Le 16 mai 1985, le Giro d’Italia part de Vérone et se termine à Lucques, exactement à l’opposé de l’année précédente. Mais comme l’année précédente, c’est toujours Francesco Moser qui ouvre et clôture la course rose. Cette fois, le champion du Trentin inaugure le Giro avec le maillot idéal du vainqueur sortant et honore du mieux qu’il peut ce privilège. Dans le contre-la-montre de 6 kilomètres et 650 mètres qui donne le coup d’envoi de la 68e édition, Francesco montre toutes ses formidables compétences de contre-la-montre, dominant littéralement l’épreuve : il vole à 51,483 kilomètres par heure, infligeant un écart de 7 secondes à Roberto Visentini. et de 8 secondes à son adversaire traditionnel, Beppe Saronni.
deux autres victoires
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Il remportera encore deux étapes : la Domodossola-Saint Vincent, devant le Néerlandais Johan Van der Velde, et le Lido di Camaiore-Lucca, la dernière étape : un autre contre-la-montre, cette fois nettement plus long (48 kilomètres), dans lequel il place derrière lui le maillot rose Bernard Hinault, à qui il parvient à grignoter de peu 7 secondes, largement insuffisantes pour le dépasser au classement comme il avait réussi l’année précédente avec un autre Français, Laurent Fignon. Hinault se confirme comme un grand spécialiste des courses par étapes : il remportera le Giro pour la troisième fois sur trois participations après les triomphes de 1980 et 1982. Pour Moser cependant, il y a une autre deuxième place, comme déjà en 1977 (quand il s’est incliné face au Belge Michel Pollentier) et en 1979 (battu par Beppe Saronni).
