mille magasins en moins en 10 ans

Au cours des dix dernières années, un Bari environ 1 000 000 d’entreprises ont « disparu ». Des données importantes ont émergé lors de l’événement “Changements et défis territoriaux”, organisé hier matin par Confcommercio Bari-BAT. Au centre des interventions se trouve la manière de travailler en synergie pour empêcher que cette désertification territoriale ne se poursuive. Données sur la fermeture de magasins à Bari, on parle d’un déclin continu des activités, visible dans les statistiques mises à disposition par la Chambre des Commerce.

Les nombres

Dans le secteur du commerce, nous sommes passés de 8.181 entreprises actives en 2022 à 7.917 en 2023. Entre 2012 et 2021, Bari a enregistré un -15,9% dans le secteur du commerce de détail et un +15% dans l’hébergement et la restauration. Cependant, en ce qui concerne la population résidente, compte tenu de la variation en pourcentage sur la période 2001/2021, Bari marque un +0,7. Par ailleurs, entre 2018 et 2023, on a enregistré une augmentation de l’emploi de +12,8%, et un taux d’emploi (dans la tranche d’âge 15-64 ans) égal à +7,7%. La richesse produite est encore très faible par rapport aux plus grandes villes italiennes, même en excluant les deux hors d’échelle Milan et Rome.

Bari, en effet, a enregistré une valeur ajoutée en 2020 de 4 milliards d’euros, dont 1 milliard dans le secteur de l’industrie et 2,5 dans le secteur des services, soit une variation en pourcentage par rapport à 2019 de 12 %. Les données du premier trimestre 2024, pour toute la superficie de la province de Bari, ne sont pas roses. On compte 142.659 entreprises enregistrées (-0,08%) et 125.137 entreprises actives (-0,09%), tandis qu’on compte 2.588 immatriculations (+1,81%) et 2.698 cessations (+1,89%) pour un solde égal à -110. Les entreprises artisanales représentent environ un cinquième du total (18,3 %). Au cours de l’événement, la discussion s’est concentrée sur ce qui doit être fait pour mettre fin à ce saignement continu.

L’avenir

«L’objectif est de créer des synergies avec les administrations – souligne Vito D’Ingeo, président de Confcommercio Bari-Bat -. Le concept de régénération urbaine ne signifie rien d’autre que la relance des mécanismes qui étaient normaux jusqu’à hier. Malheureusement, les activités de production diminuent depuis 10 ans, évidemment il y a quelque chose qui ne va pas.” Concernant la contribution que Confcommercio peut apporter, D’Ingeo souligne : « Nous mettrons à disposition notre centre d’études Confcommercio Italia, afin de mieux organiser les centres historiques et les flux touristiques. De plus, nous ferons de la formation et tenterons de mettre en œuvre les mécanismes qui peuvent faire une différence ici dans la province. »
Les premières actions à mettre en œuvre, conclut le président, seront « d’essayer de trouver et d’organiser le stationnement des voitures et de faire connaître nos centres historiques. En outre, nous devons injecter des magasins dans les centres historiques, ainsi que dans les zones non périphériques, qui peuvent le faire avec qualité, formation et professionnalisme. Enfin, nous avons besoin de femmes entrepreneures, de jeunes entrepreneurs, et nous les arrêterons pour cela. » Il est essentiel de promouvoir une nouvelle vision de la ville, en soutenant les politiques urbaines et territoriales visant à améliorer l’environnement urbain et la vie des citoyens, en encourageant les initiatives pour le développement des économies locales.
À cet égard, Paolo Testa, responsable du secteur d’urbanisme et de régénération urbaine de la Confcommercio Nazionale, explique : « Les Pouilles ont une grande tradition du point de vue commercial, c’est une région composée de grandes villes et, comme nous le savons, le commerce est l’âme de la ville. Et c’est ce que l’on découvre là où progresse la désertification commerciale. Nous luttons contre la désertification et essayons de trouver des solutions qui passent par les politiques urbaines, en rassemblant les outils utilisés en urbanisme, économie territoriale, sociologie, pour travailler à l’amélioration de la mobilité, de la relation entre les hommes et l’espace. Nous travaillons sur des questions telles que le vieillissement de la population, la diminution de la disponibilité des revenus et l’augmentation des inégalités, qui concernent étroitement le commerce, en proposant des solutions aux autorités locales, maires et conseillers, pour travailler ensemble”.
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Journal des Pouilles

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