Luigi Guidi, scientifique et intellectuel inoubliable

À Pesaro, nous lui avons consacré une rue de cent mètres, mais Luigi Guidi, né à Sant’Angelo in Lizzola en 1824 et mort en 1883, méritait une avenue pour ce qu’il a fait de son vivant, mais comme ce n’était pas le cas, le voici, pour les 200 ans de sa naissance, une “exposition historique-documentaire et d’instruments scientifiques” lui sera consacrée, “un homme de science et de culture entre Pesaro et l’Italie unie”, inaugurée demain matin à 11 heures, complétée par le projection d’un film, dans les locaux des Archives de l’État, via Neviera à Pesaro, où elles resteront ouvertes jusqu’au 21 juin.

Guidi était un dur à cuire et, au cours de sa vie peut-être trop courte, il fut : « une figure aux multiples facettes de patriote, scientifique, agronome, météorologue, professeur à Pesaro avec l’arrivée de la nouvelle École Technique Royale et de l’Institut Technique Royal qu’il a contribué à créer ». Il a même dû faire face à la République romaine du trio Mazzini – Armellini – Saffi, nous parlons de 1848 – ’49, je dis cela pour les ignorants, pour lesquels il a subi l’exil et la prison qui est devenu Valerio avec les 20 000 lires que Guidi réussit à obtenir du commissaire en 1860, en lui fournissant d’excellents instruments scientifiques.

Il a été un élément fondamental dans la naissance et la croissance de l’Académie Agricole, un chercheur infatigable, avec des connaissances et des relations en Europe. Bref, un citoyen estimé qui a naturellement presque complètement disparu dans l’oubli. Pour dépoussiérer et lui donner tout son mérite, cette exposition est à ne pas manquer si vous avez un peu d’esprit pour notre “maison commune”, ce sont les Archives de l’État, l’Académie agricole, la Fondation pour le climat, l’Institut historique de Pesaro. Société d’Etudes, la Municipalité, la série de collaborations est infinie. Tout le monde y a mis intelligence, connaissances et sensibilité : la directrice Sara Cambrini, Franca Cambrini, Alberto Nobili, Cristina Ortolani, Renzo Macii, Laura Piscopo, le personnel des Archives de l’État et les étudiants du Pcto, Raffella Marotti, Filippo Biagianti. Parmi les nombreux documents, se distinguent cinq splendides aquarelles originales de Romolo Liverani de Pesaro et Sant’Angelo à l’époque de Guidi. Le tout agréable, du lundi au vendredi de 9h à 18h30, le samedi jusqu’à 13h. Demain matin, après les salutations de Benedetto Luigi Compagnoni, de la Surintendance Régionale des Archives, les interventions officielles avec coupe du gâteau en l’honneur de Guidi : avec la culture oui mange. .

Franco Bertini

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