il décède quelques mois après sa retraite

Une autre victime au travail dans la province de Caserta. Dans l’après-midi, Raffaele Boemio, 62 ans, originaire d’Afragola, est décédé des suites d’un accident survenu sur un chantier de construction pour l’installation de fibre optique à Cancello et Arnone.

Les pompiers sont immédiatement arrivés sur place et ont dû libérer l’homme de 62 ans, coincé dans un engin, le remettant aux soins de 118 personnes qui se sont précipitées sur les lieux avec une ambulance. Les médecins n’ont pu s’empêcher de confirmer son décès.

La victime, un employé d’une entreprise de la région de Nola, s’est retrouvée dans une machine à béton installée sur un lynx roux, s’est retrouvée coincée et est décédée peu de temps après. Le corps a été saisi pour une autopsie. La police enquête sur l’affaire. D’après ce qu’on a appris, Boemio était proche de la retraite, un objectif qu’il n’aurait atteint qu’en quelques mois.

Il s’agit du dix-huitième accident mortel en Campanie depuis le début de l’année 2024. Il y a quelques semaines, dans la même petite ville de la région de Caserte, un ouvrier qui conduisait un camion de pompiers pour couler du béton a été électrocuté sur un chantier de construction. Il avait 33 ans et était originaire de Maddaloni.

La CGIL provinciale intervient dans le drame. “Ceux qui ont besoin de travailler pour vivre ne peuvent pas perdre la vie en travaillant – déclare Sonia Oliviero, secrétaire générale de la CGIL Caserta – c’est inacceptable. Nous avons toujours demandé le respect de la législation sur la santé et la sécurité au travail, un modèle de une entreprise qui ne pense pas seulement au profit mais qui met en avant la dignité des travailleurs et, surtout, le respect de la législation et des règles”.

Le secrétaire souligne: “des politiques actives du travail sont nécessaires, pour recruter des inspecteurs et renforcer les contrôles, il faut investir dans la prévention et la culture de la sécurité. Mais, surtout, il faut intervenir sur les lois qui génèrent l’insécurité et la mort”, parce que les larmes et le désarroi ne ramènent pas les travailleurs à la vie et, surtout, cela ne sert pas à prévenir des accidents mortels. Nous attendons les enquêtes qui permettront de connaître la dynamique de l’accident, convaincus qu’il faut mettre un terme à ce massacre. en intervenant sérieusement et en nous opposant à toutes les lois que ce Gouvernement a mises en place et qui ont généré précarité, insécurité et fragilité”, conclut-il.

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