Naples, procès du patron de Van Gogh : en attendant les écoutes

Le jugement est attendu le 10 juillet, quelques jours après les motifs avec lesquels les juges de la Cour de cassation ont donné leur feu vert au recours aux écoutes téléphoniques…

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Le verdict est attendu le 10 juillet, quelques jours après les motifs avec lesquels les juges de la Cour de cassation ont donné leur feu vert à l’utilisation des écoutes téléphoniques révélées par l’autorité judiciaire française, celles – pour ainsi dire – imputables à la plateforme. EncroChat et Sky, etc.. Salle 111, du Tribunal de Naples, feu vert pour l’utilisation des écoutes téléphoniques capturées lors des enquêtes contre Raffaele Impériale (aujourd’hui ancien patron de la drogue, connu pour avoir vendu deux chefs-d’œuvre de Van Gogh volés aux Pays-Bas en 2002) et son partenaire Bruno Carbone.

Ce sont les juges de la Cour suprême qui ont établi que les contenus capturés via le trou de serrure des plateformes cryptées pouvaient en fait également être utilisés dans les procès italiens. Il ne reste plus qu’à attendre le dépôt des motifs par les juges capitolins, lorsque le tribunal de Naples pourra également s’adapter et examiner au fond le contenu de l’enquête recueilli par le parquet de Naples (également sur la base du discussions désormais cryptées). Enquête menée par les procureurs Maurizio De Marco et Lucio Giugliano, (magistrats travaillant sur Imperiale, dans une affaire qui a vu le procureur Vincenza Marra actif pendant des années), nous sommes à un tournant. Mercredi 15 mai, procès qui touche à sa fin devant Miranda Gup, un peu de toutes les défenses (y compris les avocats pénalistes Giacomo Pace et Massimo Caiano) a demandé de reporter la lecture de l’arrêt napolitain au lendemain du dépôt des motifs de la Cour de cassation. Les conclusions du juge suppléant de la Cour Suprême Lucio Giordano ont été décisives, puisqu’il a demandé aux juges de donner leur accord pour l’utilisation du matériel crypté.

Entre-temps, jeudi 16 mai, Imperiale est attendu devant les juges du Tribunal de Santa Maria Capua Vetere, où il devra répondre en tant que patron repenti et narcos lors d’un procès devant le Tribunal des mesures de prévention contre l’entrepreneur (et leader présumé). Fontaine. Mais revenons à Naples et au procès contre Imperiale.

Ce fut un débat au cours duquel les rebondissements n’ont pas manqué, à commencer par la volonté offerte par Imperiale lui-même de céder une île artificielle au large de Dubaï aux caisses de la Fug, le fonds unique de la justice italienne. Un geste surprise, décidément efficace et typique d’un personnage de la trempe d’Imperiale, sur lequel le juge devra se prononcer. Miranda. Comme on peut facilement l’imaginer, la concession d’une île dans les eaux des Émirats arabes unis (même s’il s’agit d’une île artificielle) n’est pas une question de résolution facile. Une question de droit international (et de souveraineté nationale) sur laquelle il est logique de penser qu’il existe des accords entre l’Italie et les Émirats, à la lumière de la quantification de la valeur du même îlot qui appartenait autrefois à l’ancien courtier en cocaïne.

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Le matin

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