« L’offre balnéaire est un levier pour le tourisme »

Monsieur le Président, de votre point de vue en tant que dirigeant de la Confindustria Caserta, que signifie l’attribution du Pavillon Bleu aux plages de Baia Domizia ?

«C’est certainement une excellente nouvelle pour la Commune de Cellole, pour la côte domitienne et pour toute la province, car elle témoigne de l’excellence et de la qualité de la mer. C’est un environnement qui trouve certainement d’importantes idées de relance sur lesquelles travailler pour que le Pavillon Bleu que Cellole a obtenu à juste titre pour son patrimoine naturaliste puisse représenter un levier pour le développement du secteur touristique d’une côte qui puisse redevenir centrale”.

Commençons par le potentiel.
«Notre province a des kilomètres de côtes sablonneuses et, contrairement à d’autres régions, elle n’a pas été particulièrement usée par la mer, c’est pourquoi les plages nous permettent d’offrir aux touristes une variété de services. L’offre balnéaire peut se nourrir de l’intégration d’autres richesses du territoire, mais il est clair que, même s’il représente une reconnaissance importante et une bonne publicité, le Pavillon Bleu ne peut à lui seul suffire à opérer un réel changement”.

Ce qui est necessaire?
«Tout d’abord, les infrastructures et les services. Mais tout doit être inclus dans un plan. En effet, l’intégration des potentiels du territoire manque, ce qui peut être un motif de réflexion et de développement de synergies entre les collectivités locales, les associations et la Région pour contribuer à la relance de l’offre. Il faut une vision capable d’identifier une vocation claire et bien définie sur laquelle construire un chemin. Si cette vocation est le tourisme, alors il faut tout mettre en place et ne pas se concentrer sur des actions individuelles déconnectées les unes des autres. Sans oublier une autre grande richesse dont on ne parle presque jamais. »

Quel est?
«Je parle de la multitude socioculturelle qui existe sur le littoral : une valeur à découvrir et à organiser. Nous voyageons pour découvrir différents endroits mais aussi pour nous initier à des cultures différentes de la nôtre. Les voici à portée de main. »
Ce « drapeau » est-il l’occasion de se recentrer sur le tourisme ?
«Le tourisme en Italie revêt une importance toujours plus grande. Et c’est un secteur souvent sous-estimé en termes de taille et de dynamique de production, mais son industrie peut être un moteur fondamental de croissance et de développement, en particulier d’un territoire complexe comme celui de la côte Domitienne où l’on peut redécouvrir cette vocation. qui est perdu depuis des années. Il est ainsi possible de développer le tourisme oenogastronomique, balnéaire et de nature. À proximité de Castel Volturno, il y a, par exemple, l’oasis de Variconi, plus connue à l’étranger qu’en Italie : à certaines périodes de l’année, de nombreuses personnes viennent du nord de l’Europe pour observer la migration de certaines espèces d’oiseaux.

Il existe de nombreuses présences limitées à la journée.
« Et autant de délits de fuite qui arrivent aux concerts. Ces expériences peuvent se transformer en une opportunité de rester quelques jours, de connaître les beautés de ces territoires et peut-être de déménager ailleurs. Je pense à la région de Falerno, très dynamique en termes de gastronomie et de vin. Mais Terra di Lavoro possède de nombreux attraits. Le Palais Royal de Caserta, Casertavecchia, l’Aqueduc Carolino et l’Amphithéâtre Campanien de Santa Maria Capua Vetere représentent une grande preuve d’une carte résolument plus large. La province s’étend de la mer aux montagnes, il est donc impératif de créer un système qui puisse apporter la bonne contribution à la croissance collective.

De nouveaux investissements pourraient-ils également arriver ?
«Jusqu’à aujourd’hui, le moteur du tourisme a coïncidé avant tout avec l’initiative privée d’entrepreneurs locaux qui travaillent au prix de nombreux sacrifices pour rendre la côte attractive pendant la saison estivale. C’est une initiative louable et digne de gratitude car, malgré les difficultés, ces personnes n’ont pas abandonné leur territoire et ont apporté une grande contribution. Mais c’est une dynamique qui ne peut surmonter certaines limites et certains manques. Cependant, s’il était possible d’élargir le paradigme en impliquant la Région dans une orientation stratégique, il y aurait des avantages évidents et un tout nouvel attrait également pour de nouveaux investissements”.

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