Ast : déchet spécial « caché » au milieu du fer. Six suspects, dont un classificateur

Ast : déchet spécial « caché » au milieu du fer. Six suspects, dont un classificateur
Ast : déchet spécial « caché » au milieu du fer. Six suspects, dont un classificateur

21 mai 2024 10h12

Le ministère public de Pérouse a demandé le jugement de six personnes à la suite d’une enquête développée par les carabiniers du commandement provincial de Terni, en collaboration avec des collègues de l’Unité opérationnelle écologique (Noe) de Pérouse, axée sur la livraison de matériaux ferreux à Aciérie Arvedi-Ast à Terni. C’est ce qu’explique une note du parquet de Pérouse lui-même, qui précise comment « des méthodes traditionnelles, avec des contrôles et des surveillances, mais aussi « une activité d’interception téléphonique longue et rentable » ont été utilisées pendant la phase d’enquête. Des délits d’association de malfaiteurs, de fraude et de « multiples hypothèses de trafic illicite de déchets » ont été émis.

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Au milieu du fer, des déchets spéciaux en tout genre

«L’enquête – explique dans une note le parquet de Pérouse, dirigée par Raffaele Cantone – concernait de grandes quantités de déchets, classés comme matières ferreuses directement utilisables pour la fusion, dans lesquelles étaient cachés et mélangés frauduleusement des déchets spéciaux de diverses natures (tels que des cylindres, contenants de pulvérisation, matériaux enduits d’huiles usagées, disques de friction et plaquettes de frein avec présence de garniture, filtres à huile, fûts métalliques contenant des matériaux ferreux enduits d’huiles, plastiques et matériaux inertes), provenant d’une entreprise de récupération de matériaux ferreux opérant dans la province de Caserta, transportés par des entreprises tierces également de Campanie, pour être livrés à l’Ast de Terni”.

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La complaisance d’un classificateur

« L’objectif de la contribution, selon ce qui en est ressorti, aurait été double : d’une part faire payer à Ast comme déchets ferreux valorisables, des matériaux qui n’avaient pas les caractéristiques indiquées ; d’autre part, procéder à l’élimination illégale de déchets spéciaux, économisant ainsi les coûts qui auraient été nécessaires avec des procédures d’élimination régulières. Dans certains cas – poursuit le parquet de Pérouse – l’entreprise de Caserta a pu effectuer les livraisons également grâce à la prétendue complicité d’un classificateur de Terni Ast. Dans d’autres cas, lorsque l’entreprise n’était pas en mesure de faire appel à la personne conforme au sein d’Ast, il existait diverses méthodes pour cacher les déchets parmi les matériaux ferreux. En particulier, celui-ci a été réparti dans le chargement, afin de tenter d’échapper aux contrôles, de nouvelles livraisons ont été effectuées en répartissant le chargement illicite entre les livraisons ultérieures ou encore, le document de transport a été remplacé”.

L’hypothèse associative

Les investigations ont révélé «un tableau circonstanciel sérieux d’un véritable système organisé de trafic illicite de déchets, avec répartition des tâches entre les participants, au point de permettre d’émettre également l’hypothèse d’une association contre, ainsi que du propriétaire de de la société Campania, également d’un de ses proches collaborateurs qui a participé activement à la gestion du trafic, de trois personnes qui s’étaient occupées du transport et du classificateur susmentionné. En référence aux déchets qui auraient été conférés, directement ou indirectement, par l’entreprise à l’Ast de Terni, le délit d’escroquerie a également été émis au détriment d’Ast elle-même, qui a donc été considérée comme la partie lésée du délit. , ayant été induit en erreur sur la qualité et la quantité des déchets. Tous les accusés – conclut le bureau dirigé par le procureur Cantone – ont été régulièrement informés de la conclusion des enquêtes et ont eu la possibilité de demander à être interrogés et de présenter des éléments pour leur défense et pourront, en tout état de cause, faire valoir lors de l’audience préliminaire leurs éventuelles raisons”.

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