la Municipalité ne soutiendra pas le Consortium ASI

la Municipalité ne soutiendra pas le Consortium ASI
la Municipalité ne soutiendra pas le Consortium ASI

BRINDISI – Cette fois, le conseil municipal n’est pas uni autour du projet Edison. La majorité a rejeté (18 voix contre, 11 pour) une motion proposée par l’opposition (premier signataire, Roberto Fusco) qui aurait obligé l’administration municipale à comparaître dans le procès entre le Consortium Asi et l’Autorité du Système Portuaire de la Mer Adriatique Sud, au soutien d’ASI.

Le litige, comme on le sait, concerne la distance qui devrait exister entre le dépôt de gaz GNL et le réseau ferroviaire du site de Costa Morena Est. Le Consortium a exhorté Edison à respecter la distance minimale de 30 mètres. Toutefois, selon l’autorité portuaire, la distance de cinq mètres envisagée par le projet est conforme aux exigences légales. Le centre-droit a rejeté la proposition du centre-gauche, à la seule distinction de Roberto Quarta, électeur parmi les Frères d’Italie.

SERVICE VIDÉO : LES DÉCLARATIONS DE MARCHIONNA ET FUSCO

Ainsi, l’unanimité obtenue en octobre dernier, lorsque le conseil municipal a approuvé une demande de révision du processus d’autorisation du projet, en la soumettant aux ministères compétents, ne s’est pas renouvelée. Une certaine unité s’est également manifestée en décembre, lorsque les dirigeants du groupe se sont mis d’accord sur une note, envoyée au gouvernement, dans laquelle une enquête plus approfondie était demandée sur les doutes nourris concernant la procédure d’autorisation, concernant la distance entre l’usine et les voies.

Par conséquent, lors de l’audience prévue le 19 juin devant le Tribunal Administratif Régional de Lecce, la Commune de Brindisi ne sera pas partie à la procédure.

L’opposition

Roberto Fusco (Mouvement 5 étoiles) a rappelé le basculement de responsabilité observé les mois précédents (notamment lors d’une conférence des chefs de groupe ouverte à RFI et à l’Autorité portuaire qui a eu lieu avant la réunion monothématique d’octobre) et a posé la question de la sécurité, en prenant l’exemple du massacre survenu en 2009 à la gare de Viareggio. «Nous ne pouvons pas – réitère Fusco – toujours intervenir après coup. Cela ne peut pas arriver comme les décès au travail. L’époque où la politique, face à certains faits contradictoires, changeait de direction est révolue. Aujourd’hui, nous décidons si nous voulons ou non entrer dans l’histoire avec cette défense.”

Le centre-gauche entre dans un front commun. Selon Riccardo Rossi (Brindisi Bene Comune / Alleanza Sinistra-Verdi), Edison ne serait plus convaincu de construire une usine conçue sur la base des prévisions de croissance, désormais dépassées, du transport routier alimenté au GNL. “Ces moyens aujourd’hui – affirme Rossi – sont quelques dizaines, peut-être une centaine. La comparution devant le tribunal est un acte de courage”.

Francesco Cannalire (Pd) a demandé qu’une “conséquence concrète” soit donnée à l’accord politique obtenu en octobre, avec l’approbation de la motion. « L’objectif n’est pas de briser le front – affirme l’édile – mais de le renforcer. Aujourd’hui, nous apprenons ces culbutes pour éviter de donner à la Commune la possibilité de se constituer.”

La majorité

Les culbutes dont parle Cannalire font référence aux interventions des conseillers de la majorité. Ercole Saponaro (Lega), en particulier, tout en réitérant son opposition absolue à la caution, a accusé l’opposition de vouloir “briser l’équilibre qui s’était créé au sein de la municipalité”. « La comparution de la municipalité devant le tribunal – remarque Saponaro – n’a aucune valeur ». En effet, selon Saponaro, l’administration municipale est déjà représentée par le Consortium Asi.

Le même concept est également soutenu par Nicolas Didonna (dirigeant de Forza Italia). « En fait, déclare-t-il, nous sommes constitués. Nous devons nous exprimer politiquement et nous l’avons fait clairement. Nous devons avoir le courage d’assumer nos responsabilités et nous l’avons fait.”

Mario Borromée (Frères d’Italie) revient sur la motion approuvée à l’unanimité en octobre. « Ne faites pas passer le message – affirme-t-il – que le conseil municipal a dit non à l’investissement. Nous avons dit oui à l’examen des questions critiques du processus d’autorisation.” Selon Borromeo, l’opposition, à travers la proposition de comparution devant le tribunal, chercherait “un élément pour un non définitif à Edison”. « L’intervention ad adiuvandum du Consortium Asi – conclut-il – Asi me semble un peu dure envers Edison ».

Maire

Maire Marchionna intervient à la fin du débat. Le maire souligne que la ville de Brindisi est “la plus intéressée d’Italie dans toutes les phases de transition que nous vivons”. Et « Le stockage côtier – affirme le maire – est l’un des éléments de la transition énergétique dont nous parlons. La majorité a toujours été favorable à l’investissement”. Dans cette perspective, le maire remet en question Enel, ouvrant une fenêtre sur la possibilité de nouveaux investissements de la multinationale sur le site de Cerano, après le démantèlement de la centrale Federico II. “Ils sont conscients – déclare-t-il – qu’il a une grande responsabilité envers la ville. Je ne veux pas donner d’indications qui pourraient paraître excessivement optimistes, mais je peux dire avec sérénité que quelque chose bouge”.

Restez informé des nouvelles de votre province en vous abonnant à notre chaîne WhatsApp : cliquez ici

PREV Collecte de fonds à Trévise pour la famille de Filippo Esposito, tué par une maladie soudaine – Nordest24
NEXT À Foggia, la mémoire de Francesco Gesualdi, un joueur prometteur de la Juventus décédé dans un accident de la route