«Le décret Superbonus contient certaines mesures fiscales pour sauver les finances publiques et pouvoir investir les ressources disponibles sans le fardeau que le superbonus aurait continué à engendrer sans une intervention radicale. Les chiffres nous mettent face à une réalité incontestable : selon les dernières données publiées par Enea, au 31 mars le superbonus avait un coût de 122 milliards d’euros, avec un bond en avant de 8 milliards d’euros par rapport au mois précédent. Il existe également un coût pour les crédits globaux des primes à la construction, estimé par l’Agence des revenus à environ 200 milliards d’euros. Même le Fonds monétaire international a défini le super bonus et les plus de 200 milliards dépensés en crédits d’impôt généreux pour la rénovation immobilière comme des « créances irrécouvrables ». Comme le FMI l’a certifié, l’incitation à la croissance des crédits d’impôt était très limitée par rapport à l’importance des ressources utilisées, et il a définitivement établi qu’il s’agissait d’une mesure erronée, grave et indéfendable. D’où la nécessité d’arrêter drastiquement l’hémorragie de ressources que le super bonus a provoqué et risque encore de provoquer. Le Gouvernement Meloni démontre son engagement constant à poursuivre une approche prudente en matière de finances publiques, en accordant une attention particulière à la soutenabilité de la dette et en mettant en œuvre toutes les actions nécessaires pour limiter les dommages causés par les mauvaises mesures introduites par les précédents dirigeants”.
Mariangela Matera, députée de Fratelli d’Italia et membre de la Commission des Finances, l’a déclaré à la Chambre des Députés, intervenant lors de la discussion générale sur le décret Superbonus.
