Lamezia, le livre “Quand la ‘ndrangheta a vaincu l’Etat” a été présenté à l’Institut “Einaudi”. Invités Antonio Cannone et Walter Aversa

Lamezia Terme14 mai 2024 – Une rencontre passionnante et pleine d’idées extrêmement significatives qui a eu lieu à l’Auditorium de l’Institut Einaudi de Lamezia Terme, animée par la directrice Rossana Costantino dans le cadre d’un parcours intéressant lié à l’éducation et à la promotion de la lecture, pour approfondir les questions d’actualité et plus encore. Les invités de l’initiative, organisée par les professeurs Rossella Amendola et Costanza De Fazio, étaient le journaliste et écrivain Antonio Cannone et Walter Aversa qui ont discuté avec les étudiants du contenu du livre “Quand la ‘Ndrangheta a vaincu l’État”, en approfondissant les implications de l’assassinat dramatique du policier Salvatore Aversa et de son épouse Lucia Precenzano tués par la mafia à Lamezia Terme le 4 janvier 1992.

Un débat qui a vu les étudiants comme protagonistes, beaucoup attentifs à un événement qui a marqué de manière indélébile la ville de Lamezia. Des garçons et des filles qui ont posé de nombreuses questions aux deux invités. Du débat sont ressorties les ombres et les doutes qui entourent l’affaire. On a parlé du faux témoignage de Rosetta Cerminara, qui avait accusé deux personnes qui se sont ensuite révélées innocentes ; des nombreux procès qui ont caractérisé l’affaire Aversa. De la condamnation du procureur de l’époque, des deux repentis de la Sacra Corona Unita qui s’accusaient du double meurtre, du massacre des éboueurs, Francesco Cristiano et Pasquale Tramonte et des enquêtes de Salvatore Aversa pour découvrir les auteurs et instigateurs de la mort des deux pauvres ouvriers.

De l’union entre la politique et la ‘ndrangheta qui a conduit à l’époque à la dissolution du premier conseil municipal de Lamezia en raison d’infiltrations mafieuses. Aspects et circonstances inédits relatés dans le livre de Cannone, qui soulève de nombreuses questions sur un cas pris comme exemple comme une enquête erronée, au point d’inciter le CSM à utiliser cette même expérience en la faisant étudier comme “un exemple à ne pas suivre”. « dans un cours réservé aux auditeurs judiciaires ». Une enquête erronée résultant de « négligences et omissions ». Une journée axée sur le rôle éducatif que jouent les écoles dans la formation d’une saine conscience critique.

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