« Retour dans la rue pour une Italie capable de violence »

« Retour dans la rue pour une Italie capable de violence »
« Retour dans la rue pour une Italie capable de violence »

“La Via Maestra”, composée de nombreuses organisations et associations, dont la CGIL, également à Avellino, sera de retour sur la place de Naples le 25 mai “pour une Italie capable d’avenir, pour une Europe juste et solidaire”.

« La Constitution est notre programme politique social : pour la démocratie, pour la paix, pour le climat, pour la justice sociale, pour un travail décent, pour donner un avenir durable à ce pays. D’Avellino et de la province nous partirons apporter notre contribution, convaincus, à 10h30 Grottaminarda ; Lyon 10h30 ; Solofra 10h30; Gare routière Avellino Air 10h15, pour l’instant mais nous travaillons sur d’autres départs dont nous vous informerons”, c’est ainsi que le secrétaire général de la CGIL Avellino Franco Fiordellisi lance la poursuite de la mobilisation.

Le départ du cortège, concentré sur la Piazza Mancini-Garibaldi, est prévu à 13h30, il défilera ensuite dans les rues de Naples jusqu’à atteindre la Piazza Dante où auront lieu les discours finaux de l’événement.

“Depuis Avellino, les thèmes de cette mobilisation sont également liés aux conflits, heureusement unitaires, qui concernent l’IIA pour le transport collectif écologiquement durable et pour la recherche sur les systèmes de propulsion, lit FCA/Stelalntis, protection de l’environnement épuration industrielle ASIDEP, c’est civil, un une gestion adéquate de la transition énergétique et industrielle ; outre l’autonomie différenciée et le leadership, nous avons besoin de participation et de partage d’intentions comme nous l’avons fait et continuerons de le faire pour le développement du système ferroviaire et des pôles d’échanges comme le pôle logistique d’Ufita de la vallée ; de nombreux thèmes locaux de l’Irpini sont en fait les thèmes des propositions générales de La Via Maestra”, poursuit Fiordellisi.

“Plus de 7 mois se sont écoulés depuis la manifestation nationale du 7 octobre : la situation internationale et nationale s’est dangereusement détériorée.
Le risque d’une guerre généralisée dans le monde est de plus en plus fort. À Gaza, au Moyen-Orient, en Ukraine, au Soudan et dans d’autres régions du monde, le carnage et la course aux armements se poursuivent et s’étendent. Il n’y a pas d’inversion de la tendance en matière de changement climatique, au contraire, nous reculons tandis que les victimes et les dégâts augmentent, touchant le plus les personnes, les travailleurs et les territoires les plus fragiles. La transition écologique doit être gouvernée pour la rendre socialement juste, fondée sur une nouvelle qualité de travail et de développement. L’Union européenne, au lieu d’être un facteur de paix et de progrès, risque de perdre son rôle d’inclusion et de coopération et, avec le pacte sur les migrants et l’asile, elle perd également son humanité. En Italie, l’attaque contre l’unité du pays, contre la Constitution et contre la démocratie est appelée autonomie différenciée et élection directe du Premier ministre. Cela creuse les inégalités et mine la participation démocratique.
La liberté d’information, la liberté de manifester, le droit à la dissidence, l’autonomie du pouvoir judiciaire sont menacées par un autoritarisme croissant. Le rôle des corps intermédiaires est dégradé et nié. La situation sociale et économique est de plus en plus grave, le travail est de plus en plus précaire, notamment pour les jeunes et les femmes. Assez de décès au travail : il faut changer radicalement le système actuel basé sur les contrats et sous-traitances et investir dans la santé et la sécurité. Il y a une urgence en matière de salaires et de retraites, les inégalités et la pauvreté augmentent, l’aide sociale – à commencer par le droit à la santé, à l’éducation et au logement – ​​est de plus en plus privée de financement, progressivement démantelée et affaiblie par les privatisations. L’évasion fiscale n’est pas combattue et des interventions régressives telles que l’impôt forfaitaire sont mises en œuvre. Les droits sociaux et civils, à commencer par ceux des femmes, sont menacés. Au lieu d’investir dans la transition juste et dans de nouvelles politiques industrielles, les ressources sont gaspillées dans des travaux inutiles comme le pont sur le détroit. Le gouvernement ne donne pas les réponses nécessaires : au lieu de contrecarrer ces tendances, il les détermine”, ajoute Fiordellisi.

“C’est pourquoi, le 25 mai, nous sommes de retour sur la place de Naples avec LA VIA MAESTRA. Notre pays a besoin de la participation, du rôle des organisations sociales et syndicales, des citoyens qui s’unissent pour le bien commun. La Constitution continue d’être notre programme politique : pour la démocratie, pour la paix, pour le climat, pour la justice sociale, pour un travail décent, pour donner un avenir durable à ce pays, nos propositions s’inscrivent dans la continuité de la manifestation du 7 octobre 2023 : nous demandons des politiques concrètes, opportunes des réponses, des initiatives rapides pour construire UNE ITALIE CAPABLE POUR L’AVENIR, UNE EUROPE JUSTE ET SOLIDARITÉ, LE PAYS EN A BESOIN MAINTENANT!”, conclut Fiordellisi.

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