Crotone, Eni Rewind : « Contrainte de peur illogique. Construire une nouvelle décharge»

Crotone, Eni Rewind : « Contrainte de peur illogique. Construire une nouvelle décharge»
Crotone, Eni Rewind : « Contrainte de peur illogique. Construire une nouvelle décharge»

«La restriction Paur imposée par la Région est illégitime et illogique, car elle va à l’encontre de la législation européenne sur les déchets dangereux et les décharges et parce qu’elle envoie un mauvais message aux citoyens».
Ce sont les mots du PDG d’Eni Rewind, Paolo Grossi, qui a commenté ce qui se passe après la conférence préliminaire des services sur l’hypothèse de la multinationale d’éliminer “sur place” les déchets dangereux de l’ancienne zone industrielle de Crotone, suite à la demande de l’entreprise de modifier le plan opérationnel de valorisation de la phase 2 approuvé en 2020 qui prévoit plutôt de transférer le Tenorm de l’ancienne décharge marine de Fosfotec, incluse dans le Sin de Crotone, hors de la région.

«Nous ne voulons pas de modification du Pob – a expliqué Grossi – parce que nous voulons changer les cartes sur la table, pour économiser de l’argent, ou pour d’autres raisons que nous entendons ces derniers jours de la part des politiques ou des associations». Et puis: «Depuis 2020 – a-t-il ajouté – nous avons toujours exprimé des doutes sur la destination de ces déchets qui, comme l’a confirmé Ispra, ne peuvent être réceptionnés par aucune usine en Italie, à l’exception de celle de Sovreco à Crotone». Mais Sovreco n’est pas la seule possibilité pour Eni Rewind : «Si cette solution n’est pas bonne – a poursuivi le responsable – parce que les autorités locales ne l’approuvent pas ou parce que les propriétaires de la décharge refusent cette solution, il faut travailler à la création d’une nouvelle décharge: sur place ou ailleurs». Par ailleurs, la demande de création d’une décharge aux frais d’Eni avait été avancée dans le passé par la multinationale elle-même, mais l’idée a été rejetée par les autorités locales. Tandis que l’autre option, toujours rejetée, serait de travailler sur une décharge in situ, comme cela a déjà été fait à Gela ou à Porto Marghera.

Lire l’article complet dans l’édition papier de la Gazzetta del Sud – Catanzaro

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