Procès Vajont, les documents ne reviennent pas à la ville. Entre annonces et démentis, le ministère de la Culture précise: «Les copies numériques restent à Belluno et à L’Aquila» – L’Aquila.

Procès Vajont, les documents ne reviennent pas à la ville. Entre annonces et démentis, le ministère de la Culture précise: «Les copies numériques restent à Belluno et à L’Aquila» – L’Aquila.
Procès Vajont, les documents ne reviennent pas à la ville. Entre annonces et démentis, le ministère de la Culture précise: «Les copies numériques restent à Belluno et à L’Aquila» – L’Aquila.

L’AIGLE. «Vajont: documents originaux à L’Aquila, copies numériques à Belluno». Ainsi, le gouvernement (ministère de la Culture) il y a à peine deux jours, dans sa réponse au député PD de Belluno Rachele Scarpa. Mais, quelques heures plus tard, voici le contre-ordre : « Actes à Belluno, copies à L’Aquila ». Lesquels se trouvent d’ailleurs déjà aux Archives de l’État puisqu’en 2003, ils étaient consultables numériquement lors d’une exposition.
le jaune des cartes
plaintes La question de savoir qui devait conserver les documents du procès Vajont – qui s’est déroulé à L’Aquila entre 1968 et 1970 – a été teintée de jaune. 48 heures après le prononcé du ministère de la Culture, dirigé par Gennaro Sangiuliano, arrive la volte-face inattendue. Cette fois, ce n’est pas Sangiuliano qui l’annonce, mais le sous-secrétaire. Gianmarco Mazziaccompagné d’un ministre d’un autre ministère, Luca Ciriani (relations avec le parlement). «En référence à une communication du Ministère de la Culture, malheureusement incomplète, sur la destination finale des documents originaux, le sous-secrétaire à la Culture Gianmarco Mazzi déclare, avec le ministre Ciriani, que ces archives resteront pour toujours à Belluno, où il se trouve déjà. Les reproductions numériques seront livrées à L’Aquila, lieu du procès. Ces 5.205 documents contenus dans 250 enveloppes représentent un avertissement permanent”, a ajouté Mazzi. «Ils appartiennent à la mémoire de tous les Italiens et plus encore de la communauté vénitienne dont je fais partie». Le Président de la République s’est également prononcé sur la question Sergio Mattarellaqui, à l’occasion du soixantième anniversaire de la tragédie, espérait que les journaux reviendraient à Belluno.
histoire
Le dossier de procédure a été déposé aux Archives de l’État de L’Aquila conformément à la loi. Toutefois, « pour des raisons d’opportunité », a-t-on indiqué du ministère, « une intervention complète de numérisation a été ordonnée. Ainsi, la Direction Générale des Archives a autorisé, en décembre 2009, le stockage temporaire des documents à Belluno”.
«la nature a vengé le vol»
Et pour ne rien manquer, le mystère s’est enrichi, il y a des mois, d’une page vulgaire. La journaliste Milva Andriolli (Rai Veneto), dans un reportage sur Vajont, a déclaré textuellement: «La nature s’est vengée du vol de 2009 avec le tremblement de terre de L’Aquila et ces draps, sauvés par miracle, sont temporairement rentrés chez eux». Des phrases choquantes et une avalanche de réactions sociale à quoi s’ajoutent les protestations du sénateur FdI Guido Quintino Liris et le maire Pierluigi Biondi. Même dans ce cas, par retour de courrier – comme lors de la double annonce sur le sort final des journaux – les excuses ont été présentées.
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