Cabanes de bains, l’Ordre des Architectes demande à la Commune de Ravenne une caution de sauvegarde

Dans une lettre envoyée à la Commune de Ravenne, qui prépare entre-temps un appel d’offres

L’Ordre des Architectes de la province demande à la Commune de Ravenne d’introduire une caution de sauvegarde pour le 74 cabines de bain sont restés sur les plages – principalement entre Marina Romea, Marina di Ravenna et Punta Marina – sans changer leur position actuelle. La demande de l’administration municipale est de protéger non seulement quelques cabanes, comme si elles étaient placées dans un musée, mais toutes celles qui existent encore pour leur “haute valeur historique, identitaire et paysagère”.

La demande de protection est contenue dans une lettre envoyée le 9 mai. Les Architectes ont adressé à l’administration publique un rapport signé par un architecte et un ingénieur : « La mise en œuvre du Plan Directeur de la plage Marina en 1930 prévoyait la construction et les modalités de construction de “cabanes privées”, afin de “réaliser l’ensemble valorisation de la plage”. Des objets similaires étaient déjà visibles dans diverses stations balnéaires du pays et aujourd’hui, sur la côte de Ravenne, ils témoignent d’un tourisme local, accessible à tous : « Elles constituaient une alternative légère à la plage aménagée qui se poursuivit avec de nouvelles constructions jusqu’aux années 70, fréquentée au-dessus tout cela par les classes les moins riches qui se déplaçaient à vélo et ne pouvaient pas supporter le coût de l’établissement”.

La valeur paysagère des cabanes est soulignée par leur présence dans l’art, en tant que sujets d’œuvres picturales et photographiques d’artistes locaux et nationaux : les architectes citent Giovanni Fattori, Carlo Carrà, Walter Lazzaro, Ottone Rosa et Luigi Ghirri.

L’initiative de l’association professionnelle fait suite à l’ordonnance de la municipalité qui exige la démolition de toutes les structures car elles sont considérées comme dépourvues d’une autorisation qui leur permettrait de rester sur le terrain domanial. Le 9 février dernier, la Municipalité a envoyé une lettre à l’association qui regroupe les 94 propriétaires des 74 hangars : quiconque possède des documents qui légitiment l’occupation du domaine maritime de l’État peut le prouver, les autres devaient tout démolir avant le 30 avril. Le la date limite a ensuite été reportée au 8 décembre ensuite (mais les opérations de démolition ne peuvent commencer avant le 23 septembre) après que la protestation des ouvriers de l’entrepôt ait conduit la Municipalité à consulter le Parc Delta.

Les zones où se trouvent les petits chalets entrent dans les limites du Parc du Delta du Pô (à ne pas confondre avec le Parc Maritime qui est le nom du projet d’urbanisme de 17 millions d’euros pour le réaménagement des routes derrière les dunes sur les neuf des plages). La plupart se trouvent dans ce que l’on appelle la zone du réseau Natura 2000 : les établissements humains et les activités n’ayant pas d’impact sur le milieu naturel sont autorisés. Une dizaine de cabanes se trouvent cependant dans ce que l’on appelle la « Zone B » : tout accès y est interdit. Il est vrai que les hangars existaient déjà avant qu’on ne codifie la zone B, donc s’ils étaient des structures fixes sans accès, ils pourraient rester. Mais la fréquentation de la cabane conduit à piétiner les dunes qui doivent plutôt être protégées (les passerelles surélevées en bois ont été construites spécifiquement).

En février, le conseil municipal a chargé le responsable du service de l’Environnement et de la Protection du territoire de réaliser une étude d’impact environnemental (Vinca) afin d’identifier les postes qui peuvent être accordés conformément aux directives de l’UE et aux règles du Parc du Delta du Pô. essentiellement, les bureaux municipaux examineront les 74 postes actuels et évalueront lesquels d’entre eux ont un impact sur la nature environnante. Un appel d’offres sera ensuite préparé pour identifier une entité juridique à but non lucratif qui perpétuera la tradition des cabines de bain et s’engagera dans des initiatives sociales et culturelles. Le principal candidat est évidemment l’Association Capannisti. L’appel d’offres devrait être lancé cet été et les architectes demandent que celui-ci comprenne l’obligation de conservation de tous les postes de travail.

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