Samedi 18 mai la présentation du livre de Giorgia Vaccarelli « Nous rirons des papillons dorés » – Radio L’Aquila 1

L’AQUILA – Samedi 18 mai, à L’Aquila à 18h15 à la Libreria Maccarrone (Piazzale Trony), nous rencontrerons le très jeune auteur des origines de L’Aquila Giorgia Vaccarelli. Son texte sera présenté “Nous rirons des papillons d’or» (Un monologue et deux comédies) – La Mongolfiera Editrice.

La réunion est organisée parAssociation « Le Ciel Capovolto » et de Librairie Maccarrone. La conception graphique de l’affiche/invitation est réalisée par Maria Alberti. Les paroles du jeune de dix-huit ans Giorgia Vaccarelli ils ont déjà été mis en scène avec succès à Rome. Son nouveau spectacle “Il Manuscript” sera joué au théâtre Marconi (Rome) le 27 juin. La réunion sera modérée par Stefano Carnicelli. Les comédiens Barbara Bologna et Ugo Capezzali proposeront quelques passages des textes. Mauro et Luca Vaccarelli s’occuperont des moments musicaux. La rencontre s’annonce certainement intéressante et pleine d’idées stimulantes. Un bon public est attendu pour accueillir le jeune auteur.

Nous rirons des papillons dorés
Il est extraordinaire de comprendre et de découvrir combien de charge émotionnelle peut appartenir à une très jeune fille nommée Giorgia Vaccarelli. Je parle volontairement de « très jeune fille », et non de manière pléonastique ou redondante, pour désigner un âge compris entre 13 et 17 ans. Giorgia Vaccarelli étonne, choque, bouleverse par son «Nous rirons des papillons dorés» (un monologue et deux comédies) ; pas seulement à cause de son jeune âge.

C’est un texte riche en thématiques, profond, mature, onirique, ironique, brillant. C’est un texte qui fait réfléchir, dénonçant parfois la cruauté de l’homme et de l’histoire. Comment cela a-t-il été possible ? Peut-être que c’est juste un mauvais rêve ? Dans d’autres passages, principalement dans les deux comédies, l’écriture, les dialogues, deviennent rêves, espoirs, dans ce qui est une jeunesse perturbatrice presque éternelle. L’auteur évolue donc dans cette large palette de thèmes-sujets qui ne peuvent manquer de nous appartenir.

Son histoire “A l’appel», créé pour un thème de classe, est une réponse-condamnation aux horreurs de la guerre et de la Shoah. À seulement treize ans, il entreprend un voyage surnaturel dans une réalité inhumaine apparemment inconcevable. Volez avec votre imagination et atterrissez avec les yeux d’un enfant dans un “non-monde” où l’on peut lire “Le travail vous libère”. À son insu, le bourreau est spectateur de cruautés qui ne pourraient jamais survenir dans l’esprit d’un enfant.

Il s’agit d’un voyage guidé, presque comme s’il s’agissait d’un cercle de Dante, où les hommes, en pyjama à rayures sales identiques, pieds nus, extrêmement décharnés, “plus que les gens“, Je suis “pauvres conteneurs d’âmes maintenant volés et détruits». C’est un village terrifiant qui parle de haine raciale et de mort. Tout cri de condamnation s’éteint dans la gorge muette de l’enfant voyageur, dans un silence assourdissant.

La comédie “Le mariage de Prospero», d’inspiration shakespearienne, valorise le thème de la jeunesse éternelle qui appartient aux personnages symboliques. Le récit tourne autour d’une île que Prospero, dans une sorte d’exil, avait occupée pour en faire sa maison après avoir subi des tromperies familiales. Sa bonhomie l’avait cependant amené, au fil des années, à restituer l’île à Caliban et aux esprits de la nature.

De là surgissent des scènes ironiques aux paroles éblouissantes qui vont vers un baptême de l’île elle-même qui se veut un moment de grande renaissance. Au final, entre vérités non dites et surprises inattendues, nous penserons à célébrer la vie. Après tout, toute existence est faite de rêves et les rêves sont destinés à vivre pour l’éternité.

Le monde des âmes légères» est la deuxième comédie. L’idée d’un grand espoir qui ne peut manquer d’appartenir aux jeunes y est claire. Dans un monde où la discorde et la méchanceté règnent en maître, un avenir brillant ne peut exister. C’est la paix qui paie les conséquences d’une hostilité récurrente et gratuite.

Ce sera la force des enfants éclairés de rejeter un monde désormais malsain et à la dérive. “Nous nous sommes enfuis… pour rendre le monde meilleur», dira l’un des garçons. Ils sont désormais prêts à rêver et à se battre pour un avenir meilleur. Flanqués d’âmes légères, ils pourront ressusciter, permettant au bien de revenir parmi les hommes.

Ici aussi nous avons une succession de dialogues et de scènes et l’auteur montre toute sa capacité précoce à rendre un texte intense et résolument puissant dans son contenu important. Il doit y avoir cet espoir que les jeunes sont appelés à poursuivre pour que dans l’avenir qui les attend, il y ait un monde nécessairement meilleur que celui d’aujourd’hui.

Et c’est justement le message que veut faire passer notre Giorgia Vaccarelli. L’avenir appartient aux enfants, à ceux qui ont la force et le courage de regarder au-delà de la médiocrité et de la laideur quotidienne. C’est un défi qu’il faut relever, combattre avec les armes du cœur ouvert au bien, à la paix et à l’espérance.

En passant, il convient de souligner que ce n’est pas un hasard si, ces dernières années, le laboratoire de théâtre scolaire du Liceo Augusto Righi (dirigé par Claudio Jankowski) a présenté les deux comédies de l’auteur sur scène à Rome, au Teatro Italia. .

Giorgia Vaccarelli est né à L’Aquila en 2005. Il vit actuellement à Rome et est en 5ème année de lycée. Il se passionne immédiatement pour le théâtre en suivant quelques stages de formation. Il aime également jouer et étudie plusieurs instruments dont la guitare, le piano et la batterie. Il s’intéresse également à l’art du dessin et du graphisme. C’est une fille dynamique et très active. Les engagements sportifs et la participation aux activités du monde scout ne manquent pas. Sa passion pour la lecture et l’écriture l’a amenée, en 2020, à suivre une formation (avec Giuseppe Manfridi) sur l’écriture créative. Il a récemment écrit l’émission intitulée «Le manuscrit» qui sera joué à Rome (Teatro Marconi) le 27 juin.

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