De Laurentiis prépare la révolution

Et ainsi, après une saison où si vous l’aviez imaginé il y a un an en ces temps de plaisanterie entre amis, des blagues imaginatives et de grands rires auraient coulé, C’est l’heure du rappel. Beaucoup, peut-être tous, pousseront un grand soupir de soulagement : la réalité est allée bien au-delà du fantasme, bien plus loin ; et ceux qui pensaient qu’il s’agirait d’un défilé hebdomadaire à travers l’Italie et l’Europe avec le scudetto sur la chemise et la tête haute ont fini par rentrer chez eux trop souvent la tête baissée. Cela peut arriver, c’est arrivé, ça suffit. Arrêt complet.

Naples, la révolution de De Laurentiis en trois coups

Naples se prépare la révolution. En trois coups : le premier est déjà fait avec le choix de Giovanni Manna, le nouveau responsable de l’espace sportif qui pourra également recevoir librement l’investiture officielle en un clic : l’affaire de quelques heures seulement. A tel point qu’aujourd’hui, une fois totalement libéré de ses engagements avec la Juventus, il pourrait déjà arriver dans la ville et faire ensuite sa première apparition à Maradona dimanche, pour le match contre Lecce. Le fameux rideau : ce serait un symbole, un parfait trait d’union, le pont vers l’avenir. Les mouvements, disions-nous. La seconde sera de clore le dossier relatif au nouvel entraîneur: le club attend la réponse de Gian Piero Gasperini, l’élu, le prophète de la Déesse qui jouera demain la finale de la Ligue Europa à Dublin contre le Bayer Leverkusen, et qui ne prendra donc la parole qu’après la grande soirée de coupe. S’il vous plaît, attendez. Lui comme les autres candidats : Pioli et Italiano, bien sûr, et puis le variable Conte (net d’une situation extrêmement complexe). Le troisième mouvement concerne cependant l’équipe. Le marché au centre du village: ceux qui partent, les incertains, ceux qui restent. Soyons clairs : les listes ne peuvent et n’ignoreront pas l’inspiration du futur coach, il dirigera inévitablement la campagne d’achat et de transfert, mais quelques idées commencent à sortir. ET tout, comme toujours, tourne autour d’Osi et Kvara.

Marché de Naples : qui part, qui reste et qui revient

Kvaratskhéliajusqu’à preuve du contraire, fera partie ducadre du futur; Osimhen, jusqu’à preuve du contraire, devrait plutôt partir à la fin de l’année. Naples recherche un avant-centre signatureregarde l’Ukrainien de Gérone, Artem Dovbyk, qui a dans son contrat une clause égale au tiers de celle de Victor : 40 millions d’euros. Et encore : l’inépuisable capitaine Di Lorenzo, Rrahmani, Olivera et Mazzocchi seront témoins de la restauration, et avec eux aussi le gardien Caprilede retour d’une excellente saison en prêt à Empoli. Les positions de Meret, Natan et Mario Rui sont en jeu; candidats au dépaysement Gollini, Ostigard et Juan Jesus. Au milieu de terrain, sans les agents libres Zielinski et Demme, et sans les rachats des arrivants de janvier Traoré et Dendoncker, nous repartirons d’Anguissa et Lobotka, Lindstrom et Folorunshode retour après un an en tant que protagoniste du salut de Vérone. Le sort de Cajuste et Gaetano est incertain, un autre protagoniste du sprint du salut mais avec Cagliari. En attaque, outre les positions de Kvara et Osi, le premier investissement d’avenir déjà signé en janvier s’appelle Ngonge : De Laurentiis le voulait et a dépensé 20 millions pour lui. C’est toujours: ils proviendront du projet Politanole plus constant et positif de la saison, et puis Raspadori, la meilleure recrue de l’été avant le Scudetto qui n’a jamais trouvé une continuité digne de son talent. Les positions de Simeone doivent être évaluées, animées par un désir légitime de terrain et de matches ; Zerbin, de retour de Monza ; et Cheddiradernier bastion de la lutte pour le salut en prêt : il jouera contre Frosinone contre l’Udinese de Fabio Cannavaro.

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