Élections administratives 2024 au Cilento : victoire annoncée pour le Gattopardo

Élections administratives 2024 au Cilento : victoire annoncée pour le Gattopardo
Élections administratives 2024 au Cilento : victoire annoncée pour le Gattopardo

Comme chaque année, les élections locales arrivent également à temps dans le Cilento et chaque période qui passe confirme de plus en plus les paroles que Giuseppe Tomasi di Lampedusa a magistralement écrites dans son Léopard. « Pour que tout reste tel qu’il est, il faut que tout change » disait le jeune révolutionnaire Tancredi à son oncle, le prince conservateur de Salina. Écrit entre 1954 et 1957, puis publié en 1958 après de longues vicissitudes, le roman raconte l’histoire du prince lors du Risorgimento en Italie, période qui mènera ensuite à l’unification sous les Savoie. La phrase que l’on entend souvent prononcer lors des élections ou après l’obtention des résultats a été citée bien trop de fois et la plupart du temps sans le bon sens. Le lieu où les mots de Tancredi trouvent leur place et semblent s’écrire aujourd’hui est le Cilento, une terre magnifique où tout le monde aimerait vivre, du moins selon les commentaires sociaux sur les beautés de la cascade ou d’un petit village, mais dont on s’échappe. . Et à qui la faute, sinon à la classe politique vieille de plusieurs décennies ? Si les dirigeants de l’administration avaient adopté les bonnes initiatives pour créer des emplois, il n’y aurait pas de dépeuplement aujourd’hui, mais c’est un fait incontestable que l’on peut mettre de côté un instant. La présentation des listes samedi dernier pour le tour électoral des 8 et 9 juin a ramené le Léopard de toutes ses forces.

À quelques exceptions près, les noms sont toujours les mêmes. Des personnes nommées il y a cinq ans, il y a dix ans, il y a quinze ans. Des femmes (peu) et des hommes (beaucoup) qui continuent sans se laisser décourager de se présenter aux électeurs, de nettoyer leur visage et de se retrouver une fois de plus en lice pour le siège du Palais de la Città. C’est le cas de Perdifumo où, par exemple, le coriace Vincenzo Paolillo est de nouveau là. Après la méfiance et la trahison de Nazario Matarazzo, qui cette fois n’est finalement pas de la partie, le “médecin” réessaye. Il est soutenu par certains de ceux qui ont administré Perdifumo ces dernières années, rapportant des résultats qui sont visibles pour tous et qui ne sont accessibles à personne. Mais à part les pièces de musée, il existe plusieurs cas dans le Cilento dans lesquels une seule liste est en compétition. Sans rien enlever aux candidats, ce n’est certainement pas de leur faute s’il n’y a pas de capital humain, dans ces cas-là la démocratie est-elle vraiment garantie ? L’électeur qui va voter n’a pas la liberté de choix car il ne peut voter que pour la liste unique ou tout au plus il peut annuler son vote ou laisser le bulletin blanc.

C’est une contradiction, mais la loi l’admet et c’est une campagne électorale comme une autre, avec tous les privilèges attachés à ceux qui se présentent comme, par exemple, le permis de travail. Bref, les noms et les visages, les symboles, les devises, les mots, les voix peuvent changer, mais tout reste et restera tel quel. Pour un avenir vraiment différent, il faudrait un changement radical qui peut commencer, comme point de départ, dans l’isoloir. C’est le citoyen qui possède l’arme la plus puissante : ce crayon qui semble fin mais qui possède une force extraordinaire. Évidemment, même l’actuelle est déjà une occasion manquée étant donné qu’il y a très peu de choses sous le soleil, mais un premier signal peut être donné. Maintenant ou jamais.

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