L’entrée de l’Université était occupée par une dizaine de tentes par le Comité Palestine Sienne, sous la bannière « Stop au génocide ». Une ‘Acampada’ comme dans d’autres universités italiennes et étrangères “pour demander l’arrêt des collaborations avec les universités israéliennes”, expliquent les manifestants. « Nous resterons ici jusqu’à ce que nous ayons des réponses – explique Samuele Picchianti (Comité Palestine Sienne) – nous sommes prêts à dormir ici ». Une cinquantaine d’étudiants sont prêts à rester trois jours devant l’entrée du Polo Mattioli.
« Nous avons présenté à deux reprises au Sénat académique de l’Université de Sienne une motion visant à mettre fin aux accords que l’Université a conclus avec des universités israéliennes, avec des entreprises israéliennes impliquées dans l’apartheid et avec des entreprises liées à la chaîne d’approvisionnement de guerre – souligne Francesca Parri (Comité Palestine Sienne) – les deux fois, la motion a été rejetée. L’Université des Étrangers de Sienne, avec le Recteur Montanari, a décliné notre invitation au dialogue, fermant ainsi hermétiquement les portes du débat.
Nous pensons qu’il n’est plus possible d’éviter ce qui se passe en Palestine. C’est pour cette raison que nous demandons une réunion publique avec le recteur Di Pietra et le recteur Montanari le 15 mai à 16h00, jour anniversaire de la Nakba. Jusqu’à ce que nous ayons leurs réponses, la campagne au Mattioli Polo de l’Université de Sienne continue.”
