But 0-1 de Vlahovic, la Coupe d’Italie de la Juventus pour la 15ème fois

Loi Juventus

(Alessandro Bocci) Cela se termine comme il y a trois ans à Reggio Emilia avec la Juve en fête sous le virage et les joueurs de l’Atalanta allongés sur l’herbe, vides, ternes, étonnés. La force de la Dame se manifeste dès la ligne d’arrivéequand ça compte le plus et qu’il y a un trophée à gagner : c’est le quinzième Coupe d’Italie de son histoire, le cinquième de Massimiliano Allegri, l’entraîneur le plus maltraité du moment où, juste avant de dire au revoir à l’entreprise et au terme d’une période de satisfaction difficile et avare de trois ans, il tire bien avec sa cartouche même si dans la longue convalescence, à la fin d’un match nerveux, il perd le pichet, enlève sa veste, il reçoit le carton rouge de Maresca et, affolé de colère, applaudit ironiquement l’arbitre.

Coupe empoisonnée. Aussi pour l’Atalante, une nouvelle fois vaincue. Le tableau de Gasperini reste malheureusement vide même si les Nerazzurri de Bergame ont la chance de se rattraper lors d’une autre finale à Dublin dans une semaine, celle de la Ligue Europa, contre le Bayer Leverkusen. Il leur faudra cependant jouer d’une autre manière.

Avec plus de courage, plus de force, plus de courage, moins de peur. La Juve gagne avec mérite : un but de Vlahovic sur la première attaque et le vieux mur retrouvé : Gatti, Bremer et surtout Danilo, ne laissent rien passer. Et aussi La Dame n’a pas eu de chance : le 2-0, toujours de Vlahovic, a été annulé par le VAR pour une question de centimètres et sur le Serbe il y a un penalty clair que l’incertain Maresca ne voit pas. Et quand Miretti frappe la barre transversale, les Bianconeri craignent les moqueries. Mais ce n’est pas une soirée de déesse : sa réaction tardive produit un poteau de Lookman et un tir de Touré dévié par Perin. Trop petit. L’absence de Scamacca se fait sentir.

Le début est tendu. Les supporters de l’Atalanta, placés dans la Curva Nord de la Lazio, crient à pleins poumons en reprenant l’hymne chanté par Albano. La même tension paralyse les joueurs de Gasperini. Pendant dix minutes, la Juventus, plus habituée aux émotions de certains matchs sans retour, joue vite, remporte des tacles, se verticalise et surprend ses rivaux. Le but de Vlahovic, favorisé par un jeu en profondeur de Cambiaso après un joli mouvement de McKennie et aidée par l’inattention de Djimsiti qui monte tardivement, elle remet le jeu dans le sens préféré par Allegri. Et en même temps montre les difficultés d’Atalante.

La Juve a l’opportunité, presque immédiatement, de doubler son avance une tête déséquilibrée de Gatti, puis abaisse progressivement le centre de gravité sans renoncer aux redémarrages. Allegri prend un risque avec Nicolussi Caviglia, qui n’a pas débuté depuis plus de quatre mois et place sur les flancs le sauvage Cambiaso et l’appliqué Iling-Junior. L’Atalanta n’est pas celle qui a plongé Marseille dans la crise et a ravi pendant 70 minutes contre la Roma. Lent, maladroit, ne perce pas sur les flancs et ne trouve pas le jeu pour un simple. Après le but, Gasperini a transformé le 3-4-1-2, dans lequel Koopmeiners jouait derrière les attaquants, en un 3-4-3 avec le Néerlandais à gauche, Lookman à droite et De De Ketelaere au milieu, mais rien. modifié.

Dans la seconde moitié Gasperini tente le choc: immédiatement sort le ennuyeux CDK, entre El Bilal Touré et après une heure il essaie avec Scalvini, Hateboer et Miranchuk. Mais l’Atalanta continue d’attaquer lentement et la Juve est chirurgicale dans les contre-attaques : sur le premier Hien, alors remplacé, pousse Vlahovic et le penalty semble évident. De Roon sauve lui-même Vlahovic, se blessant et le geste lui coûte une blessure, des larmes et un remplacement. La Juve n’a pas de chance. Le deuxième but de Vlahovic a été annulé par le VAR pour hors-jeu, le tir de Miretti touche la barre transversale. Mais elle est finalement récompensée.

C’est vrai, alors. Allegri, roi de la Coupe, un de plus que Mancini et Eriksson, cette fois il enveloppe Gasperini. Une soirée qui adoucit la déception d’une seconde mi-temps terrifiante.

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