tous les spectacles ce week-end en Province

Le week-end du Trentin dédié à la musique et au divertissement s’ouvre vendredi avec une reprise des “Theatron Games”. Vendredi à 20h30, les 150 jeunes de la région de Lagarino qui ont participé au projet théâtral InsideOut montent sur scène au Zandonai de Rovereto.
Dirigés par les professionnels d’Elementare Teatro, Carolina De La Calle Casanova et Federico Vivaldi, les étudiants des instituts concernés concluent ainsi ce qui est plus qu’un cours de théâtre. En fait, il s’agit d’un parcours professionnalisant qui contribue également à l’inclusion et à la cohésion sociale entre les jeunes de différentes écoles.
Chacun a ici un rôle bien défini, depuis les professionnels fondamentaux qui évoluent en coulisses jusqu’à l’organisation et la promotion, en passant par la création de l’identité graphique et la création des décors et des costumes. Sur scène, un spectacle librement inspiré des mythes grecs traduits jusqu’à nos jours pour lever le rideau sur les histoires « contemporaines » de Méduse, Icare, Arachné, Narcisse et Prométhée.

Nous nous dirigerons ensuite vers Villazzano où, vendredi encore, mais à 20h45, le Théâtre accueille la comédie d’Andrea Visibelli avec Asia et Cristian Corradini. C’est “On n’y est pas – une comédie sur le temps qui s’échappe” qui met en scène un aperçu du quotidien : un dialogue entre un père et une fille, qui semble parfois presque fonctionner. Presque! Par le langage de l’ironie, le spectacle invite le public à réfléchir sur l’importance de la communication, notamment entre parents et enfants, mais plus généralement entre les personnes. La connexion sincère et spontanée entre des personnes qui s’ouvrent et se confient avec le désir de s’écouter et de se faire connaître.
Dans le Haut-Adige, cependant, “Ce n’est pas l’histoire d’un héros” donnera le ton du week-end. Le rendez-vous est au bord du lac du Parc Talvera de Bolzano, à partir de 18h30, avec Mauro Pescio et la mise en scène de son podcast “J’étais le Milanais” : l’incroyable et surprenante vie criminelle de Lorenzo S. Un homme qui est le dernier à avoir fait de nombreux mauvais choix, un homme avec qui la malchance était féroce, un homme qui a touché le fond, mais qui s’est relevé de ce fond.

Samedi, au Théâtre Cuminetti de Trente, à 20h30, la première nationale de « Appuntamento nell’ethere » de la compagnie I teatri Blown fera sa première nationale. Un spectacle qui naît d’un long voyage de recherche sur la réalité physique et les différentes implications de l’interaction humaine en référence à la réalité numérique et à l’utilisation de la technologie comme forme d’interaction, de communication et de divertissement. Une pièce créée par Alessio Kogoj et Maria Vittoria Barrella, sous les traits d’interprètes sur scène, qui va dans le sens de créer une expérience aliénante à vivre entre scène et public. Tout cela en utilisant des solutions et des techniques scéniques inhabituelles pour explorer la réalité dans la lumière floue de la révolution numérique. Des chambres de représentation dans lesquelles distance, présence, interfaces et intelligence artificielle jouent sur le même terrain. Des peintures dans lesquelles on peut lâcher prise sur les croyances et s’abandonner au transport, entre flux incessants de données et perception de l’espace des corps, dans l’éther.
L’éther, matière impalpable et volatile, est la substance invisible dans laquelle se concentre la communication, l’air dans lequel se propagent les ondes électromagnétiques et sans fil. Dans le cas du spectacle, l’éther n’est que le moyen de séparation entre les êtres vivants, le vide à combler d’émotions, de questions et de regards.

Au Théâtre Sant’Anna de Vallarsa, dimanche à partir de 20h30, il y a “Bunker”, la production du Collettivo Clochart Aps avec Anna Ucosich, Alice Ucosich, Andrea Ucosich, Sergio Sartori, Alisia Aurora Calzà, Paolo Ruscazio, Giuliano Tonolli , Maddalena Zucchelli, Andrej Beregoi et Sofia Girardelli.
Bunker est un mot à la consonance dure, qui évoque des moments sombres et angoissants. Cependant, Bunker est aussi un endroit où les enfants qui ont perdu espoir et la volonté de vivre peuvent trouver protection et aide. Au Bambin Gesù, on en sait quelque chose, une escalade significative des tentatives de renoncement à la vie, de plus en plus, un engagement constant de la part des agents de santé qui se trouvent face à une véritable urgence. Une urgence transversale sur tout le territoire national, silencieuse et triste. Une émission qui frappe fort, à l’image de la vérité. Aveuglant et éclairant, plein d’énergie où vous êtes catapulté dans un monde qui semble très lointain mais plus proche qu’on ne peut l’imaginer. Cela nous ouvre les yeux sur la nécessité de comprendre, d’apprendre à ne pas porter de jugements, de phrases banales et de réaliser que nous sommes tous protagonistes de nos vies mais que tous ceux qui nous entourent sont comme la lune avec les marées, ils influencent notre existence.

Dimanche également, mais à 21 heures, le Cuminetti de Trente présente l’histoire “Tout ce qui existe”. La mise en scène est l’Association du Théâtre Universitaire qui, à partir d’un fait divers sur l’actualité, voit tout l’équilibre du pays bouleversé. A partir de ce moment, plus rien n’est comme avant : les amours, les projets, les rêves et les désirs doivent affronter la crise imminente ; les esprits sont ébranlés et les cordes que nous tendons avec tant de ténacité pour soutenir nos existences tremblent.
C’est précisément à la surface du mince fil qui unit les personnages sur scène que l’on peut observer comment chacun tente d’accepter ses vérités.
Diplômés, amoureux, militaires, journalistes, agents secrets, jeunes émotifs sont les personnages qui traversent cette nuit impossible. «Tout ce qui existe» est l’histoire tragi-comique d’un groupe d’êtres humains qui réagissent aux nouvelles les plus effrayantes. C’est l’histoire de la question que les personnages sont obligés de se poser face à l’inévitable : que feriez-vous si c’était la dernière nuit du monde ?

L’opérette “La Veuve Joyeuse” allie musique et théâtre, prévue samedi au Teatro Comunale di Bolzano, à 20h, dans la Grande Salle. Sur le parquet diplomatique, les intérêts érotiques et politiques se disputent au rythme des valses, polkas et mazurkas, mais aussi des cancans et des cakewalks. Lehár expose une société bourgeoise qui provoque avec des désirs secrets et cache les profondeurs derrière la façade avec beaucoup d’humour.

Ensuite, il y a de la place pour la musique avec Enrico Ruggeri prêt à se produire dans le jardin suggestif du Palazzo Lodron à Nogaredo pour l’édition 2024 de Calendimaggio. A 21h le samedi place donc au concert « Paroles et Musique ».

Le samedi, à 18h00, à la Sala Sosat de Trente aura lieu un concert du Duo Dallagnese composé de Beatrice et Eleonora Dallagnese. Le concert à quatre mains des deux pianistes comprend des compositions de O. Respighi, E. Bruni et I. Stravinsky. Le duo interprétera “I Pini di Roma” de l’Italien Respighi, composé en 1924 et composé de quatre mouvements reliés entre eux. Suivent ensuite deux des six Danses modales du compositeur contemporain E. Bruni, tandis que la célèbre « Petrouchka » du Russe Stravinsky conclut le concert. L’entrée est gratuite avec un don gratuit.

Samedi débute également le premier week-end de “Spaceways” 2024, réunissant de nombreux artistes dans la ville de Quercia, comparant des pratiques et des langages toujours consacrés à l’innovation et aux différences par rapport à la pensée dominante. Ce premier week-end est consacré au jazz contemporain. Les principaux concerts ont lieu à l’Auditorium Melotti et mettent en vedette deux des noms les plus marquants de la scène internationale des dernières décennies, Uri Caine (dont le trio accueillera la voix de Barbara Walker) et Hamid Drake dans un projet hommage à Alice Coltrane. Il y a cependant quelques moments de grand charme comme le trio du saxophoniste Larry Ochs ou le solo du pianiste cubain Aruàn Ortiz dans les espaces du Mart Museum. Un regard sur le jeune jazz italien avec le trio Relevé d’Anais Drago et le trio A nice noise (qui combine She’s Analog et Any Other), le jukebox dance original du Swiss LaPP et un espace dédié aux sons les plus groovy, avec les DJ sets de Nicola Conte et Max « Jazzcat » Conti.

Enfin… « C’est l’heure de la poésie / Ville. Pas celui de Baricco”, est la proposition du Teatro di Meano qui accueille samedi, à 20h45, un spectacle de poésie slam par et avec Francesco Seu, poète et interprète du groupe romain WOW – Incendi Spontanei et lauréat du Trentino Poetry Slam Tournoi du Théâtre Meano 2023.
L’exposition raconte l’histoire d’une métropole vue par ceux qui la traversent et décrit les dichotomies d’une ville abominable, de lumières et d’ombres suburbaines, au rythme d’un travail entrecoupé de déplacements dans l’espace urbain préétabli. Dans City, les zones périphériques ne sont pas des lieux physiques, mais sont représentées comme la dernière frontière imaginaire où sont relégués l’esprit et le corps de ceux qui vivent une vie ordinaire, voués à la répétition incessante des gestes quotidiens au point d’en faire de « nouveaux collectifs ». rites”.

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