c’est ainsi que se déplacera la Brescia du futur”

Un vertiport pour le décollage vertical de gros drones électriques — donc zéro émission — utilisé pour le transport de personnes. De véritables taxis volants avec lesquels jusqu’à 10 millions de personnes pourraient voyager en Italie d’ici 2030. C’est le projet que nourrit Giorgio Balzarini, administrateur de Siab, la société propriétaire du terrain de via Ghislandi où Areu construira la future base HEMS pour le service de secours par hélicoptère 118.

Un projet qui mettrait Brescia au pas des autres grandes villes, étant donné qu’une vingtaine de vertiports sont déjà en projet dans le pays. Le premier devrait entrer en service à Rome Fiumicino, à l’occasion du Jubilé 2025. Milan vise également à en avoir deux prêts pour les Jeux olympiques d’hiver de 2026. Pas seulement. Selon un document de l’Enac dont parle Il Corriere en octobre 2022, la réorganisation des aéroports avec la nouvelle zone de mobilité avancée voit la volonté d’ouvrir des vertiports à Turin, Venise, Bari, Cortina, mais aussi à Padoue, Udine, Vérone, Reggio. Émilie, Palerme, Alexandrie, Trente, Crémone, Côme, Arezzo, Modène.
Et à Brescia ? Pour l’instant, la Loggia a dit non à la demande de Balzarini, présentée sous forme d’observation dans le processus d’approbation du 118 héliport, approuvé par le conseil municipal le 30 avril. Une question qui a créé une forte dialectique entre l’opposition et la majorité mais aussi au sein de la majorité elle-même. Fabrizio Benzoni (Action) était en effet d’accord avec le leader de la minorité, Fabio Rolfi, en affirmant que la deuxième ville de Lombardie ne devait pas laisser passer l’opportunité de disposer d’un vertiport. Dem Andrea Curcio, du parti démocrate, a un avis complètement différent : « Nous travaillons dur pour améliorer la qualité de l’air et nous avons besoin d’un peu de cohérence. Les hélicoptères privés polluent”, a-t-il déclaré au conseil. Des mots qui ont fait sursauter Balzarini sur sa chaise en les lisant : «Je tiens à vous rappeler que notre projet est un vertiport, pas un héliport et nous n’envisageons pas l’utilisation d’avions motorisés mais uniquement des drones électriques.. Zéro émission. Donc ils ne polluent pas. » Le projet de l’entrepreneur de Brescia ne serait pas un saut dans le vide puisqu’il serait développé avec UrbanV, entreprise leader du secteur, avec quatre projets en développement (Rome, Venise, Bologne, Côte d’Azur). A Brescia, les taxis aériens pourraient transporter les hommes d’affaires et les touristes vers les aéroports les plus proches (Bergame, Linate, Vérone) ou vers le lac de Garde.

L’observation présentée par Siab à la Municipalité, planifier le vertiport dans les 24 mille mètres carrés à côté de la future base de sauvetage par hélicoptère (de taille identique) cependant, il a été rejeté. «L’observation n’a pas pu être approuvée car elle concerne une zone non soumise à une variation au PGT» a précisé au conseil municipal la conseillère à l’Urbanisme Michela Tiboni, qui lors de la commission précédente s’était montrée ouverte à la possibilité de insérer l’infrastructure futuriste dans le prochain Pgt. Le problème, comme cela s’est déjà produit avec d’autres pôles d’urbanisme, est celui du timing. Aussi parce que la superficie restante est encore « agricole stratégique » pour le plan de coordination territoriale provinciale. Et un nouveau processus doit être ouvert.

La Loge a promis de rédiger un nouveau Pgt (la précédente remonte à 2012, qui a été suivie de quatre variantes) mais cela prendra au moins trois ans. Et d’ici 2027, il est probable que d’autres vertiports auront déjà ouvert dans les villes voisines. «Lorsque nous avons répondu à l’expression d’intérêt d’Areu, nous avons demandé de pouvoir utiliser la totalité de la surface de 48 mille m2, en plaçant le vertiport à côté de l’héliport 118» précise Balzarini qui fait désormais confiance à la vision de Castelletti d’une ville future. Et dans des moments de décision dignes de la Lionne.

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