le front commun dont le pays a besoin

Il y a un alarme criminelle à Milan. Le conseiller régional lombard pour la sécurité, Romano La Russa, l’a ensuite lancé le coup de couteau de l’inspecteur adjoint de la police de Salerne au commissariat de Lambrate. La métropole milanaise est aux prises avec des casseurs, qu’ils soient citoyens ou ressortissants de pays tiers, mais aussi avec des vols, des agressions contre des femmes et des vols. Mais hier, quelques heures plus tard, encore du sang et de la violence, cette fois à Naples où 4 personnes ont été blessées dans une embuscade de la Camorra.

Du nord au sud, des alarmes de criminalité et de sécurité aux caractéristiques différentes. Deux incidents criminels, dont un Milan et l’autre à Naples, qui montrent clairement que nous ne pouvons pas nous laisser berner par le cliché des villes dangereuses dans une seule partie de l’Italie. Ceci est confirmé par les statistiques du ministère de l’Intérieur qui placent Milan au premier rang des zones métropolitaines avec plus de délits et de plaintes par rapport à la population résidente. Selon les données sur la criminalité italienne recueillies par le Ministère de l’Intérieur, elles ont été présentées l’année dernière à Milan 6991.3 rapports de crimes pour cent mille habitants, pour un nombre total de 225 078 plaintes.

Cela signifie qu’il existe un problème de criminalité auquel nous devons prêter attention partout si, dans le même classement, il occupe la deuxième place. Rimini avec 6246,4 plaintes pour cent mille habitants et en troisième position Rome avec 5485,4, toujours pour cent mille habitants. Pour retrouver Naples au classement général, il faut passer à la dixième place avec 5479,1 plaintes pour cent mille habitants, pour 135.980 plaintes au total.

Il est surprenant qu’une ville comme Rimini, presque jamais protagoniste de l’actualité criminelle d’importance nationale, atteigne la deuxième place pour les vols et la troisième pour les vols et les actes malveillants. Mais Naples, bien que dixième en termes de délinquance totale, est malheureusement la première en Italie dans les dossiers d’associations mafieuses et cela nous fait comprendre comment chaque ville connaît des problèmes de qualité pénale différente, liés aux différents types de délits les plus répandus. C’est précisément pour cette raison qu’on se souvient de la statistique de Ministre de l’Interieur il ne s’agit pas de vouloir faire des comparaisons territoriales instrumentales pour un contraste entre le nord et le sud, mais seulement de constater à quel point les clichés et les préjugés déforment la vision équilibrée de la réalité.

Nous sommes trop souvent prisonniers de histoires assises, de certitudes toutes faites qui empêchent une analyse correcte de ce qu’est l’Italie aujourd’hui. Pourtant, dans le classement Viminale, qui analyse les chiffres des différents délits signalés, Milan occupe la première place pour les vols et les braquages, et la quatrième pour les violences sexuelles. Les nouvelles d’agressions sexuelles contre des filles dans la zone métropolitaine de Milan sont fréquentes et beaucoup connaissent désormais également ce qu’est le phénomène des gangs métropolitains milanais ethniques et de quartier qui, en raison des affrontements violents continus entre gangs, rendent les nuits milanaises dangereuses. S’en assurer depuis Naples serait un exercice inutile consolantcar il serait naïf d’aplatir la réalité criminelle italienne dans la fameuse nuit hégélienne où toutes les vaches sont noires. Chaque ville d’Italie a ses problèmes de sécurité. La criminalité, de nature différente dans chaque ville italienne, est un problème commun qui doit être abordé par un front commun. Au nord, au centre et au sud du pays. Ensuite, il faut tenir compte des spécificités et des différents contextes historiques que chaque enquêteur doit enquêter.

Ainsi, dans la comparaison statistique, Naples occupe la deuxième place derrière Milan en termes de nombre de vols, mais à la huitième place pour les vols et loin derrière, quatre-vingt-quatrième place, pour les violences sexuelles. Malheureusement, et cela confirme les différences de contexte historique, la zone métropolitaine napolitaine se trouve dans une position peu enviable en matière de délit de contrebande comme dans les dossiers sur les clans de la Camorra. La spécificité, a-t-on dit, est de comprendre que chaque ville italienne connaît son propre problème de criminalité qui nécessite des analyses et des solutions différentes. La perception de la criminalité et de la sécurité fait également une différence, et dans une large mesure, c’est-à-dire la façon dont on ressent le danger de subir des crimes dans sa ville. Dans ce cas également, le ministère de l’Intérieur, cette fois en collaboration avec Eurispes, a élaboré une étude qui explique comment “le sentiment d’insécurité ne semble pas souvent avoir une confirmation directe dans la réalité”. Il y en a un différent perception de la sécurité dans les différentes villes italiennes, souvent non liées à des données réelles sur la criminalité existante, mais basées sur des informations et des récits, plus ou moins répétés, d’épisodes criminels. Il n’est donc pas surprenant que l’étude du ministère de l’Intérieur ait vérifié qu’au-delà des statistiques susmentionnées sur l’indice de criminalité territoriale, la répétitivité des informations sur certains délits, limitées à certaines zones du pays, a généré davantage de craintes de devenir le nombre de victimes de crimes est 30 pour cent plus élevé dans le sud que dans les autres régions d’Italie. Ce déséquilibre statistique de perception de la sécurité nord-sud doit donner lieu à réflexion, précisément parce que le pays tout entier doit être uni dans la lutte contre la criminalité.

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