Salerne, Coscioni reste à Agenas, le bras de fer continue

Enrico Coscioni reste à la barreAgénas, au moins pour l’instant. La question est toujours obligatoire. Si d’une part, en fait, le Conférence État-Régionshier matin, a dit non à la suspension du professionnel de Salerne du poste de président de l’Agence nationale des services régionaux de santé, n’ayant pas obtenu, avec leopposition des régions de Campanie et des Pouilles, un accord sur la demande faite par Ministère de la Santé, en revanche, si l’accord n’est pas trouvé dans un délai de trente jours, le Gouvernement peut agir de manière autonome, en justifiant sa décision. Les accords (art.3 du décret législatif du 28 août 1997, n. 281) s’expriment dans tous les cas où la législation en vigueur prévoit un “accord” à sanctionner avec la Conférence État-Régions, sur proposition d’initiative. de l’administration centrale ; consiste en la détermination convenue à l’unanimité par le Gouvernement et de tous les présidents des Régions et Provinces autonomes, du contenu des dispositions elles-mêmes. A défaut d’accord, dans les trente jours suivant la première réunion au cours de laquelle le point est inscrit à l’ordre du jour, le Conseil des ministres procédera à un remplacement en justifiant son choix.

L’HISTOIRE

La Conférence Etat-Régions avait déjà dû se prononcer le 2 mai sur la demande du ministère de la Santé de suspension des fonctions de président d’Agenas d’Enrico Coscioni, sur le projet de décret du Premier ministre, mais avait opté pour un report. La décision du président du Conseil des ministres était arrivée quelques jours plus tôt, avant même les juges du Cour de révision de Salerne statuer sur l’appel présenté par la section locale Procuration précisément sur le fait que le juge d’instruction, en décidant d’interdire au chirurgien cardiaque d’exercer la profession médicale pour un an, avait rejeté la demande de suspension de la présidence de l’organisme public et de l’organisme technico-scientifique en raison de l’absence de risque de pollution des preuves dans l’exercice du rôle de président de l’institution. Mais pour la présidence de Armoire, les faits reprochés à Coscioni dans l’exercice de la profession médicale étaient « d’une telle gravité qu’ils ont eu des répercussions incontestables également sur le rôle qu’il a exercé en tant que président d’Agenas » et parce que Coscioni « est accusé non seulement de graves erreurs dans l’exercice de la profession médicale le corps médical, ce qui a conduit à la mort d’un patient, mais aussi au délit de faux idéologique aggravé.” D’où l’arrêt “jusqu’à la date de règlement du procès pénal et, en tout état de cause, jusqu’au 28 octobre 2024”. L’avis favorable est également venu du ministère public de l’État, pour lequel «les tâches institutionnelles de l’Agence, la position organique et fonctionnelle de son président et les actes spécifiques contestés contre le docteur Coscioni pourraient mettre en évidence un caractère inapproprié du maintien de la fonction».

LE PATIENT MORT

L’affaire tourne autour du décès d’un homme de 62 ans, Umberto Maddolo, entrepreneur de Montecorvino Rovella, exploité à Ruggi par une équipe dirigée par Coscioni. D’où la plainte de la famille, qui a conduit, avec les investigations, à l’exhumation du corps, au cours de laquelle une gaze de 15 cm a été retrouvée, immédiatement saisie par la police avec le dossier médical. Puis, en février, l’avertissement et la suspension d’activité médicale pour un an.

Le « décompte » de la gaze ne correspondait pas, mais rien ne ressortait des investigations instrumentales effectuées. Même lors de l’autopsie, réalisée sept mois après sa mort, il n’a pas été facile de retrouver la gaze « oubliée ». Ce n’est qu’avec l’examen des organes qu’il a été possible de le retrouver.

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