tenu de la tendance quasi stationnaire en Italie de la productivité totale des facteurs, mesurée en termes de valeur ajoutée par heure travaillée (Istat 1995-2024). Cet indice s’améliore lorsque la recherche technologique et les investissements rendent les processus de production plus efficaces et que le développement augmente. valeur ajoutée de produit. L’Italie investit 1,45 % de son PIB dans la recherche et le développement, soit 2/3 de la moyenne européenne (2,2 %), même si notre esprit d’entreprise compense : c’est le phénomène du bourdon qui vole malgré la disproportion de ses ailes.

Soi Examinons les données en détail, l’écart le plus important concerne la productivité du travail, tandis que la productivité du capital se redresse depuis 2014. D’une part, l’alarme lancée par toutes les catégories de production concerne la écart de formation entre l’offre et la demande de travail, ce qui est crucial pour jeunes générations. D’autre part, les résultats positifs de l’industrie 4.0 dans la modernisation des processus de fabrication (comme le démontre le redressement de la productivité du capital) devraient déclencher “Entreprise 5.0». Une nouvelle phase d’intervention étendue aux processus de gestion des entreprises, au-delà de la fabrication, étendue à l’intelligence artificielle, après le big data et l’IoT, et qui embrasse les PME pour les faire croître. Reconnaître que l’Industrie 4.0 est née à l’initiative de Confindustria, dans une phase de lune de miel avec le gouvernement, et avec l’engagement de son réseau territorial, est la prémisse d’une nouvelle phase. Bon travail aux nouveaux élusau président de Confindustria!

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