Naples, maxi-gouffre à Vomero, le procureur comptable déménage : « Trop de patchs inutiles »

Naples, maxi-gouffre à Vomero, le procureur comptable déménage : « Trop de patchs inutiles »
Naples, maxi-gouffre à Vomero, le procureur comptable déménage : « Trop de patchs inutiles »

Quant à une vieille robe : de nombreux correctifs, de nombreuses interventions ponctuelles et de nombreuses ressources dépensées. De l’argent investi pour faire un arrêt immédiat, mais qui n’a jamais garanti une maintenance stable et efficace. C’est l’hypothèse sur laquelle travaillent les procureurs du Parquet comptable, à propos du gouffre de la via Morghen. Les contrôles d’enquête visaient également à clarifier l’utilisation des ressources publiques, qui – au fil des années – ont été investies pour colmater des fuites, endiguer des effondrements, contrôler des épisodes d’instabilité au cœur de la ville, sans toutefois une vision unifiée. Et stratégique.

C’est l’hypothèse d’investigation qui a motivé le Parquet de la Cour des Comptes de Naples pour braquer les projecteurs sur ce qui s’est passé en février dernier à Vomero. Vous souvenez-vous de la scène ? L’une des plus belles rues de Naples – nous parlons de la via Morghen – s’est effondrée, probablement à cause du mauvais fonctionnement des infrastructures d’égouts. De la boue partout, des voitures englouties, des arbres brisés, des gens miraculeusement sauvés par l’armée. Et vingt familles expulsées jusqu’à Pâques dernière.

Un scénario sur lequel le Procuration Le comptable a décidé de suivre une piste précise : l’incapacité d’utiliser les fonds et l’incapacité de planifier, dans un scénario qui – s’il se confirmait à la fin de l’enquête – mettrait également en péril certains projets financés par les fonds du Pnrr. Mais commençons par décrire cette nouvelle piste d’investigation. Comme on le sait, le Parquet de Naples – il s’agit des procureurs ordinaires du Centre de Gestion – enquête pour effondrement ou catastrophe par négligence, au cours d’une enquête menée par la procureure Federica D’Amodio, sous la coordination de la procureure adjointe Simona Di Monte.

Mais entre-temps, le Parquet comptable est passé à l’action, décidant de suivre la trace de l’argent et des moyens mis en place ces dernières années. Une enquête menée par le procureur adjoint Ferruccio Capalbo, qui, ces dernières semaines, a frappé à la porte de la municipalité Vomero-Arenella. La demande du Parquet Comptable est claire : l’acquisition des plaintes signées par la haute direction de la Commune, les emails, les rappels, les rapports faits ces dernières années. D’après ce qui ressort des bureaux du Municipalité vallonné, les enquêteurs de via Piedigrotta recherchent toutes les demandes d’intervention de 2021 à aujourd’hui, adressées aussi bien aux bureaux d’ABC (l’entreprise municipale qui s’occupe de la gestion des ressources en eau) qu’à l’administration communale elle-même.

Il y a en arrière-plan un besoin qui a animé cette demande de documents de la part des enquêteurs : le but est d’analyser où les interventions de maintenance ont été réalisées : dans quel point de la ville et combien elles ont coûté. Deuxième point : combien de demandes d’intervention sont restées sans réponse ; troisième nœud à dénouerconcerne un autre besoin : celui de vérifier combien de conflits ont éclaté au cours des trois dernières années dans la zone proche du gouffre du 21 février. Pourquoi les disputes? Parce qu’ils constituent un poste de dépense particulier pour les caisses de la Commune. Et il ne s’agit pas seulement de frais de justice, mais de méthode, de stratégie adoptée ces dernières années sur lesquelles se fait sentir la nécessité de procéder à des contrôles. Dans quel sens? D’après ce qui ressort des plaintes et des rapports, la méthode utilisée ces dernières années pour traiter correctifs et perturbations elle s’est structurée à plusieurs niveaux, à partir d’un point en particulier : tenter de comprendre si les glissements de terrain et les perturbations étaient provoqués par le non-respect des règles par les particuliers, rechercher si des groupements entiers de copropriétés ne finançaient pas des travaux d’entretien liés aux dépendances de leurs appartements. . En cas de non-respect par des particuliers, des demandes d’indemnisation pour les dommages causés aux voiries et au mobilier urbain ont été déclenchées, un scénario qui a donné lieu à de nombreux litiges.

Comment ont-ils fini ? Généralement – à la lecture des documents acquis ces derniers jours par le Parquet Comptable – les choses se sont terminées de deux manières égales et opposées : si les copropriétaires succombaient, ils payaient des indemnités pour la réparation des routes ; Si, au contraire, les habitants obtenaient la reconnaissance de leurs raisons, ce sont les comptables du service public qui déboursaient l’argent pour réparer les canalisations ou les routes. Une série d’étapes sur lequel le Parquet Comptable entend apporter des éclaircissements, pour tenter de se concentrer sur tous les aspects liés à l’entretien du sous-sol de la zone vallonnée. Comme on le sait, le bureau dirigé par le procureur régional de la Cour des comptes Antonio Giuseppone passe au crible une série de postes de dépenses liés à la gestion du financement des projets avec les fonds du Pnrr et à l’administration ordinaire. Pas seulement de maintenance, donc. Nous travaillons sur la gestion du patrimoine immobilier (y compris les logements, les locaux commerciaux, voire les carrières cédées à des particuliers), mais aussi sur les choix que font les collectivités locales pour rendre productifs leurs actifs. Une raison de plus pour mettre en lumière les patchs réalisés (ou non) à proximité de la via Morghen.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Le matin

PREV rossoblù dans dix pendant une heure. Le match aller revient aux Toscans
NEXT Exposition photographique au Palais Scacciaricci de Viterbo, « Vibrazioni » de Carlo d’Orta et « Le réveil des Étrusques » d’Enzo Trifolelli 11 mai à 18h