Raguse – Employés municipaux suspendus, Cassì : “Nous nous réservons le droit d’évaluer la constitution de la Commune comme partie civile”

Raguse – Employés municipaux suspendus, Cassì : “Nous nous réservons le droit d’évaluer la constitution de la Commune comme partie civile”
Raguse – Employés municipaux suspendus, Cassì : “Nous nous réservons le droit d’évaluer la constitution de la Commune comme partie civile”

« Nous avons appris par la presse la nouvelle de la suspension de l’exercice de fonctions publiques de deux opérateurs municipaux, dans le cadre d’une enquête sur des allégations d’irrégularités dans l’octroi du statut de résident aux étrangers.

S’il était prouvé, le crime nuirait gravement à la réputation de notre Municipalité ; c’est pour cette raison que nous nous réservons le droit d’évaluer la constitution de la Commune de Raguse comme partie civile”. Le maire de Ragusa Peppe Cassì l’a déclaré ce matin.

Ce matin nous avons publié la nouvelle (lire ici) de l’opération menée aux premières lueurs de l’aube par la Police d’État de Raguse, envers ceux qui ont utilisé 13 maisons à Raguse pendant le temps nécessaire pour permettre aux migrants, principalement tunisiens, en échange de “grosses sommes d’argent”, d’obtenir, grâce à la complicité de deux opérateurs municipaux, le domicile enregistré, indispensable pour la présentation des demandes de délivrance ou de renouvellement du titre de séjour ou encore de regroupement familial.

Six personnes ont eu recours à cette technique, appuyée par une mesure conservatoire prononcée par le juge d’instruction à la demande du parquet local, à la suite d’une enquête policière qui émet l’hypothèse du délit de complicité à l’entrée et au séjour sur le territoire national de citoyens non-communautaires. .

Trois suspects, dont une femme, ont été assignés à résidence ; une autre femme soumise à l’obligation de résider dans la Commune de Raguse ; pour deux opérateurs communaux, la suspension de l’exercice d’une charge ou d’un service public a été déclenchée. Ces deux derniers, selon l’accusation, “en échange du paiement d’argent, ils n’ont pas procédé à la vérification, se limitant à des contrôles fades et superficiels, communiquant ensuite à l’état civil qu’ils avaient réussi l’évaluation, en vertu de laquelle la résidence enregistrée dans la municipalité de Raguse”.

L’enquête s’appuie sur les investigations menées par la Brigade volante de la préfecture de police de Raguse.

PREV Cambriolage de maison dans le centre de Campobasso : possible vol d’armes
NEXT les chiffres sur le recyclage pourraient être faux