Le prêtre du scandale brûlant règle. Les fidèles choqués : « Un coup de couteau au cœur »

D’abord les accusations d’un jeune barman vénézuélien, qui avait dénoncé le prêtre à la police pour menaces et services sexuels (prétendus) non rémunérés. Puis la fuite d’une trans nue, dans les premiers jours d’août, de fenêtre de la maison du même “don”. Enfin, le même prêtre a été signalé pour détention de drogue en vue d’en faire le trafic. «Et dire que cet homme religieux a donné les derniers sacrements à mon père… depuis que je l’ai découvert Je ne vais plus à l’église...», écrit Daniela B. dans un groupe social qui rassemble les habitants de Desenzano del Garda. Même son concitoyen Marco M. a été choqué de lire les chroniques de « l’été fou » de l’ancien prêtre, aujourd’hui âgé de plus de soixante ans, qui exerçait dans la région de Brescia et qui, avant de renoncer à ses fonctions pour raisons de santé, appartenait à la Diocèse de Vérone: «Il a aussi célébré les funérailles de mon père, maintenant je prie pour lui…».

Négociation de plaidoyer

L’écho soulevé ces dernières semaines sur les rives du lac de Brescia et de Vérone par l’homme qui a été étiqueté «le curé des scandales»: pour lui, sauf autres rebondissements, l’heure du plaidoyer sonne désormais. Le MP était également activé lumière verte et celui de s’entendre sur la punition apparaît donc désormais comme la punition définitive épilogue judiciaire d’une affaire qui a fait sensation dans les deux provinces. Ces dernières semaines, on avait même écrit à son sujet qu’il avait disparu et qu’il était devenu introuvable, mais il semblerait qu’il soit simplement parti pour trouver une certaine tranquillité d’esprit: il a ensuite été interrogé par pm qui mène l’enquête, admettant avoir « succombé à certaines faiblesses » mais niant fermement toute forme d’abus. Une audition, celle du suspect, qui a été suivie de près par le parquet de Brescia avec la clôture de l’enquête.

Les accusations

Il est même accusé de possession de stupéfiants à des fins de trafic de drogue: les deux victimes qui lui ont causé des ennuis avec leurs plaintes sont le barman sud-américain susmentionné et le transsexuel qui “s’est échappé” par la fenêtre de l’ancienne résidence du curé de Desenzano del Garda. Elle et l’homme religieux ils se sont rencontrés en 2020 sur un site de rencontre en ligne. Devant l’audience préliminaire, la juge Gaia Sorrentino, sur la base de l’accord déjà conclu entre le procureur et la défense et qui est sur le point d’être définitivement formalisé dans la salle d’audience, l’accusation d’agression sexuelle devrait être abandonnée, se plaignit cependant au prêtre sous la forme la plus douce, celle de tâtonner. Cependant, les délits de menaces (basés sur la plainte déposée au printemps dernier par le barman vénézuélien de 31 ans) et de drogue restent d’actualité : dans l’appartement de l’ancien curé, qui a ensuite décidé de déménager après avoir été bouleversé par le “scandale brûlant”, la police a trouvé en août dernier quelques grammes de cocaïne et une balance. Lui, le prêtre protagoniste de « l’été chaud », admettait ses vices et ses faiblesses mais niait fermement toute forme de violence. Il souhaite désormais clôturer l’affaire le plus rapidement possible et mettre un terme au tollé.. Ceux qui ne peuvent pas se reposer sont les fidèles qui, lorsque le religieux travaillait comme aumônier dans une Fondation de Desenzano avant de renoncer à ce poste, avaient foi en lui : «C’était un de mes très chers amis – Marco M. se souvient de lui -, il reste encore, je ne savais rien et rien de plus, donc je prie et prie pour lui aussi et pour ceux qui peuvent encore faire des erreurs, pour m’excuser devant le Seigneur et retrouver le chemin perdu… “.

“C’était un coup de couteau”

Et encore : « Ma chère mère était une amie de sa mère, c’était un coup de couteau dans le coeur mais ça aussi c’est la vie, il ne reste plus qu’à avoir la foi, beaucoup et toujours croire au Seigneur et prier encore plus pour vaincre le mal et les tentations… ». Des paroles sacro-saintes, celles qu’on s’attend habituellement à entendre de la part d’un prêtre adressée aux fidèles. Mais ici, les rôles sont inversés.

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