le meurtre de Davide Fogler reste sans coupable

Le cas de l’homme de 56 ans retrouvé sans vie via Ilioneo, district de Bagnoli, avec une balle dans la tête, a été clos.

Le lieu du meurtre et la victime, Davide Fogler

Affaire classée, aucun coupable : ils étaient l’enquête sur le meurtre de Davide Fogler est close, le sans-abri tué dans une maison de Bagnoli en juillet 2022 par balle. Pas de caméras, pas de traces évidentes et surtout personne qui parle : les pistes examinées se sont soldées par une impasse lorsque les enquêteurs ils sont entrés en collision avec le mur du silence. Pourtant, il semble que la Camorra n’ait rien à voir dans cette affaire. Ou du moins, pas directement.

La dynamique du meurtre

Décidément une histoire étrange, celle de cet homme de 56 ans qui vivait dans une masure délabrée de la Via Ilioneo, dans la partie haute du quartier ouest de Naples. Bien connu dans la région, également pour ses excès qui ont valu à plusieurs d’être dénoncés à la police pour comportement probablement désagréable lié à la souffrance mentale. Une vie en marge, avec quelques passages comme gardien de parking illégal, mais sans lien avec la criminalité.

Lorsque son corps a été retrouvé le 31 juillet, il n’était pas immédiatement clair qu’il s’agissait d’un homicide. Il souffre d’un traumatisme crânien, mais on pensait au départ qu’il s’agissait d’une blessure causée par une chute. Puis l’autopsie vient tout chambouler : quelqu’un lui a tiré dessus dans la tempe et à bout portantle “tatouage” typique des coups de feu est également resté sur la peau.

L’ancien abattoir de Naples fermé en 2007 et occupé par une usine illégale : il approvisionnait les supermarchés de toute la ville

Un seul coup dans la tête

Les enquêtes, confiées à la Brigade volante de la Police d’État avec l’appui du commissariat local, avancent sur deux fronts : il y a celui du crime organisé, compte tenu des méthodes, et celui de l’argumentation dégénérée, de l’assassinat lié aux atteintes personnelles. désaccords. Avec une « variante » à prendre en considération : le meurtre aurait pu avoir lieu dans des contextes criminels, mais sans être lié à la logique de la Camorra.

La masure est inspectée et aucun douille d’obus ou autre trou n’est trouvé, signe qu’un seul coup de feu a été tiré, le coup mortel. Aucune trace d’effraction n’a été trouvée sur la porte : elle a été retrouvée ouverte, comme toujours, et c’est précisément ce qui a conduit à la découverte du corps dans la rue.

Le silence du quartier

Dans la via Ilioneo, dans ce tronçon, il n’y a pas de caméras de surveillance. Ce n’est pas une zone de transit, mais pas isolée non plus: la rue est une impasse mais la pièce où vivait Fogler est attenante à un immeuble d’habitation, en face il y a d’autres immeubles. Même si le meurtre avait eu lieu la nuit précédant la découverte du corps, il aurait été difficile de ne pas entendre ce coup de feu. Pourtant, personne ne se manifeste. Et aucun élément ne vient même des déclarations des collaborateurs de justice.

Un an plus tard, à l’été 2023, le parquet demande une prolongation de l’enquête. Mais les mois suivants ne mènent nulle part. Il est probable, presque certain, que quelqu’un le sache. Mais, au fil des mois, l’histoire se termine ainsi : pas de suspects, pas de coupables, les enquêtes sont closes. Au moins pour l’instant.

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