Charte de Trieste sur l’intelligence artificielle, entre risques et opportunités

Charte de Trieste sur l’intelligence artificielle, entre risques et opportunités
Charte de Trieste sur l’intelligence artificielle, entre risques et opportunités

Le Comité éthique et technico-scientifique sur l’Intelligence Artificielle de l’Association Culturelle Studium Fidei, composé des plus hauts représentants de l’Église, a promu la création de la Charte de Trieste dans le but de contribuer à établir les principes généraux sur un sujet complexe et contradictoire qui anime le débat contemporain. Parmi les promoteurs du projet figurent Mgr Ettore Malnati, théologien et vicaire épiscopal du diocèse de Trieste et le journaliste Andrea Bulgarelli.

Giulia Mutti – Cité du Vatican

La protection de l’homme, de ses actions et de son originalité est au centre de la Charte de Trieste sur l’intelligence artificielle, créée par le Comité éthique et technico-scientifique de l’Association culturelle Studium Fidei, active dans la capitale frioulane. L’objectif de la Charte est, en effet, de contribuer à établir quelques principes qui peuvent guider les futures politiques en matière d’IA, en plaçant l’homme et ses actions au centre comme condition préalable essentielle au développement et à l’application dans les nouvelles frontières de l’IA. Les 10 articles qui composent le texte ont été rédigés sous forme libre et avec l’apport des compétences transversales des principaux représentants de l’Église.

Le grand compromis : l’Homme et l’IA

Les humains ne peuvent pas être complètement remplacés par l’intelligence artificielle. Ce dernier “excelle dans l’automatisation de tâches répétitives et l’analyse de gros volumes de données – lit-on dans la Charte – mais manque d’empathie, de jugement moral et de créativité” qui sont des qualités typiquement humaines. En conséquence, l’IA peut être considérée comme un soutien aux capacités humaines, mais pas comme un remplacement. En fait, la Charte de Trieste va dans cette direction et promeut « une législation internationale qui protège le rapport de subordination de l’intelligence artificielle à la rationalité des sujets humains dans le respect et la promotion de la dignité de la personne dans l’éthique et la liberté individuelle et de pensée ». Pour le Comité, la protection de la dignité humaine, de la liberté, de l’égalité et de la solidarité doit en effet représenter « la mesure et le but de l’IA ».

L’IA et la guerre

L’intelligence artificielle est devenue le protagoniste même des plus grands scénarios de guerre contemporains : de l’Ukraine au Moyen-Orient, les armées s’appuient sur l’algorithme pour identifier les cibles à atteindre, avec des résultats souvent dévastateurs pour la population civile. Nous assistons en effet à une « dépersonnalisation » des actions militaires offensives et donc à une disparition du facteur humain. « Une réflexion commune est nécessaire – prévient la Charte de Trieste – qui aboutisse à des traités internationaux partagés pour le contrôle de ces instruments ».

Craintes pour le monde du travail

L’une des plus grandes craintes liées aux progrès de l’IA est son impact négatif sur le maintien dans l’emploi. Certes, l’automatisation de l’IA peut remplacer certaines fonctions professionnelles, mais elle peut également créer de nouvelles opportunités. Par conséquent, il est nécessaire de trouver un équilibre entre une utilisation consciente des systèmes d’IA pour des tâches plus mécaniques et l’originalité humaine pour un travail plus gratifiant et créatif pouvant enrichir la nature du travail lui-même.

Le journalisme, un secteur à risque

Sur le front de la communication, l’IA doit servir à « assister et non remplacer le travail journalistique », comme garantie de la démocratie et de la liberté d’expression. Par conséquent, pour protéger les droits d’auteur, tous les contenus produits par les systèmes d’Intelligence Artificielle doivent être clairement identifiés. « Il est essentiel que l’utilisation de l’IA – prévient la Charte – ne conduise pas à une déresponsabilité éditoriale collective, obscurcissant la vérité des choses et manipulant ainsi l’opinion publique ».

Santé et bases de données

L’IA peut également apporter une contribution utile à la protection de la santé humaine en permettant l’acquisition de données et leur traitement afin de gérer et d’interpréter l’immense quantité d’informations sur la santé dans le système de santé complexe.Big Data de santé. Même dans ce domaine, l’IA doit être un “outil d’accompagnement – suggère-t-il – et non un substitut au clinicien qui reste le seul centre d’attribution de la “responsabilité du choix” qui incombe aux professionnels de santé”.

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